La bulle immobilière et le crash ont été arrangés par les USA, la Fed et Wall Street.
Durant l'administration Clinton, le gouvernement a demandé au secteur financier de commencer à augmenter la fréquence des prêts hypothécaires pour les consommateurs qui n'auraient pu les obtenir dans le passé.
Quand George W. Bush a été nommé président par la Cour Suprême en décembre 2000, le marché boursier commençait à décliner avec l'éclatement de la bulle Internet.
En 2001, la fréquence des visites d'Alan Greenspan à la Maison Blanche a augmenté.
En mars 2001, Greenspan a approuvé la mesure du Président Bush de réduction des impôts pour les riches. Plusieurs de ces réductions ont eu lieu en mai 2003.
Des signes de récession ont commencé à apparaître en début 2001. Le marché boursier s'est effondré après le 11/9. Les États-Unis ont envahi l'Afghanistan en octobre 2001 et l'Irak en mars 2003.
La Réserve fédérale a commencé à baisser le taux des intérêts, et, en 2002, la frénésie d'achat de maisons s'est mise en branle. Fannie Mae et Freddie Mac ont coopéré en se portant garants du nombre croissant de prêts hypothécaires.
Selon un courtier en hypothèques que j'ai interviewé, dans les banques hypothécaires le mot a commencé à se transmettre de commencer à contrefaire les demandes de prêt hypothécaire afin de présenter le revenu de l'emprunteur plus grand que la réalité de ses avoirs.
Les banques qui rédigeaient les hypothèques ont commencé à s'en débarrasser et à les faire circuler quand Wall Street a créé les packages de titres hypothécaires qui ont été vendus dans le monde entier comme des obligations pour investisseurs.
Les analystes des risques des principaux organismes de notation du crédit, comme Standard and Poor's, Moody's et Fitch, donnaient la plus haute cotation aux titres adossés à des prêts hypothécaires, dont les risques furent plus tard reconnus grossièrement sous-estimés.
Les compagnies hypothécaires, avec l'aval de M. Alan Greenspan, ont commencé à proposer davantage de Prêts Hypothécaires à Taux Ajustable (ARM), dont le taux devaient être révisé à un cours beaucoup plus élevé dans les années à venir.
Les courtiers en hypothèques ont alimenté de plus en plus la bulle, racontant aux gens qu'ils devaient acheter maintenant car, les prix de l'immobilier allant se maintenir à la hausse, ils pourraient revendre avec bénéfice avant que leur ARM ne monte.
D'énormes sommes d'argent ont commencé à circuler dans l'économie de l'hypothèque, du prêt sur valeur nette de la propriété et de la plus-value sur la revente de biens à prix gonflé.
Pendant ce temps, dans le monde des valeurs de placement, la Securities and Exchange Commission a considérablement réduit le montant de son propre capital que les investisseurs étaient tenus de mettre sur la table, entraînant une augmentation énorme de la force de levier de la banque spéculative.
George W. Bush a été réélu en 2004, à l'apogée de la bulle immobilière et de l'investissement. En 2005, la bulle immobilière justifiait la moitié du total de la croissance économique des États-Unis et rapportait d'énormes recettes fiscales à tous les niveaux du gouvernement.
Malgré les recettes fiscales de la bulle, l'administration Bush a laissé filer l'énorme déficit budgétaire des dépenses des guerres en Afghanistan et en Irak.
ABC News rapporte que, pendant ce temps les analystes des risques de Washington Mutual, l'une des plus importantes banques, disaient de ne pas tenir compte du haut risque des prêts parce que ceux-ci devaient être maximalisés. Ceux qui objectaient étaient soumis ou congédiés.
Dans des États, les procureurs généraux ont été poussés à enquêter sur la fraude hypothécaire, mais ils ont été entravés par ordre du contrôleur de la monnaie du Ministère des Finances. Pas un organisme fédéral n'était chargé de réguler la fraude hypothécaire.
En février 2006, Ben Bernanke a remplacé Alan Greenspan à la présidence de la Réserve fédérale et a maintenu les taux d'intérêt soutenus. Les propriétaires ont commencé à ne plus pouvoir rembourser leur ARM réajusté.
La bulle immobilière a commencé à s'effondrer en 2006-2007, l'économie montrant les premiers signes de récession et le marché boursier commençant à décliner en août 2007. Le prix de l'immobilier a commencé plonger dans la majorité des marchés, avec des millions de propriétaires qui devaient plus que la dernière évaluation de leur maison.
Les propriétaires ont commencé à ne plus pouvoir rembourser et plus de quatre millions de maisons ont été saisies de 2006 à 2008. Dans de nombreux cas, les propriétaires sont tout simplement partis en déposant les clefs de leur maison à la banque.
L'économie étasunienne a perdu 60.000 emplois en août 2008. En un an, Wall Street a supprimé 200.000 postes. Les États et les gouvernements locaux ont commencé à réduire les budgets et les emplois.
La « dette toxique » de l'effondrement de la bulle immobilière a provoqué une débâcle de grande envergure du système financier en septembre 2008. Le marché boursier est tombé immédiatement à 40 pour cent de sa valeur, 8 billion de dollars ayant été désormais perdu en un an. L'épargne pour la retraite a perdu 2 billions de dollars.
Le crash de l'économie étasunienne a commencé à se répercuter dans le monde entier, avec des banquiers et le FMI mettant en garde d'une vague de récession mondiale.
Les énormes renflouages du Ministère des Finances des États-Unis et de la Réserve fédérale n'ont pas enrayé la vague d'effondrement des marchés. Fin octobre 2008, la récession a commencé à frapper en force.
Quand la situation a empiré, des grandes banques comme JP Morgan Chase ont reçu une capitalisation du gouvernement, même si elles ont acheté des banques en faillite. Washington Mutual, avec un actif de plus de 300 milliards de dollars, a été payé 1,9 milliard de dollars par JP Morgan Chase.
Le gouvernement étasunien s'est joint aux nations européennes pour projeter une série de sommets économiques mondiaux afin d'explorer les solutions financières. Le président Bush accueillera le premier sommet le 15 novembre à Washington, après les élections présidentielles.
L'armée étasunienne a déplacé des troupes de combat de l'Irak aux États-Unis afin de contenir d'éventuels troubles civils.
La plupart des grandes chaînes de vente au détail ont commencé à fermer des magasins et licencient les salariés alors même que la saison de Noël approche.
Le 23 octobre 2008, le Washington Post signalait : « Les employeurs déménagent pour réduire fortement l'emploi et les coûts du fait de la crise économique nationale, se préparant à la longue et douloureuse récession que beaucoup appréhendent. »
Richard C. Cook est un ancien analyste du gouvernement fédéral, dont la carrière comporte des services avec l'US Civil Service Commission, la Food and Drug Administration, le Carter White House, la NASA, et le Ministère des Finances étasunien. Ses articles sur l'économie, la politique, et l'espace politique paraissent sur de nombreux sites Internet et magazines imprimés. Son livre sur la réforme monétaire, intitulé We Hold These Truths: The Hope of Monetary Reform, sera bientôt publié par Tendril Press. C'est l'auteur de Challenger Revealed: An Insider's Account of How the Reagan Administration Caused the Greatest Tragedy of the Space Age, qualifié par un analyste de, « livre sur les vols spatiaux le plus important de ces vingt dernières années. » Son site Internet est www.richardccook.com. Les commentaires ou les demandes de rajout dans sa liste de diffusion peuvent être envoyés à EconomicSanity@gmail.com. Voir aussi sa série de discours sur YouTube.
Original : www.globalresearch.ca/index.php?context=viewArticle&code=COO20081023&articleId=10654
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info
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Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal
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Présent :
La femme est, comme toujours, l'avenir de l'homme, et réciproquement.
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Qui fera la pareille avec des visages masculins ?
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http://m-c-s.ch et www.pavie.ch
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