dimanche 27 mai 2012

Vote par internet ?

Des failles de sécurité découvertes dans le vote par internet aux législatives

L’examen de l’application de vote par internet que 700 000 électeurs peuvent utiliser depuis mercredi pour les élections législatives révélerait la présence de failles de sécurité qui compromettent la confidentialité, voire l’intégrité du vote.
… qui compromettent la confidentialité, voire l’intégrité du vote.
Mercredi, le ministère des affaires étrangères a ouvert la plateforme de vote par internet pour les électeurs établis hors de France, qui sont encouragés à voter à distance pour les 11 députés des circonscriptions des Français de l’étranger. Numerama a déjà fortement critiqué le dispositif, en faisant remarquer que l’arrêté ministériel encadrant le vote par internet relevait d’une négligence ahurissante, ou en s’indignant de ce que le gouvernement a refusé que les délégués pourtant désignés par les candidats aux Législatives pour contrôler le vote aient accès au code source de la plateforme (laquelle a été sous-traitée auprès d’une société privée espagnole).
… le gouvernement a refusé que les délégués pourtant désignés par les candidats aux Législatives pour contrôler le vote aient accès au code source de la plateforme (laquelle a été sous-traitée auprès d’une société privée espagnole).
Les premiers éléments semblent prouver qu’il est possible d’intercepter les données d’un vote lorsque le HTTPS n’est pas activé, ce qui est autorisé par l’application malgré la position de la CNIL qui avait demandé que le HTTPS soit exigé pour garantir la confidentialité du vote.
L’algorithme de chiffrage du bulletin reposerait en effet sur des données transmises au navigateur, donc faciles à découvrir, à l’exception du mot de passe de l’électeur. Cependant celui-ci n’est composé que de six caractères alphanumériques en minuscule, ce qui rend sa découverte par « bruteforce » relativement aisée. Un hacker pourrait ainsi découvrir les identifiants de l’électeur par une attaque dite de « man in the middle ».
Selon ces experts, la façon dont le code de l’applet Java est rédigé poserait aussi de sérieux doutes sur les compétences des auteurs du système de vote.
Or même à considérer que l’applet serait parfaitement sécurisée, le problème reste entier s’agissant du serveur sur lequel sont recueillis les bulletins. L’opacité du traitement des bulletins étant déjà totale, il est difficilement admissible d’avoir ne serait-ce que des doutes sur la sécurité des données stockées dans les serveurs espagnols.

Invitation to join us, every year, two periods, either March or August-September.

The next
week of study in 2012 will be held in Rougemont, Canada in four languages ​​from August 22 up to the 31 followed by the Congress in September 1-2-3, with a pilgrimage on September 4.

So
there must be at least one trip from August 21 to September 5.

Free
meals and rooms for all our guests from countries outside of Canada.
La prochaine semaine d'étude 2012 aura lieu à Rougemont au Canada en 4 langues du 22 au 31 août suivie du congrès les 1-2-3 septembre, avec un pèlerinage le 4 septembre. Donc il faut prévoir un voyage au moins du 21 août au 5 septembre. Repas et couchers gratuits pour tous nos invités des pays hors du Canada.

http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

jeudi 3 mai 2012

DSK et le ministre libyen mort noyé dans le Danube ?

Vu le ministre libyen retrouvé mort dans les eaux du Danube et qui était au courant des vols des  brevets et royalties Ferraye, nous demandons à tous les autres responsables pétroliers du monde ou à toute autre personne de signaler des faits ou des documents prouvant le vol des brevets Ferraye à partir de 1991. 

DSK impliqué ? TF1 censuré sus sa demande !

http://www.youtube.com/watch?v=pyN4600EWnE

Ultime révélation sur l’affaire DSK, la blonde qui était avec lui dans la nuit du Sofitel, serait la femme de Descoing, le directeur de sciences Po trouvé mort, mystérieusement, dans son hôtel de New-York.

Lequel Descoing aurait été appelé à faire partie du gouvernement DSK…


 http://sos-crise.over-blog.com/article-affaire-dsk-richard-descoings-strauss-kahn-kadhafi-quels-liens-104283568.html




Dites-moi, au sujet de ce Kadhafi, qui voulait aider la campagne de Sarkozy, et s’il avait aussi voulu aider celle d’Obama ? 


Et s’il avait été au courant pour les histoires de Ben Laden ? Et du 11 septembre ???
Ne pensez pas que vous suivez une élection ordinaire comme au temps des Giscard et des Mitterrand. Là où la fraude était banale mais quand même pépère.


Ici nous sommes dans un autre monde. Al Capone, saint de notre temps, veille sur nous !
 
Sarko, n’en doutons pas est prêt à tout pour garder son job. A TOUT.

Et, je voudrais dire à tous ceux qui s’excitent comme des puces sur ce forum et ailleurs en disant « Votez Hollande ! Chassez Sarko » que celui-ci a quand même l’arme de décision massive à savoir un ministère de l’intérieur responsable des résultats des élections en particulier de ceux des fameuses machines à voter.
Voilà, selon moi, la raison de son adjuration finale aux électeurs FN . Non pas pour les convaincre, il s' en fiche, mais pour avoir un argument quand il faudra qu’il explique un pourcentage non négligeable de voix qui se sont mystérieusement, portées sur son nom et l’auront élu. Il aura convaincu le FN !
Actuellement sous nos yeux une production avec beaucoup de moyens : Sarko contre NWO.
 Qui va gagner ?
 Sarko sera-t-il le Ben Ali, le Moubarak, le Kadhafi de nos contrées, débarqué par ses maîtres ?


Ou va-t-il réussir à Guéantiser ces élections ?



Pauvres impuissants que nous sommes, occupons-nous quand même de ces machines à voter.


Aujourd’hui je demande au ministère de l’Intérieur la liste actualisée des villes qui jouissent d’un vote électronique. Et il paraît que le ministre de l’Intérieur refuse de donner ce renseignement. 


Voyons.
L’enquête continue…
Ce que tu peux faire, fais-le.
 
Tout est à faire. On le fera !

Source: Agoravox http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pompidur-a-mis-sa-race-a-sarko-116076

Affaire DSK: la fameuse blonde était la femme de Richard Descoings

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Samuel Jenkins
Samedi 28 Avril 2012
 
Affaire DSK: la fameuse blonde était la femme de Richard Descoings
Dans l'entre deux tours de la Présidentielle, il est grand temps que des vérités sortent. Voici notre première. 

Petit rappel: Strauss-Kahn travaillait avec Kadhafi pour créer une nouvelle monnaie capable d’aider les pays pauvres et en voie de développement, une monnaie qu’il devait annoncer à Deauville deux semaines après son arrestation à New York. A lire

L’on apprend aujourd’hui et sans surprise qu’il devait se présenter aux élections présidentielles le 15 juin 2011.

WikiStrike mène l'enquête depuis l'affaire Descoings, et nous avons fait quelques belles trouvailles.

L’ancien directeur de Science Po retrouvé mort dans son hôtel à New-York (aussi), Monsieur Richard Descoings, devait entrer dans le gouvernement DSK. Cette info nous parvient de l’un de ses proches qui préfère rester anonyme.

Il était même envisagé que DSK le nomme 1er ministre ! 

Ils sont deux amis proches qui se voient régulièrement aux Etats-Unis. Par ailleurs, les femmes travaillent ensemble ! Oui oui, Anne Sinclair est présidente du Conseil d'administration de la Fondation Science-Po en compagnie de la Femme de Descoings, Nadia Mank, qui est directrice en charge des partenariats et du développement des affaires !

Mais ce qui devient vraiment intéressant, c’est que la femme qui a déjeuné avec DSK la veille au soir de la folie subite DSKnienne un peu Kafkaïenne était… Madame Descoings ! Madame Mank ! (la fameuse blonde).  

Toujours selon la famille Descoings, on parle bien de meurtre et pas de suicide ni de folie franc-maçonne du genre beuverie, drogues, femmes, et compagnie…

R. Descoings était le lien de DSK en France dans l'affaire libyenne.

Et si DSK n’a plus le droit à la parole, R. Descoings l’avait encore…




Information importante: La femme de Descoings a reçu des menaces de mort.


NEW-YORK: Samuel Jenkins pour WikiStrike



Pour tout complément d'infos, veuillez vous adresser à Sarkozy. Avec DSK, notre petisident aurait eu moins de chance.
Par ailleurs, sa non-victoire entrainera des vérités
http://www.alterinfo.net/Affaire-DSK-la-fameuse-blonde-etait-la-femme-de-Richard-Descoings_a75365.html


Les Etats-Unis éliminent DSK pour faire échouer son projet d’une nouvelle monnaie qui devait aider les pays pauvres

Les Etats-Unis éliminent DSK pour faire échouer son projet d’une nouvelle
monnaie qui devait aider les pays pauvres.

http://www.wikistrike.com/article-les-etats-unis-eliminent-dsk-pour-faire-echouer-son-projet-d-une-nouvelle-monnaie-qui-devait-aider-l-75011948.html

On ne peut comprendre la chute de Dominique Strauss-Kahn sans la replacer dans le contexte du projet qu’il incarnait de création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale prévue pour aujourd’hui 26 mai 2011. Un projet paradoxalement attendu par les États émergents tout autant que par la Grèce et autres pays en difficulté, mais refusé par le complexe militaro-industriel états-unien. 
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Les Français ont assisté avec stupeur à l’arrestation aux États-Unis du leader politique le plus populaire chez eux, Dominique Strauss-Kahn. Ancien ministre de l’Économie, l’homme était devenu le haut fonctionnaire le mieux payé au monde (salaire de base annuel, hors primes et frais : 461 510 USD) et s’apprêtait, disait-on, à briguer la présidence de la République. Cette personnalité chaleureuse, connue pour son appétit à table et au lit, parfois accusé de faire de la politique avec dilettantisme tant il aime prendre le temps de jouir de la vie, est accusée d’avoir violé précipitamment une femme de chambre dans un hôtel de Manhattan. Indépendamment de toute considération sur son innocence ou sa culpabilité, le broyage d’une si haute personnalité ne peut que provoquer l’angoisse chez le simple citoyen : si celui-là ne parvient pas à se défendre, alors comment pourrions-nous espérer le faire si nous étions accusés comme lui ?

L’ascension et la chute

Cependant les Français étant un peuple politisé, nourri des leçons de Machiavel sans jamais l’avoir lu, n’ont pas tardé à s’interroger sur le bien-fondé de l’accusation portée contre leur concitoyen, DSK. À 57 %, selon des sondages d’opinion, ils n’ont pas cru cette histoire de rut que les médias états-uniens se délectent à raconter. Les uns se sont mis à imaginer les scenari possibles de manipulation, tandis que les autres se demandaient « Cui bono ? » (À qui profite le crime ?). À ce jeu là, le premier nom qui vient à l’esprit est celui de Nicolas Sarkozy. Comment ne pas y penser lorsque l’on se souvient qu’il est devenu président en portant plainte contre son principal rival, Dominique de Villepin, et en l’empêtrant dans une affaire toute aussi rocambolesque de faux documents. Alors, pourquoi pas un nouveau complot pour écarter un nouveau concurrent ?
 
Et peu importe que les deux hommes aient eu besoin l’un de l’autre pour préparer les prochains sommets internationaux, ni qu’ils aient été tous deux inféodés au suzerain états-unien. On sait bien que les pires crimes exigent le sang des amis ou mieux des parents. Au demeurant, les Français ignorent les attaches de DSK, comme ils ignoraient celles de Nicolas Sarkozy lorsqu’ils l’ont élu. Jamais la presse ne les a informés que, dans les années 90, au cours de sa traversée politique du désert, il avait été engagé comme professeur à l’université de Stanford par une certaine… Condoleezza Rice. Ils ne savent pas non plus que lui et ses lieutenants Pierre Moscovici et Jean-Chrisophe Cambadélis furent chargé du financement du Parti socialiste et de la Fondation Jean-Jaurès par la National Endowment for Democracy —façade légale de la CIA—. Ils n’ont pas suivi ses nombreux travaux et contrats avec les think tanks atlantistes, le German Marshall Fund of the United States ou le Groupe de Bilderberg. En définitive, ils ne savent rien de son engagement pour l’intégration de la France et de l’Europe au sein d’un grand marché transatlantique dominé par les États-Unis.
Les Français n’en savent pas plus sur ses liens étroits avec Israël. Il pilote au sein du Parti socialiste le Cercle Léon Blum, du nom d’un ancien Premier ministre juif. Ce discret et puissant lobby veille à écarter de la scène politique tout individu qui contesterait le projet sioniste. Ainsi fait-il tomber des têtes, comme celle du politologue Pascal Boniface qui soulignait le caractère électoralement contre-productif d’un soutien à Tel-Aviv dans un pays où 10 % de la population est de culture arabe. DSK ne se cache pourtant pas. Il déclare sans ambage : « Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël. » Bizarre pour quelqu’un qui brigue la présidence française. Peu importe, il est si jovial. Néanmoins, rien n’aura été épargné à Dominique Strauss-Khan et à ceux qui l’aiment : pendant qu’il était placé en garde à vue, puis en détention préventive, sans jamais avoir l’occasion de s’exprimer, le procureur de New York faisait distribuer aux médias un acte d’accusation détaillé.
 

Le choc culturel

On ne sait qui est le plus traumatisé : le brillant économiste qui devait sauver l’humanité de la crise financière et se trouve soudain ravalé au rang d’infâme criminel, ou le peuple qui aspirait au repos et envisageait de le choisir pour chef, et se voit contraint d’observer une fois de plus la violence des États-Unis. À ce sujet, les Français cherchent des excuses au système judiciaire anglo-saxon qu’ils découvrent. Certes, ils avaient déjà vu cette parodie de justice dans des séries télévisées, mais ils n’avaient jamais cru que cela exista pour de vrai. Et du système extra-judiciaire, de Guantanamo et des prisons secrètes, ils n’ont jamais rien voulu savoir. Quelques commentateurs ont tenté d’expliquer la dureté de la police et du premier juge comme une volonté de traiter à égalité les puissants et les faibles. Ils ont pourtant tous lu les travaux d’illustres sociologues montrant que dans ce système inique l’argent est roi, et la justice est de classe.
 
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les français ont aussi accepter sans broncher les reproches de la presse anglo-saxonne. Tout cela est la faute de la presse française, pouvait-on lire, qui n’a pas enquêté sur la vie sexuelle débridée de M. Strauss-Kahn au nom du respect de sa vie privée. Pourtant, poursuivent les puritains, celui qui séduit ostensiblement les femmes, voire les presse, parfois les bouscule, est un violeur potentiel. « Qui vole un œuf, vole un bœuf ! ». En couverture, Time Magazinereprésente DSK et ceux qui lui ressemblent sous la forme d’un cochon. Nul n’a relevé que l’accusé était directeur du FMI et vivait à Washington depuis 3 ans sans que la presse anglo-saxonne donneuse de leçon ait, elle, enquêté sur ses supposés vices cachés.
L’accusation ayant ouvert le soupçon, chacun se souvient —mais un peu tard— qu’en 2002 DSK avait tenté de forcer une belle journaliste, Tristane Banon. Lorsqu’elle lui avait demandé un entretien, il l’avait invitée dans un appartement particulier, situé dans le quartier historique du Marais à Paris. Il avait accueilli la jeune femme dans un grand loft, dénué de tout meuble, excepté un grand lit. Et comme la belle ne cédait pas au libertin, il l’avait frappée.
Peut-être à New York, cette violence avait-elle submergé le galant homme et l’avait-elle transformé en criminel ?
Rien ne permet de l’imaginer, d’autant que DSK n’est pas un célibataire frustré. Il est marié à une star de la télévision, Anne Sinclair, qui fut la journaliste préférée des Français avant d’abandonner son métier pour l’accompagner, lui, dans sa carrière. Les Français l’ont retrouvée au Tribunal lorsque Dominique Strauss-Kahn comparaissait, toujours aussi belle et volontaire, malgré les années de plus. Petite fille d’un grand marchand d’art, elle dispose d’une confortable fortune familiale. Sans hésiter, elle était venue de Paris pour payer un million de dollars de caution et offrir cinq millions de dollars de garanties bancaires supplémentaires. En cet instant, cette femme d’argent était prête à tout céder pour arracher son époux des mâchoires écrasantes de la justice états-unienne. Elle n’en était que plus admirable. C’est qu’elle ne lui faisait pas grief de ses incartades, elle qui aimait à l’accompagner à la Chandelle, un club échangiste parisien.
 
Dans toute nation digne de ce nom, on n’aurait pas supporté de voir une personnalité qui était pressentie pour être élue président et incarner le pays apparaître menottée entre des sbires du FBI, jeté à l’arrière d’une voiture comme un malfrat, exhibé devant un tribunal sans avoir la possibilité de se raser. On aurait probablement fait le siège de l’ambassade US en chantant des hymnes patriotiques. Pas en France. On y admire trop les « Américains ». On les contemple comme le lapin hypnotisé par le serpent cobra. Et l’on a du mal à admettre que l’on n’est pas le centre du monde, que si complot il y a, il ne s’est pas tramé aux bords de la Seine, mais sur les rives du Potomac.

La séquestration

DSK est-il coupable de viol ou victime d’une machination ? Il suffit de réfléchir pour répondre à la question. L’accusé aurait passé la nuit en compagnie d’une call-girl. Il aurait violé la femme de chambre au brunch matinal, puis se serait rendu paisiblement déjeuner avec sa fille, étudiante à Columbia University. Enfin, il aurait été prendre son avion réservé plusieurs jours à l’avance pour aller rencontrer la chancelière Angela Merkel à Berlin. C’est confortablement assis dans un avion d’Air France qu’il a été appréhendé, dix minutes avant le décollage.
Selon le personnel naviguant, les policiers de l’Unité spéciale pour les victimes (celle du feuilleton Law and Order SVU) n’ont pas demandé à leurs homologues de l’aéroport de procéder à l’interpellation, mais ont tenu à la réaliser eux-mêmes malgré le risque d’arriver trop tard. Pour éviter que DSK ne soit prévenu, ils ont par contre demandé que l’on brouille les téléphones portables dans cette zone de l’aéroport le temps nécessaire à leur venue. Or, un tel brouillage n’est pas de la compétence d’une brigade mondaine. Ceci est bien une affaire de sécurité nationale.
Lorsque le suspect a été placé en garde à vue, il a été coupé de tout contact extérieur, hormis avec ses avocats, ainsi que le prévoit le droit états-unien. Mais lorsque la juge Melissa Jackson l’a mis en détention provisoire, il a encore été coupé de l’extérieur. Sans raison. La détention avait-on expliqué est nécessaire car le prévenu pourrait fuir en France, Etat avec lequel Washington n’a pas conclu de traité d’extradition et qui a protégé un autre prévenu accusé de viol, le cinéaste Roman Polanski. Cette décision n’avait pas été prise pour isoler l’accusé et l’empêcher d’influencer des témoins. Cependant la juge avait décidé de le faire enfermer à Rikers Island, une des plus importantes prisons du monde avec 14 000 détenus, et l’une des plus sombres. Un enfer sur Terre. « Pour sa protection », on l’avait alors gratifié d’une chambre individuelle et mis au secret. Au total, durant 10 jours, le directeur général du FMI a été séquestré. Pendant 10 jours, le fonctionnement de l’institution internationale a été bloqué faute de signature. Pendant 10 jours, les problèmes de l’euro et du dollar, la faillite de la Grèce, et bien d’autres enjeux ont été suspendus au bon vouloir de policiers, de juges et de matons.
 
Selon la jurisprudence états-unienne, DSK qui n’a pas d’antécédents judiciaires et qui est domicilié à Washington, n’aurait pas dû être placé en détention préventive, mais aurait dû bénéficier d’une liberté sous caution. Il a probablement vite analysé la situation. Par l’intermédiaire d’un de ses avocats, il a réussi à faire parvenir au FMI une lettre de démission. Le lendemain même, contre toute attente, un nouveau juge accédait à sa demande de remise en liberté surveillée. Il n’était en effet plus utile de le maintenir sous écrou puisque le FMI avait recouvré sa capacité à agir.
 
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Christine Lagarde, ministre française de l’Économie qui a fait carrière aux États-Unis en défendant les intérêts du complexe militaro-industriel, est pressentie pour succéder au prévenu à la direction du FMI, malgré les cris d’orfraie de la Russie et de la Chine.
Au fait, son second avocat, Benjamin Brafman, n’est pas venu le voir en prison et ne s’est pas présenté à la seconde audience. La star du barreau de New York était partie précipitamment en Israël. Officiellement pour y célébrer une fête religieuse en famille. Mais pour exiger ses honoraires, Me Brafman n’a pas dû se contenter d’allumer les feux de Lag Ba’omer, mais il a dû négocier de l’aide pour son client.

Le projet Zhou

Pourquoi donc déployer des moyens hollywoodiens et bloquer le FMI durant 10 jours ? Deux réponses sont possibles, et elles sont peut-être liées. En premier lieu, le 29 mars 2009, le gouverneur de la Banque centrale chinoise Zhou Xiaochuan a remis en cause la prédominance du dollar comme monnaie de réserve. Déplorant que le projet de l’économiste John Maynard Keynes de créer une monnaie internationale (le Bancor) n’ait pas été concrétisée à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, il proposa d’utiliser les Droits de tirage spéciaux du FMI pour jouer ce rôle.
 
Capturehhbh.PNG Cédant à la pression, les États-Unis acceptent un triplement des ressources du FMI et l’émission par le FMI de Droits de tirages spéciaux (DTS) d’une valeur de 250 milliards de dollars, lors du sommet du G20 à Londres, le 2 avril 2009. Ils acceptent également le principe d’un Conseil de stabilité financière auxquels seront associés les grands États émergents.
Cette idée est discutée au sommet du G8 à L’Aquila (Italie), le 8 juillet 2009. Poussant le pion plus loin encore, la Russie proposa de ne pas se contenter d’une monnaie virtuelle, mais de l’éditer. Dmitry Medevedev, qui avait fait frapper symboliquement des prototypes de cette monnaie, posa quelques pièces sur la table. D’un côté y figuraient les visages des huit chefs d’État et de l’autre la devise en anglais « Unity in Diversity ». Le projet est soumis aux experts de la Division des Affaires économiques et sociales de l’ONU. Leur rapport, auquel participe le professeur Vladimir Popov de la New Economic School de Moscou, est étudié le 25 avril 2010 lors d’une réunion jointe du FMI et de la Banque mondiale.
Le processus devait aboutir, aujourd’hui 26 mai 2011, au sommet du G8 à Deauville (France). Le dollar aurait cessé d’être la monnaie de référence sur fond d’imminente cessation de paiement du gouvernement fédéral des États-Unis. Washington aurait renoncé au financement de son hyper-puissance militaire par la dette pour se consacrer à sa restructuration interne.
 

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Le grain de sable

Malheureusement, durant les derniers mois de ce processus, des initiatives militaires et politiques ont bouleversé ce plan. Certains États —dont la Russie et la Chine— ont été floués. L’arrestation de DSK montre que Washington était de mauvaise foi et que ses concessions ne visaient qu’à gagner du temps. Bien que le détail exact du montage imaginé par Dominique Strauss-Kahn pour créer cette nouvelle monnaie de réserve adossée aux Droits de tirages spéciaux du FMI soit secret, il apparaît que le Libye y jouait un rôle clé : à titre expérimental, c’est la Banque centrale libyenne qui la première avait décidé de fonder sa monnaie, le dinar, sur l’or et au delà sur les DTS. La chose est d’autant plus importante que la Libye dispose d’un fond souverain parmi les mieux dotés du monde (il est même un peu plus riche que celui de la Russie).
Or, en entrant en guerre contre la Libye, la France et le Royaume-Uni ont provoqué un gel théorique des avoirs non seulement de la famille Kadhafi, mais de l’État libyen. Pis, Paris et Londres ont dépêché des cadres de la banque HSBC à Benghazi pour créer une Banque centrale libyenne rebelle et tenter de s’emparer des avoirs nationaux. Sans que l’on sache si Nicolas Sarkozy et David Cameron se sont laissés emporter par l’ivresse de leur force ou ont agi sur instruction de leurs mandants à Washington, le fragile édifice élaboré par Dominique Strauss-Kahn s’est effondré.
Selon nos contacts à Tripoli, au moment de son arrestation, DSK partait à Berlin pour trouver une solution avec la chancelière Angela Merkel. Il devait ensuite partir avec un émissaire de Mme Merkel négocier avec des représentants du colonel Kadhafi —voire avec lui directement—. La signature du Guide libyen étant indispensable au déblocage de la situation. On assiste désormais à une guerre financière d’une ampleur jamais égalée : alors que la situation économique des États-Unis vacille et que le dollar pourrait devenir rapidement une monnaie de singe, l’accord conclu au G8 et avalisé au G20, mis en œuvre par le FMI en coordination avec la Banque mondiale et les milieux bancaires internationaux dont DSK était le champion, est suspendu. La domination du dollar est intacte quoique plus que jamais artificielle ; ce dollar que les États émergents voulaient relativiser, mais sur lequel le complexe militaro-industriel israélo-états-unien assoit sa puissance.
Dans ce contexte que vaut l’honneur d’un homme ?
 
                                                                             Source Komsomolskaïa Pravda ( Fédération de Russie)


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    26 juin 2009 – François de Siebenthal ... de l'administration et des marchands de machines de vote. ... Posted by François de Siebenthal at 10:53:00 ...
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  3. François de Siebenthal: Paris. Journée "création monétaire"

    desiebenthal.blogspot.com/.../paris-journee-creation-monetaire.html
    23 févr. 2012 – François de Siebenthal: Création monétaire du néant à intérêts . ... Posted by François de Siebenthal at 12:06:00 . .... Machines à voter.
La version originale de cet article étant parue dans un grand quotidien ne comprenait pas de notes de bas de page. Celles-ci ont été ajoutées par la rédaction du Réseau Voltaire pour faciliter l’approfondissement du sujet par les lecteurs.
[1] « Dominique Strauss-Kahn, l’homme de "Condi" au FMI », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 octobre 2007.
[3] « La NED, vitrine légale de la CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 octobre 2010.
[4] « Le German Marshall Fund, un reliquat de la Guerre froide ? »,Réseau Voltaire, 5 octobre 2004.
[5] « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 avril 2011.
[6] Série télévisée de Dick Wolf pour NBC, diffusée en France sous le titre New York, unité spéciale et au Québec sous le titre La Loi et l’Ordre : Crimes sexuels.
[7] « Les derniers mots de DSK avant son arrestation », par Michel Colomès, Le Point, 19 mai 2011.
[9] « Strauss-Kahn’s lawyer to Haaretz : Former IMF chief will be acquitted », par Chaim Levinson, Haaretz, 22 mai 2011.
[10] « La Chine commence à s’écarter du dollar », Réseau Voltaire, 22 mai 2009
[11] « La Russie et la Chine proposent une monnaie commune globale », Réseau Voltaire, 11 juillet 2009.
[12] « Plan de réforme du système financier international » (Extrait du rapport « World Economic and Social Survey 2010 : Retooling Global Development »), par Christina Bodouroglou, Nazrul Islam, Alex Julca, Manuel Montes, Mariangela Parra Lancourt, Vladimir Popov, Shari Spiegel et Rob Vos Réseau Voltaire, 6 juillet 2010.


http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK


Comment créer et partager les surplus:
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Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
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