samedi 8 novembre 2008

Les milliards disparus et les paradis fiscaux. Celui qui sait beaucoup sur le "SPECTRE" va mourir en prison.

Le site officiel www.swissjustice.net est censuré par la "justice" suisse en Suisse...impossible donc d'y accéder dans notre pays.
Mais si la liberté d'expression existe dans votre pays, vous devriez pouvoir y accéder.

L'auteur du site censuré qui donnait une bonne partie de la vérité est à nouveau en prison.




M. Marc Etienne Burdet, innocent en prison, détracteur des combines financières et des vraies raisons du Krach.


Il fait une grève de la faim depuis le 2 octobre. Aucune nourriture ni soutien médical. Il ne prend que des liquides sans sucre et un coca zéro calorie le soir. Pas de café vu les vomissements provoqués. Il  pèse moins que 64 Kg, alors qu'il pesait 81 kg le 2 octobre et qu'il avait déjà fait une grève de la faim de 56 jours l'année précédente. Il est très faible et au secret 23h/24h. Sa tension est de 110/90 et ses pulsations à 88. Il a eu des crampes dans un bras, ce qui n'est pas bon signe.

Il est menacé d'être amené dans les prisons genevoises, donc plus près du principal responsable, Me Mottu qui a très probablement déjà fait disparaître des dossiers du Palais de Justice genevois et s'est fait rembourser les droits de timbres sur les milliards de l'affaire Ferraye, selon un rapport officiel du Grand Conseil genevois.

CLEARSTREAM  FERRAYE,  CARNETS DE LA DGSE

Les faux listings CLEARSTREAM sont l'arbre qui cache la forêt des vrais listings de l'affaire Ferraye.
Plusieurs milliers de comptes douteux.
Recyclage d'argent noir volé au fisc notamment français et suisse.

Ce sont les mêmes intermédiaires suisses qui ont officiés dans les affaires des frégates de Taïwan, Elf, avec MM. DSK, Dumas, Sirven et Mme Christine Deviers-Joncour.
Sont témoins notamment Mme Henry, M. Bertrand, Le notaire
Me Eric de la Haye St-Hilaire, voir ci-dessous, sans oublier les avocats Mazou père et fils, etc...

Plus sur www.burdet.info et www.googleswiss.com

9 invitations aux conférences de la Vérité.

à qui le crime profite-t-il vraiment ?  Une tournée européenne exceptionnelle...

La grande manipulation, not. de la destruction des dossiers Ferraye et Enron dans la tour no 7 ( qui n'a pas été touchée par un avion) du WTC de New-York,

http://googleswiss.com/

World Trade Center
Analyse technique de la chute des 3 tours
Conférence-débat avec Richard Gage
Architecte américain membre de l'AIA

"9/11 Truth Movement", mouvement citoyen international initié par des familles de victimes du 11-Septembre qui milite pour la mise en place d'une nouvelle enquête internationale et indépendante sur cette tragédie.

Conférences à Genève le mardi 11 novembre

11.11. Uni Dufour, Rue du Général Dufour 24 à 20h00


Le jeudi 13.11. 2008 à 20h00, au cinéma Grand Action, Paris.
5 rue des écoles, 75005 Paris (Métro Cardinal Lemoine)

et à Bruxelles le 16 novembre.


Conférence-débat de l'architecte américain Richard Gage
le dimanche 16/11/08 - 15:00
à Louvain-la-Neuve (UCL) - Auditoire Montesquieu

"9/11 Blueprint for Truth, The Architecture of Destruction"
WTC – Analyse technique de la chute des 3 tours. Le rapport du NIST en question

Dans le cadre d'une tournée européenne exceptionnelle
(Londres, Madrid, Vienne, Genève, Paris, Aachen, Bruxelles/Louvain-la-Neuve, Hambourg et Berlin)
du 6 au 22.11.2008

M. Burdet enfermé pour cacher cette vérité www.burdet.info

Pourquoi la 3e tour (le WTC 7) s'est-elle effondrée le 11 septembre ?
Pour détruire des dossiers, not. UBS Enron et Ferraye...
Approche critique en appliquant la méthode scientifique
Source principale : Association des Architectes et Ingénieurs pour la Vérité sur le 11/9 - ae911truth.org

Techniques de désinformation pratiquées par les hauts financiers, vu mon expérience d'ancien banquier suisse.
Révélation pour éviter une nouvelle guerre mondiale.

Voici quelques techniques courantes utilisées par différents organes de pouvoir – publics ou privés – cherchant à occulter des vérités qui dérangent. Il est utile de garder ces concepts à l'esprit lors de la lecture d'informations relatives à des sujets controversés (ils sont nombreux) … pour autant, règle n°1, que vous sachiez même qu'ils le sont. Faites le test. Vous serez sans doute surpris de constater à quel point ces procédés se retrouvent dans les propos tenus par des instances officielles, des "experts" et par extension de nombreux médias.

Technique n°1 : évitement
Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n'est pas rapportée, elle n'existe pas et il n'y a pas lieu de s'en occuper.

Ralph Nader, candidat à la présidence des USA en 2008, n'est jamais cité.

Technique n°2 : Superficialité
N'aborder la controverse qu'en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques, éviter soigneusement les points clés de l'argumentation. Les vraies listes Clearstream ont été noyées par les fausses.

Technique n°3 : Indignation

Des comptes privés chez nous ? Impossible...
Rejeter le sujet de façon indignée ("jamais une chose pareille ne serait possible"). Jouer sur le sentiment d'incrédulité ("il y aurait eu des fuites", "ça se saurait", …).

Technique n°4 : Rumeur
Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.

Le FED, une société privée (sic) ??? C'est une légende urbaine...

Des actionnaires domiciliés en Europe ??? Impossible...

Technique n°5 : Homme de paille
Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.

Il a voulu vendre les listes, le vilain. ( ce qui n'est pas vrai...)

Technique n°6 : Messager
Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que "excentrique", "extrême-droite", "gauchiste", "terroriste", "conspirationniste", "radical", "fanatique", ou même "blonde" etc…
Technique n°7 : Biais
Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l'opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.
Technique n°8 : Confusion
Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.
Technique n°9 : Autorité
S'associer à l'autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.
Technique n°10 : Innocence
Faire l'innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l'opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d'efficacité.
Technique n°11 : Amalgame
Associer les charges de l'opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu'elles soient antérieures ou le fait d'autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.
Technique n°12 : Diviser
Diviser pour mieux régner et par extension mettre l'accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l'impression de chaos que cela procure.
Technique n°13 : Pseudo-débat
Présenter la version de l'opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.
Technique n°14 : Confession
Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n'existe pas.
Technique n°15 : Edulcorer
Utiliser des termes techniques sans contenu émotif pour décrire le problème.
Technique n°16 : Enigme
Les énigmes n'ont pas de solution. Etant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…
Technique n°17 : Solution complète
Eviter le problème en exigeant de l'opposant qu'il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.
Technique n° 18 : Omission
Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S'ils n'existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.
Technique n°19 : Sang froid
Amener l'opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.
Technique n°20 : Expertise
"You don't bite the hand that feeds you", disent les Anglais. Créer son propre groupe d'experts et le financer directement ou indirectement.
Technique n°21 : Preuve impossible
Ignorer les preuves présentées par l'opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement.
Technique n° 22 : Déni
Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d'organes de pouvoir, en les désignant comme des "sources non valides" ou "des éléments sortis de leur contexte".
Technique n°23 : Fausse preuve
Introduire des éléments contradictoires par rapport à l'argument de l'opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d'études scientifiques au protocole particulièrement étudié.
Technique n°24 : Grand Jury
Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l'état du consensus général.
Technique n°25 : Diversion et distraction
Créer l'événement ailleurs pour distraire et écarter l'attention du public.
Technique n°26: Tricheries électorales
Fausser les résultats
Technique n°27: Subliminal
Injecter du subliminal pour manipuler les cerveaux de manière invisible.

Technique n°28: La peur

Faire peur et mettre sous pression les citoyens.

Technique n°29: Sémantique

Changer le sens des mots ou utiliser des mots proches, dioxydes au lieu de dioxines par exemple.

Technique n°30: Destruction

Détruire les preuves, comme par exemple le texte "Vix pervenit" ou les doc. Enron Ferrayé UBS dans la tour no 7 du WTC

Technique n°31: Mélange

Des vérités mélangées avec de fins mensonges qui faussent tout.

Technique n°32: Politiquement correct ou langue de bois

Par respect humain et pression subtile sociale, dire et faire faire le contraire de ce que dicte la conscience.

Technique n°33: Noyer le poisson

Sur informer et noyer les citoyens de nouvelles pour leur faire perdre ses moyens.

Technique n°34: Inverser les faits

Chiffre des élections en Roumanie, pour faire gagner les communistes.

Technique n°35: Corruption

Acheter la personne ( journaliste) par de beaux salaires ou des avantages divers et subtils

Technique n°36: Vérité partielle.

Les Serbes ont utilisé des gaz ...( Sous-entendu : des "gaz de combat" ou des "chambres à gaz". En réalité, la police serbe avait dispersé une manifestation avec des gaz lacrymogènes.)

Technique n°37: Manipulation des foules et des grands nombres.

Mais imaginez que vous êtes le directeur de la filiale d'un grand groupe bancaire pour disons...la Floride, en 2005, au plus fort de la bulle immobilière.
Vous décidez d'être raisonnable, de ne pas faire courir de risques excessifs à votre banque, et de refuser de délivrer des crédits à risque à des clients ayant une capacité de remboursement insuffisante...Vous avez entièrement raison.

Seul problème : au bout de 6 mois, les résultats de votre filiale indiquent une croissance de seulement 8% de vos bénéfices, là où les dirigeants des autres filiales ont obtenu 20% par le développement de nouvelles catégories de prêts à risque.
Le PDG de votre banque vous convoque alors dans son bureau, pour vous informer qu'il vous remplace par Mr Swap, qui a réussi une croissance de 35% de ses résultats en développant une nouvelle activité « dérivés de crédit » qui semble très rentable. Vous n'avez pas suivi le sentiment de foule dominant...Dommage pour vous !

Technique n°38: Manipulation face à face, la reformulation.

Ils reformulent vos affirmations et les tordent dans leur intérêt égoïste.
Ils disent qu'ils veulent votre bien et ils l'ont, pour eux seuls...

Technique n°39: Manipulation face à face, l'écoute active.

Pour mieux vous embobiner, ils font semblant de vous aimer, pour mieux vous tondre.

Techniques n°40: Manipulation face à face ,

Le poids des mots, l'influence des gestes, le langage du corps... apprendre à utiliser les outils à votre disposition
- Utiliser la voix, le regard, l'espace
- Elucider le poids des mots et du langage
- Coordonner sa communication verbale et non verbale
- Exploiter les attitudes facilitatrices.

Techniques n°41: en groupe

Savoir écouter pour apporter des réponses adéquates
- Développer une attitude d'écoute active en situation de face à face et en groupe
- Lever les freins à une écoute de qualité :
> les filtres perceptuels
> les généralisations
> les distorsions
> les minimisations
- Poser les questions pertinentes pour aider l'autre à préciser son besoin
- Utiliser la reformulation pour lever les incompréhensions

Techniques n°42:

Mise en situation : Utilisation du questionnement
Faire face à une demande peu claire, répondre à une généralisation, avoir une communication plus factuelle...
En prenant pour base les situations particulières évoquées dans l'autodiagnostic ainsi que les problématiques rencontrées dans votre quotidien, vous serez amenés à utiliser le questionnement ouvert pour :
- replacer le problème dans son contexte
- identifier le vrai besoin
- répondre au mieux à votre interlocuteur

Techniques n°43: Analyse transactionnelle du renard libre dans le poulailler libre.

S'adapter au style de personnalité de son interlocuteur pour mieux le dévorer.
- Identifier son interlocuteur, ses préoccupations, le style de personnalité dominant
- Tenir compte du contexte
- Adapter son mode de communication au langage de l'autre

Mise en situation : Comment réagir face aux différentes personnalités
Face à une manager agressif, à un collègue pressant, à un client insistant... ces mises en situation vous permettront de comprendre, en tant qu'interface entre une multitude de personnes, comment vous devez réagir au mieux pour faciliter la communication.

Etre à l'aise en situation difficile : anticiper et faire face aux situations de conflit
- Identifier les sources de conflits, repérer les signes avant-coureurs
- Repérer les 3 conduites inefficaces : passivité, agressivité, manipulation
- Faire face au conflit : les attitudes et comportements efficaces et cupides
- Préserver les relations : exprimer ses émotions, son ressenti de manière constructive
- déterminer comment vous vous positionnez par rapport aux comportements identifiés
- quelles sont la ou les tendance(s) dominante(s) chez vous : assertivité, emportement, évitement...

Techniques n°44: Apprendre à gérer les critiques
- S'entraîner à formuler de manière assertive
- Exprimer une critique de façon constructive pour mieux noyer le poisson
- Répondre sereinement aux critiques justifiées
- Gérer les reproches agressifs de manière pertinente

S'entraîner à la discussion et s'affirmer dans la relation
- Développer son esprit d'à propos, s'entraîner à la réplique, improviser
- Prendre la parole avec aisance
- Etablir un dialogue efficace, s'exprimer sans agressivité
- Renforcer sa capacité d'influence : argumenter et convaincre
- Repérer les signaux et comportements d'adhésion ou de désapprobation

Techniques suivantes...

Les leçons de Vladimir Volkoff sur la désinformation

Intervention de Philippe Banoy

lors de la 10ième Université d'été de "Synergies Européennes", Basse-Saxe, août 2002.

 

I. Volkoff et la subversion

Vladimir Volkoff, fils d'immigrés russes en France, est principalement un romancier prolixe, qui s'est spécialisé dans le roman historique, dont les thèmes majeurs sont la Russie et la guerre d'Algérie, et dans le roman d'espionnage.

Lorsqu'il servait à l'armée, il a entendu, un jour, une conférence sur la guerre psychologique. Pour la petite histoire, il fut le seul, parmi ses camarades, à avoir apprécié ce cours. Ses compagnons tournaient ce genre d'activité en dérision. Volkoff, lui, s'est aussitôt découvert un intérêt pour ces questions.

Son héritage familial le  prédisposait à être attentif aux vicissitudes du  communisme et aux techniques mises au point par les Soviétiques en matières de manipulation. Poursuivant ses investigations, Volkoff  découvre le livre de Mucchilli, intitulé La subversion, où la guerre subversive se voit résumée en trois points:

  • 1. Démoraliser la nation adverse et désintégrer les groupes qui la composent.

  • 2. Discréditer l'autorité, ses défenseurs, ses fonctionnaires, ses notables.

  • 3. Neutraliser les masses pour empêcher toute intervention spontanée et générale en faveur de l'ordre établi, au moment choisi pour la prise non violente du pouvoir par une petite minorité. Selon cette logique, il convient d'immobiliser les masses plutôt que de les mobiliser (cf. : les révolutionnaires professionnels de Lénine, avant-garde du prolétariat).

Après le succès de son roman Le retournement, dont le thème central est l'espionnage soviétique en France, Volkoff est engagé par le SDECE pour écrire un autre roman, sur la désinformation cette fois et avec la documentation que le service avait rassemblée. Volkoff commence par réfléchir, puis accepte cette mission. Résultat: son livre intitulé Le montage. Il connaît vite un succès important. Sollicité par ses lecteurs, qui veulent savoir sur quoi repose ce livre, il publie Désinformation, arme de guerre, une anthologie de textes sur le sujet. Rappelons  que Volkoff, dans Le montage, fait référence à Sun Tzu et à l'objectif du stratège de l'antiquité chinoise : gagner la  guerre avant même de la livrer. Citations : «Dans la guerre, la meilleure politique, c'est de prendre l'Etat intact; l'anéantir n'est qu'un pis aller». «Les experts dans l'art de la guerre soumettent l'armée ennemi sans combat. Ils prennent les villes sans donner l'assaut et renversent un Etat sans opérations prolongées». «Tout l'art de la guerre est fondé sur la duperie». Sun Tzu, et à sa suite, Volkoff, formule ses commandements :

  • 1. Discréditez tout ce qui est bien dans le pays de l'adversaire.

  • 2. Impliquez les représentants des couches dirigeantes du pays adverse dans des entreprises illégales. Ebranlez leur réputation et livrez-les, le moment venu, au dédain de leurs concitoyens. 

  • 3. Répandez la discorde et les querelles entre citoyens du pays adverse.

  • 4. Excitez les jeunes contre les vieux. Ridiculisez les traditions de vos adversaires [Volkoff ajoute : Attisez la guerre entre les sexes].

  • 5. Encouragez l'hédonisme et la lassivité chez l'adversaire.

 

Comme le fait remarquer Volkoff, la subversionne peut faire surgir du néant ce type de faiblesses. Comme dans toute pensée de l'action indirecte, il faut savoir détecter, chez l'adversaire, toutes formes de faiblesse et les encourager. Tout peuple fort, en revanche, échappe à cette stratégie indirecte; il n'est pas aussi facilement victime de ces procédés.

 

2. De ce que n'est pas la désinformation

Avant d'expliquer ce que n'est pas l'information, il convient de formuler une mise en garde et de bien définir ce qu'est l'information à l'âge de la "société de l'information". Le militaire distingue l'information, d'une part, et le renseignement, d'autre part. L'information est ce qui est recueilli à l'état brut. Le renseignement, quant à lui, est passé par un triple tamis : a) l'évaluation de la source (est-elle fiable ou non fiable, est-elle connue ou inconnue, quelles sont ses orientations philosophiques, politiques, religieuses, etc.?); b) l'évaluation de l'information (est-elle crédible ou non?); c) le recoupement de l'information. Dans toute information ou pour tout renseignement, il y a un émetteur et un récepteur. Les questions qu'il faut dès lors se poser sont les suivantes : Pourquoi l'émetteur émet-il son message? Pourquoi le récepteur est-il visé par l'émetteur et pourquoi écoute-t-il son message? L'officier de renseignement, en charge du recoupement, doit savoir que chacun est marqué par sa subjectivité. Il doit pouvoir en tirer des conclusions. Ce qui nous amène à constater que l'objectivité, en ce domaine, n'existe pas. Ceux qui prétendent donner une information objective sont soit idiots soit malhonnêtes.

 

A. LA DÉSINFORMATION N'EST PAS DE LA PROPAGANDE.

Quand on fait de la propagande, on sait que c'est de la propagande. On sait qui émet et on sait qui est visé. La propagande est claire. Elle vise à convaincre en semblant s'adresser à l'intelligence mais, en réalité, elle vise les émotions.

B. LA DÉSINFORMATION N'EST PAS DE LA PUBLICITÉ.

Le but de la publicité n'est pas de tromper mais de vendre. Le mensonge n'est qu'un moyen d'influencer le consommateur. Elle s'adresse aux pulsions et à l'inconscient des gens. La propagande feint de convaincre, alors que la   publicité cherche à séduire, et son but est clair : "achetez Loca-Laco" ou "votez Clinton".

C. LA DÉSINFORMATION N'EST PAS DE L'INTOXICATION.

Elle ressemble à la désinformation puisqu'elle vise, via des informations, à tromper et à manipuler subtilement une cible. Mais l'intoxication ne vise que les chefs, pour les amener à prendre une mauvaise décision, qui doit causer leur perte.

 

3. Qu'est ce que la désinformation?

La désinformation dépend de trois paramètres:

  • 1. Elle vise l'opinion publique, sinon elle serait de l'intoxication.

  • 2. Elle emploie des moyens détournés, sinon elle serait de la propagande.

  • 3. Elle a des objectifs politiques, intérieurs ou extérieurs, sinon elle serait de la publicité.

Ce qui nous conduit à la définition suivante : la désinformation est une manipulation de l'opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés.

 

4. Comment la désinformation est-elle conçue?

Au niveau de la méthode, nous relevons une analogie avec la publicité.

  • A. On doit définir qui est le bénéficiaire de l'opération : c'est celui pour qui l'opération est montée.

  • B. On doit disposer de celui qui va réaliser l'opération : l'agent (CIA ou KGB).

  • C. On doit procéder à une étude de marché : quel message va-t-on utiliser  pour arriver au but et comment toucher la cible?
  • D. On doit déterminer les supports : la télévision, la presse, une pétition, internet, un intellectuel, etc.

  • E. On doit déterminer les relais : les "idiots utiles" et les agents payés dans les sphères de la télévision, de la presse écrite, des pages de la grande toile, les artistes, les acteurs, les écrivains, etc.

  • F. On doit déterminer les caisses de résonance : tous les individus qui, touchés par l'information fausse, la répandent en toute bonne foi, la lancent et la propagent sur un mode idéologique ou autre.

  • G. On doit déterminer la cible : elle peut être la population du pays adverse dans son ensemble; elle peut aussi viser une partie de la population (par exemple, les enseignants) voire des pays tiers (p. ex. : l'opération "swastika" à la fin des années 50, pour faire croire à une résurgence du nazisme en Allemagne).

La diabolisation est une forme de désinformation, car elle vise à détruire l'image de l'adversaire (ou de ses chefs) par des méthodes pseudo-objectives. Quelles sont-elles? Quelques exemples : a) Diffuser de faux  documents "officiels"; b) diffuser de fausses photos ou de vraies photos décontextualisées (exemples récents : un cliché de morts serbes avec une légende qui les désigne comme "kosovars"); c) fabriquer de fausses déclaration ou un montage; d) diviser les antagonistes en "bons" et en "mauvais", en donnant à ce manichéisme des airs "objectifs"; dans la foulée, on passe sous silence les crimes des "bons", et on s'abstient de toute critique à leur égard. 

 

5. Comment la désinformation se pratique-t-elle ?

  • a. On nie le(s) fait(s) ou on utilise le mode interrogatif ou dubitatif quand on les évoque. Les  formules privilégiées sont : "On dit que... mais il s'agit d'une source serbe, ou néo-nazie, ou paléo-communiste, ou...". On discrédite ainsi immédiatement l'information vraie que l'on fait passer pour peu "sûre".

  • b. On procède à l'inversion des faits.

  • c. On procède à un savant mélange de vrai et de faux.

  • d. On modifie le motif d'une action, par exemple, l'agression des Etats-Unis et de l'OTAN contre la Serbie a été présentée non pas comme une action militaire classique mais comme une "mission humanitaire". Pour l'Irak, la volonté de faire main basse sur les réserves pétrolières du pays est camouflée derrière une argumentation reposant sur le "droit international".

  • e. On modifie les circonstances ou on ne les dit pas. Ce procédé est souvent utilisé dans les informations relatives au conflit israélo-palestinien ou à la guerre civile en Irlande du Nord.

  • f. On noie l'information vraie dans un nuage d'informations sans intérêt.

  • g. On utilise la méthode de la suggestion, conjuguée au conditionnel. Exemple : "Selon nos sources, il y aurait eu des massacres...".

  • h. On accorde une part inégale à l'adversaire dans les temps consacrés à l'information. Un exemple récent : on a accordé trois minutes d'antenne à Le Pen au second tour des Présidentielles françaises du printemps 2002, ainsi qu'à Chirac, mais, avant cette distribution "égale" du temps d'antenne, on a présenté pendant vingt minutes des manifestations anti-Le Pen.

  • i. On accorde parfois la part égale en temps, en invitant les deux camps à s'exprimer : le premier camp, qui est dans les bonnes grâces des médias, est représenté par un universitaire habitué à parler sur antenne; l'autre camp, auquel les médias sont hostiles, est alors représenté par un chômeur alcoolique.

  • j. On estime que chaque camp a une part égale en responsabilité. Dans le cas du conflit israélo-palestinien, les Palestiniens lancent des pierres, les Israéliens ripostent avec des chars. Le conflit est jugé insoluble : les deux camps sont de "mauvaise volonté". Ainsi le conflit perdure au bénéfice du plus fort.

  • k. On présente l'information en ne disant que la moitié d'un fait. Exemple pris pendant la crise du Kosovo : "Les Serbes ont utilisé des gaz". Sous-entendu : des "gaz de combat" ou des "chambres à gaz". En réalité, la police serbe avait dispersé une manifestation avec des gaz lacrymogènes.

 

6. Comment réagir face à la désinformation ?

  • 1. Il faut d'abord rester modeste et ne pas prétendre simplifier à outrance des réalités complexes. L'homme libre, l'esprit autonome, pose un jugement historique (généalogique, archéologique), profond, sur les réalités politiques du monde.

  • 2. Il faut, dans tous les cas de figure, rester méfiant. Il faut systématiquement recouper les informations, s'interroger sur la plausibilité d'une information médiatique, se méfier des répétitions et des appels systématiques à l'émotion.

  • 3. Il faut s'informer soi-même, lire des ouvrages élaborés sur les peuples, les régions, les régimes, les situations incriminées dans les grands médias. Une culture personnelle solide permet de repérer immédiatement les simplifications journalistiques et médiatiques.

  • 4. Il faut lire des ouvrages et des journaux ouvertement idéologiques, non conformistes, qualifiés de "marginaux", car ils expriment des vérités autres, mettent en exergue des faits occultés par les grands consortiums médiatiques. Lire ces ouvrages et cette presse doit évidemment se faire de manière intelligente et critique, pour ne pas tomber dans des simplifications différentes et tout aussi insuffisantes.

  • 5. Il faut créer et animer des cercles alternatifs d'analyse, afin de ne pas laisser "sous le boisseau" les vérités que l'on a glânées individuellement par de bonnes lectures alternatives

  • Cas pratique

30 minutes pour décoder 2 minutes de pseudo débat télévisé (en anglais)

Analyse neurolinguistique d'une interview du professeur Kevin Barret, Université du Wisconsin

1ère partie (de 3)


2ème partie (de 3)


3ème partie (de 3)

 



Les crises, notamment financières, sont-elles sans limites ? Non

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