Sous l'intitulé « Israël et l'attaque contre Téhéran », un journaliste d'investigation américain, Brian Harring, révèle un plan d'attaque israélien de l'Iran à partir du territoire géorgien.
« … Le Colonel Anatoly Nogovitsyn, vice chef d'état major russe, a dit qu'Israël avait fourni des armes à la Georgie, dont des systèmes d'armement comprenant 8 types d'avions sans pilote et environ 100 mines anti tanks. La présence israélienne comprenait des forces spéciales de l'armée israélienne, du personnel de l'armée de l'air israélien, des agents du Mossad et d'autres groupes israéliens, dont des mercenaires, tous travaillant en complète coopération avec les forces américaines, pour entraîner et équiper les nouvelles forces armées georgiennes. En même temps, Israël se préparait à envoyer certains de ses avions de combat en Georgie sur des aéroports sud georgiens sous contrôle israélien et à les armer et les équiper pour frapper Téhéran. On doit noter que la distance de Tel Aviv à Téhéran est de 1 600 Km aller, et la distance du sud georgien est de 1149 km aller. Des réservoirs fixés sur les côtés ajoutent entre 900 et 1200 km supplémentaire à la distance à parcourir.
Les avions de l'armée de l'air israélienne prévus pour l'attaque : F-16I Sufa (Storm) avion de combat à deux places conçu et produit spécifiquement pour Israël par Lockheed Martin. Le F-16I a un poids au décollage de 23,600 kg bien plus le précédent F-16S en service dans l'armée de l'air israélienne, et peut être armé de missiles air air de longue et moyenne portée AIM-120, ou AMRAAM, et de missiles AIM-9 Sidewinder ou AGM-65 Maverick qui sont des missiles tactiques air sol (AGM) conçu pour le soutien aérien rapproché. Ces missiles sont efficaces contre une large palette de cibles tactiques, dont les blindages, les systèmes de défense anti aériens, les bateaux, les moyens de transport terrestres et les installations de stockage de carburant. Auraient été impliquées, douze unités appartenant à l'escadrille 107 de l'armée de l'air israélienne dénommée « Knights of the Orange Tail », habituellement stationnée à Hatzerin .
L'attaque aérienne du premier groupe israélien ciblait des bâtiments du gouvernement iranien où on sait que des hauts responsables iraniens travaillent habituellement, des bâtiments d'habitation de la direction politique iranienne, et tout laboratoire identifié comme effectuant un travail en lien avec le nucléaire. Un deuxième groupe devait attaquer les puits de pétrole iraniens, les pipelines et les terminaux pétroliers dans le Golfe Persique. Une fois les deux attaques terminées, les avions devaient regagner Israël ré-approvisionnés en kérosène en plein ciel par un avion cargo américain…"
Selon l'auteur de l'article, le Président G.W.Bush avait connaissance de cette attaque israélienne planifiée car il existe un «document de 2006, dont des copies portant sa signature, ont été postées sur internet et envoyées par mail«. Il affirme également que d'importants documents ont été saisi par l'armée russe lors de sa contre offensive après l'attaque meurtrière lancée par l'armée georgienne contre l'Ossétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août. Concernant ces documents saisis outre des documents fournissant des renseignements classifiés sur l'OTAN, y figureraient également des documents contenant des informations détaillées sur les pratiques de combat de l'armée israélienne. Peu de temps après le début de la guerre en Georgie et après avoir révélé la participation d'anciens militaires de l'armée israélienne à la formation de l'armée georgienne, les medias israéliens (YNET, Haaretz, JPost) se sont plaints que ces mercenaires en intervenant dans des pays étrangers où ils forment et entraînent des troupes ou des milices para militaires, bradaient les secrets de l'armée israélienne pour s'enrichir.
Dans un autre article paru le 24/08/08 et intitulé « Death from the skies », Brian Harring affirme que l'armée russe avait fait prisonniers 22 soldats georgiens à Poti dont 2 juifs yéménites qui étaient déguisés en arabes. L'un d'entre eux portait un paquet de rapports enveloppés dans du papier plastique et scotchés sur son dos. Selon lui ce paquet contenait des documents portant sur « des questions de sécurité au plus haut niveau», et «concernait le plan en cours de parquer des avions de combats israéliens à la base militaire aérienne de Mameuli , à 20 km au sud de Tbilisi et que ces avions de combats étaient prévus pour mener un raid aérien spécial contre la capitale iranienne, Téhéran. Il était prévu que 6 de ces avions seraient utilisés, 3 pour attaquer la ville elle-même et 3 pour attaquer des installations pétrolières iraniennes ciblées.»
Toujours selon Harring, « les documents israéliens saisis, tous écrits en hébreu, quand ils ont été traduits par le renseignement militaire russe le GRU ont livré des informations quelque peu différentes. Tandis qu'un vol était effectivement prévu pour attaquer différentes installations pétrolières iraniennes, le deuxième vol étai t prévu pour larguer des bombes chimiques au dessus de Téhéran. Ces bombes, conçues pour exploser à une altitude programmée, étaient remplies d'une arme biologique à l'anthrax , et celui-ci était stocké dans une boîte spécialement scellée dans les bureaux diplomatique US à Tsibili, provenant de Fort Detrick * dans le Maryland et leur expédition avait l'approbation du Président lui-même. Autre côté tordu de ce complot bizarre c'est que les avions fabriqués aux US auraient eu leurs emblèmes israéliens masqués par des emblèmes américains appliqués à la peinture à l'eau facilement effaçable lors du retour des vols en Georgie. »
Harring affirme qu'apparemment les Américains n'étaient pas au courant de la partie faux pavillon de l'opération, et que les Russes, dés qu'ils ont appris tout cela ont immédiatement prévenu leur ambassade à Téhéran.
Cette opération israélienne sous faux pavillon à partir de la Georgie peut apparaître comme le fruit d'une imagination débordante. Pourtant, il y a peu, les médias américains ont révélé que le Vice Président néo con Dick Cheney avait soumis en 2007 au Pentagone un plan pour déclencher une guerre contre l'Iran. Cette opération sous faux pavillon consistait à déguiser des soldats de la flotte américaine stationnée dans le Golfe Persique en soldats iraniens et les faire attaquer leur propre flotte à bord d'embarcations légères du type des vedettes ultra rapides utilisées par les iraniens qui patrouillent en permanence les eaux territoriales iraniennes du Golfe. Ce plan a été rejeté.
Qu'il existe une étroite coopération militaire entre la Georgie et Israël n'est plus à démontrer. Le fait que des Israéliens aient entraîné, conjointement avec les Américains, l'armée georgienne est connu. En outre, Le ministre de la défense georgien, Davit Kezerashvili, est un Israélien qui maîtrise bien l'hébreu et qui a développé des relations étroites avec l'armée israélienne, et d'ex hauts gradés qui s'enrichissent à l'étranger comme mercenaires. Le Président géorgien, Mikheil Saakachvili , aime bien Israël et la réciproque est vraie. Il y a quatre ans, Saakachvili a été fait Docteur Honoris Causa de l'Université d'Haïfa. Les liens Georgie Israël sont renforcés par la présence d'une importante communauté de georgiens en Israël même, qui y ont émigré pendant les années 90. Les relations économiques entre les deux pays sont également en plein essor. Dans cet environnement georgien politique pro américano sioniste, une opération à partir de la Georgie est plausible. On a vu comment Saakashvili, en bon élève, sait manipuler les médias, affirmer sans sourciller les mensonges les plus gros et se poser en victime, tout comme ses maîtres américano sionistes.
Cette opération sous faux pavillon était-elle faisable ?
Il suffit de regarder la carte pour constater qu'effectivement le trajet aérien Sud Georgie Téhéran est plus court que celui Tel Aviv Téhéran. Ce dernier implique l'accord formel des US pour le survol de l'Irak. Hors le haut commandement militaire américain est contre toute attaque par Israël de l'Iran et l'a fait savoir encore récemment à Tel Aviv. Le trajet Sud Georgie Iran implique le survol soit de l'Arménie soit de l'Azerbaïjian.
L'Arménie entretient des relations étroites avec l'OTAN, un centre de l'OTAN a été ouvert à Erevan, ainsi que de bonnes relations avec les USA, bien qu'elle doive également ménager l'Iran qui constitue sa seule ouverture sur le monde extérieur compte tenu de ses relations très tendues avec la Turquie et l'Azerbaïjian.
L'Azerbaïjian entretient des relations militaires avec l'OTAN et les US. Dans le cadre d'un programme conjoint avec les US de surveillance de la Caspienne, deux stations radars ont été installées dans la péninsule D'Absheron, une près de la frontière russe, l'autre près de la frontière iranienne. Un système mobile de radar du Pentagone et de l'OTAN se trouve également dans la région de Xizi à environ 80 km de Bakou. L'Azerbaïjian fournit un corridor aérien aux forces armées américaines stationnées en Afghanistan. Les Russes ont une importante station radar à Gabala. Le pays n'est pas « encerclé » comme l'Arménie et est donc bien plus indépendant vis-à-vis de l'Iran. De plus, lors des derniers conflits Armenie Azerbaïjian, la Russie et l'Iran se sont placés du côté de l'Armenie alors qu'Israël fournissait des armes à l'Azerbaïjian. La coopération économique et militaire Israël Azerbaïjian remonte au début des années 90, et s'est accélérée en 1997. Outre le développement économique des relations par le biais d'investissements israéliens soit directement soit via des sociétés turques, l'Azerbaïjian a développé une coopération étroite avec Israël (et la Turquie) en matière de sécurité et de renseignement (échange d'informations, analyse de données, dont celles fournies par les satellites israéliens). Israël a également entraîné les services de sécurité et de renseignement de ce pays. Selon certaines sources, les israéliens auraient installé des stations d'écoute le long de la mer Caspienne et de la frontière iranienne. Israël a vendu des avions de combat, de l'artillerie, des armes anti tanks et anti infanterie à l'armée d'Azerbaïjian. Néanmoins, récemment, l'Azerbaïjian s'est rapprochée de Moscou pour tenter avec son aide de résoudre le problème du Karabagh, et cherche à diversifier ses relations étrangères, et a commencé à améliorer ses relations avec Téhéran.
Des avions portant l'emblème des USA survolant l'Azerbaïjian en empruntant le corridor réservé aux forces armées américaines stationnées en Afghanistan, qui bifurquent vers l'Iran pour aller bombarder Téhéran, certaines installations iraniennes.
C'est faisable.
Et le radar russe de Gabala ? L'année dernière, l'aviation israélienne a bombardé un site syrien, dé-activant les systèmes radar de protection anti aériens de fabrication russe. L'armée de l'air israélienne s'en est vantée. Certains à l'époque y ont vu une répétition pour une attaque contre l'Iran.
Pour Brian Harring, il est clair qu'en lançant sa contre offensive contre l'armée georgienne, la Russie a sauvé la vie non seulement des Ossètes du Sud que Saakashvili avait commencé à massacrer dans la nuit du 7 au 8 août, mais probablement aussi des milliers de vies iraniennes qui auraient péri dans l'attaque de l'aviation israélienne.
*A Fort Detrick se trouvent des laboratoires militaires US soupçonnés d'être des lieux de fabrication d'armes bactériologiques, C'est là que travaillait Bruce Ivins, accusé d'être l'expéditeur de ces fameuses lettres contenant de la poudre d'anthrax ayant tué cinq personnes, de la Floride à New York , quelques semaines après les attentats du 11 septembre nécessitant l'évacuation et la décontamination des bureaux du Congrès, et déclenchant au sein de la population américaine une vague de panique hystérique. La propagande de Bush pour attaquer l'Irak en a été facilitée. Bien que l'Irak à l'époque n'ait pas été nommément accusée, un déclic de plus s'est produit dans l'opinion américaine. Une peur honteuse et tacite du « terrorisme » dans son aspect le plus imparable et le plus quotidien, l'a conduite à accepter, passivement, la lente marche vers la guerre. Ivins qui devait être inculpé, s'est « suicidé » le 29 juillet 2008, laissant en suspend toute cette histoire. Certains affirment qu'il aurait été éliminé.
Confirmation de Borchgrave
Arnaud de Borchgrave dans le Middle East Times évoque l'existence de deux bases aériennes géorgiennes mises à disposition d'Israël dans le cadre d'une attaque contre l'Iran. Il s'agissait d'un échange de bons procédés après qu'Israël eut armé et encadré l'armée géorgienne. La Géorgie est au coeur des deux axes de la stratégie atlanto-sioniste: contrôle de l'énergie mondiale et encerclement de la Russie.
03/09/2008 - Bloc-Notes
Arnaud de Borchgrave a déjà été souvent mentionné sur notre site, notamment pour des vues inhabituelles (par rapport à l'establishment médiatique US) sur les crises extérieures en cours, et parfois pour des révélations de type sensationnel. En général, Borchgrave est bien renseigné et ses interventions, si elles ne s'avèrent pas toujours à 100% exactes, mentionnent souvent certains faits inédits intéressants. En voici une de plus, de révélation, qui concerne Israël, la Géorgie et l'Iran, et lie les deux crises de l'Iran et de la Géorgie. Borchgrave donne ses informations-révélations dans un texte de UPI repris ce 3 septembre sur le site Middle East Times.
Arnaud de Borchgrave explique que la coopération des Israéliens avec les Géorgiens, notamment la formation des troupes géorgiennes, était payée par la Géorgie par la mise à disposition pour Israël de deux bases aériennes en Géorgie, à partir desquelles pourrait, ou aurait pu être lancée une attaque contre l'Iran (la proximité de la Géorgie de l'Iran rendrait en effet très avantageuse la disposition de ces bases en cas d'attaque israélienne de l'Iran).
Le texte de Borchgrave aborde d'abord la question de la coopération en général. C'est dans ce contexte qu'il mentionne la question des deux bases utilisables en cas d'attaque contre l'Iran.
«In a secret agreement between Israel and Georgia, two military airfields in southern Georgia had been earmarked for the use of Israeli fighter-bombers in the event of pre-emptive attacks against Iranian nuclear installations. This would sharply reduce the distance Israeli fighter-bombers would have to fly to hit targets in Iran. And to reach Georgian airstrips, the Israeli air force would fly over Turkey.
»The attack ordered by Saakashvili against South Ossetia the night of Aug. 7 provided the Russians the pretext for Moscow to order Special Forces to raid these Israeli facilities where some Israeli drones were reported captured. (…)
»The Tel Aviv-Tbilisi military axis appears to have been cemented at the highest levels, according to YNet, the Israeli electronic daily. But whether the IAF can still count on those air bases to launch bombing missions against Iran's nuke facilities is now in doubt.»
[« Aux termes d'un accord secret conclu entre Israël et la Géorgie, deux aérodromes du Sud de la Géorgie ont été désignés pour le décollage de bombardiers israéliens, dans l'éventualité d'attaques préemptives (israéliennes) contre des installations nucléaires iraniennes.. Cela aurait la vertu de réduire considérablement la distance que les bombardiers israéliens auraient eu à couvrir avant de pouvoir frapper leur cible en Iran. Ajoutons que, pour atteindre l'espace aérien géorgien, l'armée de l'air israélienne survolerait la Turquie.
L'attaque contre l'Ossétie du Sud ordonnée par Saakashvili dans la nuit du 7 août a donné aux Russes un prétexte qui leur a permis d'ordonner aux Forces Spéciales (russes) d'investir ces installations israéliennes, dans lesquelles un certain nombre de drones israéliennes auraient été saisis.
L'axe Tel Aviv-Tbilissi semble avoir été cimenté aux plus hauts niveaux, selon le quotidien en ligne israélien, YNet. Mais que l'aviation israélienne puisse toujours compter sur ces bases aériennes pour lancer des raids de bombardement contre les installations nucléaires iraniennes est désormais mis en doute »]
Borchgrave donne donc également de très nombreux détails sur la coopération entre la Géorgie et Israël, qui a commencé il y a 7 ans. Certains de ces détails ne sont pas inédits et cet aspect de ses révélations est moins impressionnant, quoique très utile dans le détail. Les précisions qu'il donne sur les raisons de l'échec de Saakachvili, notamment par des faiblesses US au niveau du renseignement et la pénétration des Géorgiens par des agents doubles russes, sont par contre très révélatrices. On a la confirmation que Saakachvili se croyait assuré d'un soutien total des USA, comme si la Géorgie était l'"Israël du Caucase". (Détail amusant que rapporte Borchgrave, citant le Jerusalem Post, la réponse israélienne à l'ambassadeur géorgien demandant, après l'échec de l'attaque géorgienne, que Tel Aviv exerce des pressions sur Moscou : «…the Georgian was told "the address for that type of pressure is Washington."»)
«That Russia assessed these Israeli training missions as U.S.-approved is a given. The United States was also handicapped by a shortage of spy-in-the-sky satellite capability, already overextended by the Iraq and Afghan wars. Neither U.S. nor Georgian intelligence knew Russian forces were ready with an immediate and massive response to the Georgian attack Moscow knew was coming. Russian double agents ostensibly working for Georgia most probably egged on the military fantasies of the impetuous Saakashvili's "surprise attack" plans.
»Saakashvili was convinced that by sending 2,000 of his soldiers to serve in Iraq (who were immediately flown home by the United States when Russia launched a massive counterattack into Georgia), he would be rewarded for his loyalty. He could not believe President Bush, a personal friend, would leave him in the lurch. Georgia, as Saakashvili saw his country's role, was the "Israel of the Caucasus."»
[« Saakashvili était convaincu qu'en envoyant 2 000 de ses soldats en Irak (lesquels soldats furent immédiatement rapatriés par la voie des airs par les Etats-Unis après que la Russie eut lancé une contre-attaque massive contre la Géorgie ), il serait récompensé de sa loyauté. Il ne pouvait imaginer que le président Bush, un ami personnel, l'aurait laissé dans la merde. La Géorgie, selon la vision que Saakashvili avait de son pays, était l'« Israël du Caucase ».]
Si les révélations de Borchgrave sont confirmées, ou si on leur accorde quelque crédit, comme c'est plus probable, la vision réaliste de la crise géorgienne prend une autre dimension. Elle propose une vision d'une affaire géorgienne inextricablement liée aux intrigues sans nombre des axes militaro-industriels USA-Israël, avec implication plus ou moins assurée dans un possible conflit avec l'Iran. La question de l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN, et à l'UE pendant qu'on y est, prend une allure cocasse et grandguignolesque à force d'intrigues et de complications absolument incontrôlables. La rhétorique vertueuse de l'"Ouest" à l'égard de la Géorgie va être de plus en plus difficile à soutenir et la diplomatie européenne de plus en plus confrontée aux combines déstructurantes des groupes plus ou moins contrôlés aux USA et en Israël.
En attendant, l'usage des bases géorgiennes par Israël, si bases il y a effectivement, devient, avec la présence russe, complètement aléatoire. Peut-être, un jour pas si lointain, certains Européens ne seront pas mécontents qu'il y ait des troupes russes maintenues sur les bordures du territoire géorgien ; et la rhétorique russe anti-Saakachvili acquiert dans ce cas d'autant plus de poids. Certaines explications secrètes entre la Russie et Israël, – Israël ayant beaucoup d'intérêts à ne pas se brouiller avec la Russie, qui pourrait armer efficacement l'Iran et la Syrie, – ne doivent pas manquer de piquant.
Mis en ligne le 2 septembre 2008 à 09H38
GUELENDJIK, 5 septembre - RIA Novosti. La Russie est déterminée à poursuivre la coopération avec l'Iran dans les domaines militaire et énergétique, a déclaré vendredi un haut responsable russe interrogé par la presse en marge du salon de l'hydraviation à Guelendjik, dans le sud de la Russie.
"Nous avons investi beaucoup d'argent (en Iran), nous avons un grand avenir, et nous voulons récupérer notre argent, même si certains s'y opposent", a affirmé Mikhaïl Zavali, directeur de projet de l'exportateur officiel d'armes russe Rosoboronexport, faisant apparemment allusion aux Etats-Unis.
La Russie, qui souhaite renforcer sa présence dans la région, est en train de construire la centrale nucléaire de Bouchehr en Iran, malgré l'opposition de Washington.
La femme est, comme toujours, l'avenir de l'homme, et réciproquement.
Si qua fata sinant...:-)
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