Extrait du blog de M. Bruno Fay
Denis Robert fait partie de ces trop rares reporters qui ont donné, qui donnent et qui donneront encore demain un sens à l'expression "journalisme d'investigation". ....
Malheureusement, des pots-de-vin entre amis politiques aux Révélation$ fracassantes sur le fonctionnement de Clearstream et consort, pendant que Denis Robert jette l'éponge, les affaires continuent.
C'est sûr, quelqu'un d'autre rouvrira un jour la boîte noire…
Voir et surtout lire les commentaires du film ci-dessous...
TOUS FICHÉS PAR LES ETATS AUX ORDRES DES BANQUES ET DES SOCIéTéS SECRèTES !
Caméras de surveillance, biométrie, puce RFID greffée sous la peau…
Orwell, c'est un fait ne s'écrit plus au futur, il se conjugue au présent,
aidé en cela par un « après 11 septembre » qui a largement repoussé
les limites de ce que notre liberté peut supporter au nom de la sécurité.
étiquetés, localisés, surveillés…par des technologies aussi invisibles
qu'envahissantes…la demande de protection, relayée, voire suscitée
par le politique, rejoint les intérêts d'une industrie qui a beau jeu de
présenter comme « services » une traçabilité qui à court ou à moyen
terme, pourrait, si elle n'est pas encadrée par un arsenal législatif
solide mettre en danger nos libertés. A fortiori quand des pays non
démocratiques les utilisent.
Dictature du contrôle pour les uns… traçabilité réconfortante pour les
autres.
Idéalisées par certains… jugées liberticides, intrusives jusqu'à s'incruster
dans nos propres chairs par d'autres...ces nouvelles technologies
sont au propre comme au figuré vissées au coeur des interrogations
de ce siècle naissant : celles d'un monde hanté par la
protection.
Ferons-nous de ces technologies un passeport vers un monde
meilleur ou en serons-nous les victimes ? Jusqu'où notre désir de
sécurité peut il conduire ? Le citoyen lambda deviendra t-il le suspect
lambda ?
Qui surveille ? Et surveillera les surveillants ?
Autant de questions auxquelles cette soirée propose de répondre
à partir d'exemples concrets qui dessinent parfois un quotidien en
trompe l'oeil.
- Total Contrôle : un documentaire de 52 minutes de Bruno Fay, Xavier Muntz et Etienne Labroue :
Depuis les attentats du 11 septembre, la lutte contre le terrorisme s'est imposée comme la priorité du monde occidental. Une dérive sécuritaire qui se traduit par la mise en oeuvre de nouvelles technologies de surveillance. La traçabilité sur internet, le contrôle à distance, la biométrie, les puces RFID et la géolocalisation s'installent progressivement dans nos vies quotidiennes. Souvent sans le savoir, nous avons déjà sacrifié une partie de notre vie privée, de nos libertés individuelles. Demain, nous serons tous fichés, tracés, enregistrés, pucés… Mais s'il ne s'agissait finalement que d'une illusion sécuritaire ? Et si ces nouvelles technologies, au contraire de nous protéger, ne nous rendaient pas plus fragiles face au crime organisé et au terrorisme ? Notre volonté absolue de tout savoir, de tout contrôler, ne risque-t-elle pas de nous conduire vers un totalitarisme d'un nouveau genre ? Que se passerait-il si les armes que nous mettons en place se retournaient contre nous ? Grandeurs, doutes et paradoxes d'une fuite en avant technlogique.
- Résistants.com : un documentaire de 26 minutes de Bruno Fay, Stéphane Horel, Xavier Muntz et David Carr-Brown :
Des artistes, des collectifs, des fondations, des scientifiques émergent un peu partout sur le globe pour dénoncer les risques d'atteinte aux libertés individuelles. Ils forment un étrange univers composé d'altermondialistes, d'anarchistes rodés à la désobéissance civile, de jeunes hackers de génie fascinés par les défis technologiques, de paranos convaincus de l'existence d'un complot mondial… Unis dans un même front contre les moyens de traçage et de fichage, ils sont les nouveaux résistants. Ils se battent ensemble, contre un ennemi commun. Mais chacun avec ses méthodes, ses armes. L'Empire citoyen contre-attaque !
- Big Brother City : un documentaire de 26 minutes de Bruno Fay, Xavier Muntz et David Carr-Brown :
Avec plus de 4 millions de caméras en activité, soit une pour quatorze habitants, la Grande-Bretagne est aujourd'hui le pays dont les citoyens sont le plus surveillés au monde. Duncan Campbell, journaliste indépendant et auteur d'un rapport sur le système d'écoute Echelon (élaboré par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande pour intercepter les communications), fait découvrir la dimension orwellienne de la capitale britannique, véritable laboratoire des technologies de contrôle.
Documentaire de Bruno Fay, Xavier Muntz et Etienne Labroue
Coproduction : ARTE France / Novaprod OWL
( France – 2007 – 52mn)
Demain, nous serons tous fichés, tracés, voire "pucés". Déjà la
cybersurveillance est en marche et les milices du Net prolifèrent.
Illusion sécuritaire ?
Ce documentaire mesure les risques et paradoxes d'une fuite en
avant technologique.
Des experts en nouvelles technologies dressent un panorama inquiétant des dispositifs
de surveillance mis en oeuvre de Pékin à Paris, en passant par Tunis ou
Berlin, avec des outils de traçage et d'identification sans cesse plus perfectionnés
et plus nombreux. La mode est aux virus et aux logiciels intrusifs qui prennent
le contrôle des ordinateurs ou des webcam pour épier l'usager jusque dans son
intimité, chez lui ou sur son lieu de travail. Si le "contrôle total" existe déjà en matière
d'informatique, la biométrie gagne aussi de plus en plus d'entreprises et de
collectivités comme les hôpitaux, les écoles, les mairies. Les syndicats dénoncent
un "flicage" généralisé et relèvent l'apparition de nouvelles pathologies liées au
stress et à la surveillance permanente. De son côté, la révolution RFID (identification
par radiofréquences) est en marche: en Europe et en Amérique, les implants
de puce dans le corps humain se multiplient. À Mexico, un millier de personnes
ont sauté le pas, essentiellement pour des raisons médicales. Un spécialiste de
la géolocalisation évoque les applications prochaines où l'on combinera la puce
avec un émetteur GPS ou les réseaux wi-fi pour localiser en temps réel un objet ou une personne…
Ce documentaire met efficacement en perspective le prix que nous risquons de payer
pour une sécurité en partie illusoire.
Résistants.com
Enquête de Bruno Fay, Stéphane Horel, Xavier Muntz et David Carr-Brown
Coproduction : ARTE France / Novaprod OWL
( France – 2007 – 27mn)
Petit tour du monde des collectifs citoyens qui, de plus en plus,
tentent d'unir leurs forces pour défendre les libertés individuelles.
L'Empire citoyen contre-attaque !
Des associations, des collectifs, des fondations émergent un peu partout à travers
le monde pour dénoncer les risques d'atteinte aux libertés individuelles. Unis dans
leur opposition aux nouveaux moyens de traçage et defichage, ils forment un étrange
univers composé d'altermondialistes, d'anarchistes rodés à la désobéissance
civile, de vieux hippies libertaires, de jeunes hackers de génie... À Paris, le collectif
"Souriez vous êtes filmés" s'est donné comme but le retrait des caméras de vidéosurveillance
; à Berlin, les "hacktivistes" du groupe Quintessenz montrent comment
pirater les réseaux de la police ; à Los Angeles, Ian Clarke a inventé le Freenet, une
Toile cryptée et anonyme…
Big Brother City
Enquête de Bruno Fay, Xavier Muntz et David Carr-Brown
Coproduction : ARTE France / Novaprod OWL
( France – 2007 – 27mn)
Une visite guidée et critique de Londres, capitale mondiale de la
surveillance tous azimuts.
Avec plus de 4 millions de caméras en activité, soit une pour quatorze habitants,
la Grande-Bretagne est aujourd'hui le pays dont les citoyens sont le plus surveillés
au monde. Duncan Campbell, journaliste indépendant et auteur d'un rapport sur le
système d'écoute Echelon (élaboré par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada,
l'Australie et la Nouvelle-Zélande pour intercepter les communications), fait découvrir
la dimension orwellienne de la capitale britannique, véritable laboratoire des
technologies de contrôle.
Contact presse
Rima Matta : 01 55 00 72 90 / r-matta@artefrance.fr
ARTE France / Direction de la Communication
8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Plus d'infos sur www.arte.tv
Financement occulte des partis : le fils caché de la République
"Nous reconnaissons que nous avons nous-même, au RPR, utilisé les mêmes moyens que les autres", "tout le monde savait", "c'est une vérité que tout le monde connaît"… De Philippe Devedjian à Nicolas Sarkozy, en passant par l'ancien directeur de cabinet d'Alain Juppé au RPR, le financement occulte des partis politiques est désormais une réalité incontestable. A moins de prendre les citoyens pour des gogos, aucun homme politique, de droite comme de gauche, ne peut sérieusement soutenir qu'il n'y a jamais eu d'emplois fictifs, de commissions occultes ou de fausses factures. Alain Juppé déclarait lui-même il y a trois ans : "tout le monde sait bien que, jusque dans le début des années 90, le financement de la vie politique se déroulait en dehors de toute règle". La page est-elle tournée pour autant ?
A quelques exceptions notables près, telles que la condamnation d'Henri Emmanuelli, rares sont les hommes politiques à avoir été condamnés dans une affaire de financement occulte. Quand les instructions ne s'enlisent pas dans d'interminables batailles de procédures, elles se terminent souvent devant les tribunaux par des relaxes ou des condamnations de pure forme. Dans l'amnésie aussi. Devant les juges, lorsqu'ils ne rejettent pas la responsabilité sur l'un de leurs anciens compagnons, les hommes politiques entonnent à chaque fois le même refrain. : rien vu, rien su, rien entendu. Plusieurs centaines de millions d'euros sont sortis des caisses sans que l'on soit encore aujourd'hui capable d'en déterminer les destinataires. Sans qu'aucun homme politique n'ait le courage de reconnaître sa participation personnelle à un système délictueux. Tout le monde est coupable mais personne n'est responsable. Confronté à la réalité, ce principe ne résiste à aucune comparaison. Oui Monsieur le juge, j'étais dans la voiture lorsque mes amis ont braqué la banque, mais je ne suis absolument pas responsable… Oui Monsieur le juge, je savais que la société Enron détournait des milliards de dollars, j'étais l'un de ses dirigeants mais je ne suis en rien responsable…
En septembre 2000, à l'occasion de la sortie sur nos écrans de télévision des déclarations posthumes et fracassantes de Jean-Claude Méry sur le financement présumé occulte du RPR, l'idée d'une amnistie générale est revenue sur le tapis. A l'initiative du parti néo-gaulliste, plusieurs ténors de la vie politique s'étaient publiquement exprimés pour réclamer la fin des affaires. La gauche y a aussitôt vu "un piège grossier" tendu par le RPR, une diversion pour faire oublier les turpitudes de la Mairie de Paris à la grande époque Chirac. Au moment où 70 % des Français se déclarait favorables à l'audition du chef de l'Etat par la justice, l'Elysée a finalement été obligé de mettre un terme à un débat biaisé qui aurait néanmoins pu être intéressant. Aujourd'hui, à la veille d'une année électorale charnière, la question reste cependant plus que jamais d'actualité. Purger le passé est une nécessité vitale pour notre démocratie si nous ne voulons pas assister, impuissants, à de nouveaux records d'abstentions de pair avec une montée de l'extrême-droite. Seulement trois alternatives semblent s'offrir désormais à la classe politique : la voie législative, judiciaire ou politique.
La voie législative consisterait à voter une loi d'amnistie générale et à tirer un trait sur le passé. Depuis 1988, les lois d'amnistie successives nous ont malheureusement montré leurs limites et n'ont fait que renforcer la défiance des citoyens qui n'apprécient guère cette forme d'autoblanchiement. De surcroît, ce serait nier les victimes bien réels de la corruption. L'avocat de la Ville de Paris a ainsi récemment estimé devant le tribunal de Nanterre que les seuls emplois présumés fictifs du RPR relevant de la Mairie de Paris auraient couté plus d'1 million d'euros aux contribuables parisiens. Des calculs similaires dans l'ensemble des affaires de financement occulte nous mèneraient probablement à porter un autre regard sur les conséquences directes du financement occulte des partis sur le quotidien des citoyens-contribuables.
La voie judiciaire maintenant. D'apparence plus simple, elle est sans doute la plus complexe car elle renvoie à l'organisation même de notre République. "Laissons la justice faire son travail", entend on régulièrement. Encore faudrait-il qu'elle en ait les moyens. L'indépendance des magistrats n'est toujours pas inscrite dans notre Constitution et aucun élément ne nous permet raisonnablement de penser que les hommes politiques accepteront volontiers de tout dire devant les juges, voire de devancer les interrogations de la justice en sollicitant spontanément leur audition. Si l'opération "mains propres" en Italie a donné des résultats intéressants, du moins dans un premier temps, elle le doit en particulier à des magistrats spécialisés et courageux, à une forte volonté politique et à la mise en place d'un statut de repenti favorable à la recherche de la vérité. En France, ce serait illusoire de croire que le financement des partis politiques pourrait se régler dans les prétoires sans modifier en profondeur la Constitution et le Code pénal.
Reste la solution politique, le grand déballage. Pourquoi ne pas imaginer une commission d'enquête indépendante et publique interrogeant dans la transparence chaque responsable politique, un par un, sans risque de poursuites pénales ? Cette procédure serait certainement brutale car elle lèverait le voile sur des pratiques parfois mafieuses mettant en cause des hommes d'Etat de premier plan, mais elle aurait l'indéniable mérite de crever enfin l'abcès. Ne nous leurrons pas, il s'agirait là d'un séisme républicain qui déboucherait inéluctablement sur un renouvellement en profondeur de la classe politique. Aux condamnations pénales se subsbtitueraient alors des condamnations électorales. Faut-il pour autant craindre une montée de l'extrême-droite ? Celle-ci fait de la corruption son fond de commerce et en l'absence d'un programme politique crédible, elle perdrait de fait son argument principal du "tous pourris".
Aucune solution ne paraît a priori satisfaisante. Redonner confiance aux citoyens dans les partis démocratiques est une urgence. Les partis politiques pourraient d'ores et déjà commencer par refuser de présenter des candidats condamnés pour des faits de délinquance financière. Il est temps d'ouvrir le débat.
* Bruno Fay et Laurent Ollivier sont les auteurs du Casier Judiciaire de la République (Ramsay, 2002),
Une constante, des réseaux pédophiles de financiers.
--
Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal
Invitation:
http://www.monetary.org/2008schedule.html
http://dandelionsalad.wordpress.com/2008/08/27/democrats-in-denver-should-skip-one-of-their-parties-read-the-american-monetary-act-by-richard-c-cook/
http://www.iousathemovie.com/
www.michaeljournal.org
http://www.versdemain.org/
http://desiebenthal.blogspot.com/
http://ferraye.blogspot.com/
www.de-siebenthal.com
skype siebenthal
00 41 21 652 54 83
021 652 55 03
FAX: 652 54 11
CCP 10-35366-2
Présent :
La femme est, comme toujours, l'avenir de l'homme, et réciproquement. Si qua fata sinant...:-)
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv
www.suisse-plus.com
http://www.non-tridel-dioxines.com/
http://www.m-c-s.ch/ et
www.pavie.ch/mobile
www.pavie.ch
http://ktotv.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire