jeudi 8 avril 2010

Robotique: un dividende à chacun, de sa conception à sa mort.

...
 - Il faut que le pouvoir de créer, d'administrer, de contrôler la monnaie et le crédit, ne soit plus le monopole du système bancaire qui, nationalisé ou non, a opéré jusqu'ici exclusivement pour son profit en tant que système, en marge de la collectivité et de l'État, et, à un moindre degré, pour le profit de ceux qui dépendent de lui pour leurs crédits et sont le plus aptes à le servir.
 - Il faut que ce pouvoir de créer, d'administrer, de contrôler le crédit et l'argent, sous sa nouvelle forme de représentation, soit désormais le privilège exclusif d'un organisme national de l'État lui-même - le système bancaire étant réduit au rôle d'agent de cet organisme.
 - C'est l'État lui-même (par cet organisme) qui doit créer son propre crédit et les moyens de paiement nécessaires pour payer les services rendus par ceux des citoyens qu'il emploie: ces services, en effet, sont une production qui, au même titre que la production privée d'autres biens et services, constitue aussi un actif de la nation - non pas une dette.
 - Puisque l'argent ne doit en aucune façon être une marchandise, mais la simple représentation des valeurs créées ou à créer, un État souverain et réellement indépendant n'emprunte jamais. Il n'emprunte ni de ses citoyens ni de l'extérieur. Cela n'aurait aucun sens. L'État, créateur de la représentation des valeurs des biens et services produits ou à produire, comptable de la consommation et des réalités physiques de toute la vie économique nationale, ne prélève ni impôt ni taxe, ni intérêt. Il supplée, au contraire, à l'insuffisance des salaires et revenus, insuffisance nécessairement croissante avec tout avancement des techniques; et il satisfait à la demande réelle pour réaliser l'équitable répartition des avantages résultant de l'association humaine, dont chaque individu est, à un titre égal, l'héritier-

Par M. Serra dans credit-social - Publié dans : réforme


Avec mes meilleures salutations et voeux pour de belles fêtes de Pâques.

François de Siebenthal

www.familiaplus.com

Aucun commentaire: