VACCINS ET ETHIQUE. Une instruction doctrinale rejette toutes les pratiques qui comportent la manipulation et la destruction d'embryons, notamment dans leur large utilisation pour en faire des vaccins ( sic ).
Les énormes progrès réalisés par les sciences biomédicales ces dernières années inquiètent le Vatican. Surtout ceux qui touchent à la manipulation des embryons. De nouvelles questions de bioéthique sont apparues depuis la publication en 1987 de l'Instruction Donum vitae, qui abordait entre autres le sujet de la fécondation in vitro. Aussi la Congrégation pour la doctrine de la foi a-t-elle jugé nécessaire d'y répondre au moyen d'une nouvelle instruction, nommée Dignitas personae (dignité de la personne), rendue publique vendredi.
Approuvé par le pape, ce document estime que certains représentants des sciences médicales «considèrent le développement croissant des technologies biomédicales dans une perspective essentiellement eugénique». L'instruction répète donc que l'embryon doit être traité comme une personne. Elle réitère également la condamnation de la fécondation in vitro, et rejette toutes les propositions thérapeutiques comportant la manipulation de l'embryon.
Il n'y a rien de véritablement nouveau dans cette instruction, adressée «aux fidèles et à tous ceux qui cherchent la vérité». Le Vatican a déjà condamné à plusieurs reprises l'utilisation thérapeutique des cellules souches d'embryons, le clonage – qu'il soit reproductif ou thérapeutique -, les tentatives d'hybridation, etc. Mais au vu de la rapidité des changements, des évêques et des institutions catholiques ont manifesté le besoin d'avoir un document de référence. Dignitas vitae est donc une mise à jour de Donum vitae. Sa rédaction a demandé quatre ans de travail.
L'instruction pose comme principe fondamental que «la dignité de la personne doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle.» Elle commence par évoquer les aspects anthropologiques, théologiques et éthiques de la vie et de la procréation humaine. Ainsi, pour le Vatican, une procréation responsable ne peut advenir que dans le cadre du mariage entre un homme et une femme. Cependant, même si cette condition est réalisée, tout n'est pas permis, dit le texte. L'Eglise catholique refuse ainsi toujours la fécondation in vitro, car cette technique implique «l'élimination volontairement acceptée d'un nombre conséquent d'embryons». De plus, la dissociation entre la procréation et l'acte sexuel est inacceptable pour elle. Pour cette même raison, le Vatican rejette aussi l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes, qui «instaure une domination de la technique sur l'origine et la destinée de la personne humaine».
Le document désapprouve les méthodes utilisées pour améliorer le taux de réussite des techniques de procréation in vitro, comme la congélation d'embryons et d'ovocytes. Le diagnostic préimplantatoire est considéré comme l'expression «d'une mentalité eugénique», dans la mesure où il «vise en réalité une sélection qualitative (ndlr: des embryons) avec pour conséquence la destruction» d'autres embryons. L'instruction s'en prend aussi aux nouvelles formes de contraception que sont la pilule du lendemain et la RU 486, car elle y voit un «péché d'avortement».
Enfin, dans une troisième partie, le document condamne sévèrement les thérapies comportant la manipulation d'embryons. Le clonage thérapeutique est assimilé à un meurtre, car il consiste à «créer des embryons dans le but de les supprimer». Et comme le prélèvement de cellules souches d'un embryon implique sa destruction, il est jugé «illicite».
Le Vatican publie ce document alors que de nombreux pays ont déjà légalisé certaines techniques condamnées. La Conférence des évêques suisses a salué l'instruction, «spécialement d'actualité en Suisse, où l'on discute la nouvelle loi fédérale relative à la recherche sur l'être humain et l'éventuelle suppression de l'interdiction du diagnostic préimplantatoire (DPI). Le document du Vatican montre que dans différents secteurs de la médecine reproductive on brave la dignité inhérente à tout être humain par l'instrumentalisation, voire la destruction d'embryons, comme cela arrive dans le cadre du DPI.»
Samedi, 13 décembre 2008
Adjuvants toxiques et mortels, des milliers de fausse-couches.
Le Vatican reconnaît la dignité de personne à l'embryon
Le Vatican a présenté vendredi 12 décembre une nouvelle instruction, "Dignitas personae", publiée par la Congrégation pour la doctrine de la foi, « sur certaines questions de bioéthique »
La dignité de la personne. Le titre même de l'instruction publiée vendredi 12 décembre par la Congrégation pour la doctrine de la foi en résume clairement le contenu, exposé dès la première phrase : « La dignité de la personne doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle ». Dire cela « va plus loin que ce qu'affirmaient les précédents documents de l'Église », a souligné vendredi devant la presse Mgr Rino Fisichella, président de l'Académie pontificale pour la vie : « En reconnaissant cette dignité, on dit implicitement que l'être humain est une personne, dès sa conception. »
Mais la « dignité » reste un concept éthique et non philosophique : « Dans un document doctrinal, poursuit l'évêque théologien italien, on ne peut aller jusqu'à reconnaître explicitement à l'embryon le statut même de personne, car cela ferait entrer dans un champ de conséquences juridiques trop importantes. » La Déclaration universelle des droits de l'homme, par exemple, reconnaît la dignité de personne à partir de la naissance. Selon nos informations, le débat a été particulièrement nourri sur ce point, et tranché au plus haut niveau, c'est-à-dire par le pape.
Voilà six ans que la Congrégation pour la doctrine de la foi, en lien avec l'Académie pontificale pour la vie, travaille à ce document. Il s'agissait, explique l'un de ses auteurs, le P. Réal Tremblay, « de prendre le temps de réfléchir à froid à toute une série de découvertes médicales et aux questions éthiques qu'elles posent ». En effet, il arrive à Rome un nombre incalculable de demandes sur ces sujets, en particulier d'Amérique du Nord, depuis dix ans. Le dernier document magistériel datant de 1987 ('Donum vitæ'), il a paru nécessaire de l'actualiser, en prenant en compte les découvertes les plus récentes, comme le clonage ou l'utilisation de cellules souches.
« Promouvoir la formation des consciences »
Comment est fondée cette dignité de l'embryon humain ? Dignitas personæ – qui s'adresse « aux fidèles et à tous ceux qui cherchent la vérité » – prend un soin particulier à justifier cette position, dans une première partie anthropologique, à la lumière de deux grands axes, la raison (loi naturelle) et la foi. Ce qui fait dire que « la réalité de l'être humain, tout au long de son existence avant et après sa naissance, ne permet d'affirmer ni un changement de nature, ni une gradation de la valeur morale, car il possède une pleine qualification anthropologique et éthique ». Autre grand principe, l'importance d'une relation homme-femme responsable : « La vie provient d'un acte qui exprime l'amour réciproque entre l'homme et la femme. »De là découle le jugement moral de l'Église catholique à propos de la procréation (seconde partie de l'instruction) et des manipulations autour de l'embryon (troisième partie). « Sans doute ce texte sera-t-il accusé de contenir trop d'interdits », déplorait vendredi Mgr Luis Ladaria Ferrer, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Le document s'efforce cependant d'opérer un travail pédagogique pour analyser chaque geste médical, afin d'en éclairer les conséquences éthiques. Il prend alors le risque d'aller parfois très en détail sur telle ou telle question (par exemple les moyens de remédier à l'infertilité), d'une manière quasi casuistique. Mais l'objectif, affirme Mgr Ladaria, reste de « promouvoir la formation des consciences ».
Dignitas personæ s'oppose à la fécondation in vitro
Concernant la procréation, le document approuve toutes les techniques pour lutter contre l'infertilité dans la mesure où elles visent à éliminer les obstacles à la fécondité naturelle, « lorsqu'elles aident l'acte conjugal pour en faciliter l'accomplissement ». En revanche, tout comme 'Donum vitae', 'Dignitas personæ' s'oppose à la fécondation in vitro, même homologue (faite à partir des gamètes des époux). L'interdiction résulte non seulement du fait qu'une telle fécondation provoque la destruction d'embryons surnuméraires ou présentant des défauts mais, plus fondamentalement, de ce que « elle réalise une totale dissociation entre la procréation et l'acte conjugal ».Même réprobation concernant le diagnostic préimplantatoire, qui « vise en réalité une sélection qualitative avec pour conséquence la destruction d'embryon ». Ou encore les nouvelles formes d'interception et de contragestion, qui agissent après la fécondation (pilule du lendemain et RU 486).
Opposition de principe au clonage et à l'utilisation de cellules souches
La dernière partie, portant sur les manipulations autour de l'embryon et de la thérapie génique, concerne des découvertes souvent présentées comme les plus prometteuses pour guérir certaines maladies. Mais, rappelle la Congrégation pour la doctrine de la foi, dans certains cas « la recherche ne se place pas véritablement au service de l'humanité, mais passe en effet par la suppression de vies humaines qui ont une égale dignité par rapport aux autres personnes humains et aux chercheurs eux-mêmes ». D'où son opposition de principe au clonage – même thérapeutique – et à l'utilisation de cellules souches.
En revanche, Dignitas personæ n'ignore pas les espoirs médicaux et encourage la thérapie génique lorsqu'elle ne modifie pas le patrimoine génétique à transmettre. L'instruction romaine ne fait pas non plus l'impasse sur des cas extrêmes concernant l'utilisation du « matériel biologique » humain. Même si elle est « d'origine illicite » aux yeux de l'Église, elle est acceptable pour des parents lorsqu'il s'agit d'un vaccin pouvant sauver la vie de leurs enfants.
Isabelle DE GAULMYN
Joseph & Michel Ferraye pour Sa Justice - http://ferraye.blogspot.com/ Publié le 13/11/2009 Lire la suite de l'article sur Joseph & Michel Ferraye pour Sa JusticeVoir la vidéo sur mooveOn lié à Adjuvants toxiques et mortels, des milliers de fausse-couches.Partager |
Baxter et centres de vaccination : pas d'obligation de vaccin ?
Adjuvants toxiques et mortels, des milliers de fausse-couches.
Vaccins au Mercure, au formaldehyde, au polysorbate 80 (associé avec l'infertilité), au *triton X100 (un très fort détergent et abortif), au phenoxyethanol (anti-gel toxique interdit à la consommation ) etc...
Embryon et vaccin: condamnation du Vatican
12/12/2008 |
Le Vatican a condamné aujourd'hui dans un texte doctrinal les nouvelles techniques médicales ou scientifiques portant atteinte d'une manière ou d'une autre à l'embryon, considéré comme "un être humain". Le clonage humain, l'utilisation thérapeutique des cellules souches embryonnaires, la fabrication de vaccins à partir de cellules d'embryons sont ainsi considérées comme illicites.
L'instruction du Vatican intitulée "dignitas personae" (dignité de la personne) réitère aussi l'interdiction par l'Eglise catholique de la procréation assistée par fécondation in-vitro. Elle s'oppose également à la pilule du lendemain, au stérilet ou à la pilule abortive (RU 486), des formes de contraception qui entrent "dans la catégorie du péché d'avortement".
Ce document est une mise à jour de l'instruction "donum vitae" (le don de la vie) datant de 1987, qui appelait déjà à respecter dans l'embryon humain la "dignité" à laquelle toute personne a droit.
12/12/2008 à 12:38
on a tous été un embryon ; et un embryon d'être humain a toujours donné .... un être humain ! et pas une vache ou un cochon !!
le respect de la personne dès son commencement devient une évidence comme le nez au milieu de la figure... et la personne ne commence pas à être après l'accouchement (pour les uns ce serait 9 mois mais les préma aurait une longueur d'avance car accouché avant terme ? !!!)
L'EMBRYON HUMAIN, SIGNE DE CONTRADICTION
Il suffit de consulter la banque de données de la littérature médicale et éthique. Sur le statut de l'embryon et du foetus pendant les années 1970-74, il y avait un peu plus de 500 rubriques de littérature biomédicale et 27 pour la littérature philosophico-théologique; entre 1990 et 1994, nous avions environ 4.200 rubriques de nature biomédicale et 242 de nature philosophico-théologique. La raison en est évidente: il n'y a plus seulement que le problème de l'avortement, toujours présent, douloureux et interpellant: il suffit de rappeler l'audition de la Commission spéciale de la Magistrature du Sénat américain, le 23 avril 1981, voulue par le Président Reagan et à laquelle participa, en qualité de témoin, le professeur Lejeune. Mais on peut également rappeler les nombreuses propositions de loi avancées pour différentes tentatives d'approbatio n de l'avortement dans les pays d'Amérique latine (Pérou, Mexique), propositions dans lesquelles le problème du statut de l'embryon et du foetus est concerné, directement ou indirectement, ne fut-ce que pour opposer la vie du foetus à celle de la mère.
Mais aujourd'hui, il y a deux autres problèmes qui ont mis cette thématique à l'honneur:
a) le problème de la procréation in vitro, dans lequel se manifeste le phénomène de l'excédent des embryons, appelés "surnuméraires" (nouvelle catégorie d'êtres humains), et une série d'abus se met en action: congélation, transferts mortels, expérimentations et destructions périodiques ordonnées par les gouvernements, utilisation pour le prélèvement de cellules;
b) le problème posé par les nouveaux produits, instruments et vaccins définis contraceptifs, intercepteurs, anticonceptionnels; en réalité, il s'agit de produits abortifs car ils empêchent l'implantation ou la poursuite de l'implantation d'un ovule déjà fécondé. Parmi ceux-ci, la spirale, la pilule du jour suivant, le northplant, les vaccins. Evangelium Vitæ s'occupe de ce thème au n. 13.
C'est en relation avec ces derniers thèmes, surtout avec la procréation in vitro, que les théories sophistiquées et sans fondement du pré-embryon ont été avancées; celles de l'embryon précoce avant les 15 premiers jours, ou du pré-embryon, l'embryon jusqu'aux 8 premiers jours. Je suppose que ces prétendus fondements d'ordre biologique ou philosophique seront développés et examinés ici, par plusieurs orateurs.
Je voudrais également rappeler, le texte d'un Père de l'Église, Tertullien: "homo est qui venturus est".
Et également le texte, plus connu, de l'Instruction Donum Vitæ repris par l'encyclique: "A partir du moment où l'ovule est fécondé, commence une vie qui n'est ni du père ni de la mère, mais la vie d'un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne deviendra jamais humain s'il ne l'est pas dès ce moment. Aussitôt que la fécondation a commencé, l'aventure d'une vie humaine dont chacune des gran des capacités demande du temps pour se former et être prête à agir" (Donum Vitæ I,1; Evangelium Vitæ n. 60).
La démonstration de cette affirmation s'appuie d'abord sur l'élément biologique:
1. Dès le moment de la fécondation, nous sommes en présence d'un être: nouveau, actif, autonome, doté d'une personnalité, qui se développe de manière continue. Il n'y a pas de moment qui soit moins nécessaire qu'un autre (le Rapport Warnoek l'affirme également) et chaque stade dépend étroitement du précédent qui le détermine.
2. Les objections fondées sur la gémination, sur l'apparition du sillon primitif et de l'ébauche du système nerveux, sur l'importance de l'implantation comme élément décisif pour la continuité du développement, n'ont aucune incidence sur l'individualité de l'embryon ni sur la continuité de son développement: dans la division cellulaire, la partie résiduelle ne perd pas son caractère individuel d'être humain, la partie nouvelle qui se sépare possède sa propre individualité; l'apparition du sillon primitif du système nerveux, comme l'ensemble de l'organogenèse sont le résultat de ce développement actif et personnalisé.
Les deux moments de la discontinuité réelle dans la vie d'un individu sont la fécondation et la mort.
A partir de cette réalité, la même raison humaine, philosophique, doit aller au-delà de toute mentalité phénoménologique ou fonctionnelle, qui considère les faits par rapport aux capacités opérationnelles et à la manifestation de ces capacités.
La raison humaine, si elle est raison qui cherche et donne l'explication des faits, ne peut m anquer d'affirmer que cette explication profonde est donnée par l'existence d'une énergie particulière qui informe et anime tout l'être humain, le vivifie et l'individualise et qui n'est autre qu'un "moi" capable de spiritualité; un "moi" personnel dont il porte en lui toute la capacité active qui se réalise dans la personne.
Un biologiste moléculaire (R. Colombo) déclare: "aucune des connaissances scientifiques dont nous disposons ne permet de défendre avec certitude les objections soulevées quant à la nature rationnelle de l'embryon et du foetus humain, ainsi qu'à sa "personnalisation".
Dans le but d'approfondir ce sujet, l'Académie pour la Vie a constitué une commission spéciale pluridisciplinaire, qui a pour objectif d'étudier tous les aspects du problème et de publier un ouvrage à ce sujet.
Son Exc. Mgr Elio Sgreccia
Vice-Président de l'Académie
pontificale pour la Vie
Recherche sur les cellules souches embryonnaires : que penser de la décision des Etats-Unis?
Par Mgr Gérard Defois le jeudi 19 mars 2009, 16:01 - 2-Recherche sur l'embryon - Lien permanent
Le Président des États-Unis Barak Obama vient d'annoncer sa décision de financer par des fonds publics la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines. Et de célébrer avec éclat ce pas en avant vers une recherche scientifique en ce domaine par une manifestation à la Maison Blanche, recherche désormais sans tabous éthiques ou religieux et au bénéfice de nombreux patients souffrants de diabètes de maladies de Parkinson ou d'Alzheimer. Nul n'a oublié qu'il s'agit là d'une promesse faite durant la campagne électorale.
Si la mise au point de thérapies nouvelles en ces domaines qui affectent un nombre important de nos concitoyens ne peut que nous réjouir dans notre volonté commune de servir la personne et sa dignité, le recours à des cellules souches embryonnaires, l'utilisation de vivants dont la destruction est inéluctable, ne laissent pas d'inquiéter. Dès maintenant et dans le déroulement de ces recherches au cours des évolutions techniques. Certes cela est déjà en cours aux États-Unis en des cliniques privées, nous dit-on, mais quel coût humain et financier devra en être "payé" ? D'autant que la recherche sur des cellules souches adultes, et sans destruction du donneur offre d'autres perspectives satisfaisantes tant sur le plan thérapeutique que sur celui des exigences éthiques de respect de la vie humaine. D'autres traiteront mieux que moi des paramètres techniques. Mais nous nous devons de souligner les aspects politiques, culturels et éthiques d'une telle décision :
- Peut-il être raisonnable de vouloir qualifier et développer des services de santé pour tous et de privilégier unilatéralement par des choix financiers imposants des travaux aux contours si incertains et contestés ? D'autant qu'une partie de la population ne pourra accéder à des thérapies si onéreuses aux États-Unis.
- La raison politique est ici évidente :prendre le contre-pied de George Bush et récupérer un électorat et même une partie libérale du monde scientifique.
- Lorsque le Docteur George Daley, chercheur à l'institut de Harvard sur les cellules souches ose clamer : "Je me sens vengé après huit années de lutte et je sais que cela stimule mon équipe de recherche", il dévoile ainsi le caractère militant de sa recherche et ce combat culturel est loin d'une rigueur scientifique qui sied à un tel objet. Nous sommes en pleine mythologie scientiste censée justifier toute expérimentation au nom de l'avancée de la science, rejetant dans la marge toute considération morale et spirituelle.
- Et le mythe scientiste poursuit son cours quand on célèbre comme le Président Obama semble le proposer dans une cérémonie cette libération des impératifs et des valeurs qui donnent un socle éthique à une société.
Pris entre les groupes de pressions scientifiques, les firmes commerciales du médicament, les quêtes d'approbation à fin électoraliste, le Président Obama est en position instable, il subit la tension entre l'opportunisme et la responsabilité. Il laisse entrevoir la fragilité de l'autorité politique en matière d'intervention éthique en nos sociétés libérales. La voie démocratique des assises prise par la France en ce domaine semble plus sage, plus humaine, plus attentive à la dignité de l'homme.
Mgr Gérard Defois, évêque émérite de Lille, est membre du groupe de travail des évêques sur la bioéthique
Pour aller plus loin :
- ce que dit l'Eglise sur la recherche sur les embryons
- la synthèse de l'ouvrage "Bioéthique : propos pour un dialogue"
- les textes de référence de l'Eglise sur l'embryon.
- le billet d'Astrid Tiercellin sur le statut de l'embryon
La liste ci-dessous est loin d'être exhaustive. Elle donne seulement un petit aperçu du type de vaccin et de quelques société concernées. En pièce téléchargeable un document pdf qui liste en anglais d'autres vaccins concernés.
NOM | DESCRIPTION | FABRICANT | ELABORATION |
---|---|---|---|
Biavax | Vaccin de la rubéole | Merck & Co.,Inc.1_800_672_6372 | produit en utilisant la néomycine, sorbitol, support hydrolysé de gélatine : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements) |
Havrix | Hépatite A | SmithKline Beecham Pharmaceuticals 1_800_633_8900 | produit en utilisant la formaline, hydroxyde d'aluminium, phenoxyethanol, polysorbate 20, support résiduel des protéines MRC5 : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements) |
Imovax | Vaccin de la rage | Laboratoires Connaught 1_800_822_2463 | produit en utilisant de l'albumine humaine, sulfate de néomycine, phénol : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements) |
Meruvax I Mumpsvax | Vaccin des oreillons | Merck & Co., Inc. 1_800_672_6372 | produit en utilisant la néomycine, sorbitol, support hydrolysé de gélatine : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements) |
MMR (ROR) | Vaccin du virus de la rubéole, des oreillons et de la rougeole | Merck & Co., Inc. 1_800_672_6372 | produit en utilisant le sorbitol, néomycine, supports hydrolysés de gélatine : M & M (rubéole d'embryon de poussin), cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements) |
M_R_Vax | Rougeole et rubéole | Merck & Co., Inc. 1_800_672_6372 | produit en utilisant la néomycine, sorbitol, supports hydrolysés de gélatine : M _ embryon de poussin R _ cellules diploïdes humaines (provenant du tissu fœtal humain d'avortements) |
Pentacel | Vaccin combinant les vaccins contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, majoré de la polio et le Hib. Utilisé aux Etats-Unis pour vacciner les enfants. | Sanofi Pasteur | Utilise notamment de cellules de foetus avortés. |
Varivax | Vaccin de la varicelle | Merck & Co., Inc. 1_800_672_6372 | produit en utilisant le saccharose, phosphate, glutamate monosodique, gélatine : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements) |
Source : AltermondeSansFrontiere source citée : FED (Environmental Defense Fund) & MME (Mosby's Medical Encyclopedia), LifeSiteNews, LifeSiteNews(2), Académie Pontificale
Composition des vaccins |
Profils et dénitions chimiques |
Toutes les pages |
Liste des vaccins
Cette liste se veut représentative, mais non exhaustive, des divers types de vaccins (les noms des vaccins sont, pour la plupart, ceux utilisés aux Etats-Unis)
Acte Hib
- Combinaison de Haemophilus influenzae du Type B (Hib) et de tétanos
- Laboratoires Connaught 1-800-822-2463
- Produit en utilisant le sulfate d'ammonium, formaline, saccharose, thiomersal (dérivé mercuriel): semi-synthétique
- Vaccin de la rougeole
- Merck & Co, Inc.1-800-672-6372
- Produit en utilisant de la néomycine, sorbitol, gélatine hydrolysée: embryon de poussin
- Vaccin de la rubéole Merck & Co., Inc. 1-800-672-6372
- Produit en utilisant la néomycine, sorbitol, support hydrolysé de gélatine: cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements)
- Diphtérie, tétanos et vaccin Pertussis (coqueluche)
- SmithKline Beecham Pharmaceuticals 1-800-366-8900
- Produit en utilisant du phosphate d'aluminium, formaldéhyde, sulfate d'ammonium, globules rouges purifiés de mouton, glycérol, chlorure de sodium, support thiomersal: hydrolysat pancréatique porcin (porc) de caséine
- Combinaison de diphtérie, tétanos et du vaccin acellulaire Pertussis (coqueluche)
- Laboratoires Lederle 1-800-934-5556
- Produit en utilisant le formaldéhyde, thiomersal, hydroxyde d'aluminium, phosphate d'aluminium, polysorbate 80, gélatine
- Hépatite B
- SmithKline Beecham Pharmaceuticals 1-800-633-8900
- Produit en utilisant l'hydroxyde d'aluminium, support thiomersal: levure (probablement un résidu de 5%)
- Vaccin du virus de la grippe
- Medeva Pharmaceuticals 1-888-medeva, (716)274-5300
- Produit en utilisant du fluide embryonnaire (oeuf de poulet), néomycine, polymyxin, thiomersal, betapropiolactone:fluide embryonnaire (oeuf de poulet)
- Vaccin du virus de la grippe, Trivalent, Types A & B
- Wyeth-Ayerst 1-800-934-5556
- Produit en utilisant le sulfate de gentamicine, formaldéhyde, polysorbate 80, tri(n)butylphosphate, thiomersal: embryons de poussin
- Hépatite A
- SmithKline Beecham Pharmaceuticals 1-800-633-8900
- Produit en utilisant la formaline, hydroxyde d'aluminium, phenoxyethanol, polysorbate 20, support résiduel des protéines MRC5: cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements)
- Hemophilus influenzae Type B (Hib)
- Laboratoires Lederle 1-800-934-5556
- Produit en utilisant le polyribosylribitol, sulfate d'ammonium, support thiomersal: à base de levure
- Vaccin de la rage
- Laboratoires Connaught 1-800-822-2463
- Produit en utilisant de l'albumine humaine, sulfate de néomycine, phénol: cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements)
- SmithKline Beecham 1-800-366-8900
- Produit en utilisant le betapropiolactone, phosphate d'aluminium, ethylmercurithiosalicylate de sodium (thiomersal), phénol: cellules foetales de poumon de singe rhésus
- Vaccin inactivé de la poliomyélite
- Laboratoires Connaught 1-800-822-2463
- Produit en utilisant 3 types de virus de poliomyélite, formaldéhyde, phenoxyethanol, néomycine, streptomycine, polymyxin B: cellules de VERO (cellules de rein de singe)
- Vaccin méningococcique
- Laboratoires Connaught 1-800-822-2463
- Composants: thiomersal, lactose: antigènes polysaccharides lyophilisés de Neisseria Meningitidis
- Vaccin des oreillons
- Merck & Co., Inc. 1-800-672-6372
- Produit en utilisant la néomycine, sorbitol, support hydrolysé de gélatine: cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements)
- Vaccin du virus de la rubéole, des oreillons et de la rougeole
- Merck & Co., Inc. 1-800-672-6372
- Produit en utilisant le sorbitol, néomycine, supports hydrolysés de gélatine: M & M (rubéole d'embryon de poussin), cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements)
- Rougeole et rubéole
- Merck & Co., Inc. 1-800-672-6372
- Produit en utilisant la néomycine, sorbitol, supports hydrolysés de gélatine: M - embryon de poussin R - cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements)
- Vaccin polio oral, trivalent
- Laboratoires Lederle 1-800-934-5556
- Produit en utilisant 3 types de virus atténués de la poliomyélite, streptomycine, néomycine, sérum de veau, sorbitol: culture de cellules de rein de singe
- Vaccin pneumocoque, polyvalent
- Merck & Co., Inc. 1-800-672-6372
- Produit en utilisant du phénol et des polysaccharides capsulaires à partir des 23 types de pneumocoques les plus répandus
- Vaccin hépatite B
- Merck & Co., Inc. 1-800-672-6372
- Produit en utilisant le thiomersal, support d'hydroxyde d'aluminium: levure (résidu < 1% protéine de levure)
- Rotavirus, activé, oral, quadrivalent
- Laboratoires Wyeth-Ayerst 1-800-934-5556
- Produit en utilisant 1 rotavirus de singe rhésus, 3 virus rhésus humains, saccharose, glutamate monosodique (MSG), monophosphate de potassium, diphosphate de potassium, sérum foetal de boeuf , sulfate de néomycine, amphotéricine B: ligne de cellules diploïdes de rhésus foetal
- Vaccin de la varicelle
- Merck & Co., Inc. 1-800-672-6372
- Produit en utilisant le saccharose, phosphate, glutamate monosodique, gélatine: cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d'avortements)
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