vendredi 26 juin 2009

Euro, Baal & RFID ?

http://www.parlament.ch/d/suche/seiten/geschaefte.aspx?gesch_id=20095316

Baal sur les RFID suisses ?

Baal am CH-RFID  ?

http://www.astrosurf.com/cieldaunis/conf/bessey/taureau2.png


Source : www.annuaire-web-france.com/piece-monnaie-euro.php

http://www.astrosurf.com/cieldaunis/conf/bessey/taureau.html

TAUREAU
Nom latin : Taurus
La constellation représente la métamorphose utilisée par Zeus pour enlever Europe, la fille du roi de Phénicie. Il l'enleva et s'unit à elle en Crète ; il donna le nom de la jeune femme au continent ainsi exploré. Les égyptiens y voyaient le puissant dieu taurin Sérapis : il y a plus de 4000 ans, le point vernal annonçant le printemps se trouvait dans cette constellation. C'est donc logiquement un symbole de fécondité qui lui fut associé.
Les étoiles :
a : Aldebaran, "l'œil de l'animal" en arabe.
b : El Nath, "qui donne un coup de corne" en arabe.
M45 : les Pléiades : Atlas, Alcyone, Merope, Celano, Taygeta, Sterope, Electra, Maia. 
Nébuleuse du Crabe


...on dit aussi que "dans le Temple* de Salomon douze taureaux supportaient une mer de bronze"...

http://www.parlament.ch/F/Suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20095316


http://www.bernerzeitung.ch/schweiz/standard/Parlamentarier-fordern-Sistierung/story/17899391

 
LE TAUREAU BAAL ou THOR...


          Le Taureau est présent dans nos civilisations européennes depuis 5.000 ans au moins avec l'installation de la civilisation des vases campaniforme. C'est un animal cosmophore63 : « On sait que depuis les débuts de la protohistoire, la planète a été successivement placé sous le signe du Taureau, du Bélier, du Poisson, du fait de la précession des équinoxes… » Clairet. (le prochain étant le Verse-Eau ; cf. art. Astronomie*).

          « Par son mugissement il évoque le grondement du tonnerre, annonciateur de la pluie bienfaisante et espérée. Ce mugissement grave, prélude au reuissellement de l'eau, sert par métaphore aux harpes et aux lyres sumériennes, dont la caisse de résonance s'orne d'une majestueuse tête de taureau placée sous les cordes dont les sons imitent le crépitement de la pluie. Le taureau est alors l'attribut du grand dieu de l'orage, adoré dans tout le proche orient sous des noms divers :

Hada, Baal sont les précurseurs (?)n directs de Zeus* et Jupiter. »

World government, terrorism, microchip

The Bilderberg Club: a secret society of the richest people. Daniel Estulin

A human implanted with microchips, identification cards in the making. M. Sickler

Australia's loss of sovereignty to globalism.  Pierre Marchildon

Polish farmers fear liquidation by the European Union

You won't be able to buy nor sell catlle if they are not identified with a chip

The 9-11 attack: a second Pearl Harbor?

Why I am opposed to a One-World Government, by Michael Rivero

On the road to a world government

A history of the New World Order — Part I

A history of the New World Order — Part II

Reflections on the war in Iraq. Alain Pilote

Microchip update

In the news, August 2003

Encyclical Letter of Pope Leo XIII on Freemasonry

Freemasonry is the beast like a leopard. Our Lady to Don Gobbi

Annie Caubet, in Picasso sous le soleil de Mithra, RNM 2001.



          Le taureau figure la renaissance annuelle du Monde (la Terre) : la Grande Hiérogamie* (conjonction) du Soleil et de la Lune se fait dans le signe du Taureau tous les 19 ans. Sur l'image ci-dessus, tient-il le "cercle de l'année" (Ouroboros) ou celui de la Grande année de précession des signes du zodiaque (qui commence après lui) ? (cf. art. Astronomie*)

Chez les Nordiques : sa compagne, la vache, est Audumla (cf. Abondance*), et nous avons vu sa présence dans l'anthropogonie nordique "les glaces se retirent pour laisser paître Audumbla64 ce qui permit aux géants* Thurses de s'abreuver à ses quatre pis".
          À Uppsal, le taureau Thor est présent dans le Temple du Soleil. Le Taureau blanc, ou "boeuf blanc", symbole de force et de fécondité, était sacrifié sur l'Irminsul* d'un seul coup du marteau de Thor*, outil que nos bouchers sacrificateurs appellent toujours un… merlin !


Chez les Celtes* : « Le taureau était un animal sacré* et sa mise à mort un symbole de la fin du monde. » Alain Daniélou. C'était donc là un rite* commémoratif.

          La vache est l'avatar nécessaire dans laquelle doit se métamorphoser le Druide*. Chez les Celtes insulaires, le vol d'un troupeau semble être un rite d'initiation* du type des épreuves réservées aux kouroï grecs ou peut-être même, au seuls candidats à la royauté : là aussi, c'est probablement une commémoration ?

          Le taureau se retrouve dans le nom ou l'enseigne de diverses tribus : les Taurini de Gaule cisalpine, fondateurs de Turin ; les Taurisqui d'Aquitaine (on pensera ici à la Tarasque de Tarascon en Provence ; les Brigitarus ou "Toro du Pays" (bro "pays" –> Breiz ma Bro "Bretagne ma Patrie", et briga "hauteur") ; les Déiotarus "toro divin"…




Chez les Grecs : On retrouve le taureau dans le mythe de Zeus et dans celui du pseudo enlèvement d'Europe, dans celui d'Hercule et son périple des bœufs de Géryon.

           « La fille d'Inachos, roi d'Argos, était prêtresse d'Era/ Héra (la Déesse Mère… du Marais). Séduite par Zeus, il la transforma en génisse blanche pour la soustraire à la jalousie d'Héra. Mais elle ne fut pas dupe et, l'ayant obtenue de Zeus, elle la fit garder par Argus Panoptès (au cent yeux, cf. Paon) un surhomme qui avait dompté un taureau géant qui désolait l'Arcadie et tué le monstre Echidna (cf. art. Déluge*). Zeus chargea Hermès de tuer Argus mais Héra, méfiante, la fit harceler par un taon furieux qui la poursuivit jusqu'au détroit du Bosphore (appelé depuis "le passage de la vache") puis en Égypte où elle retrouva sa forme humaine et devint… Isis65 la prophétesse… »
          Tout ceci n'est pas sans rappeler l'Enlèvement d'Europe mais nous verrons par ailleurs qu'il s'agit en fait d'un pseudo-enlèvement, de la description erronée d'une peinture murale ou d'une céramique montrant la capture du taureau blanc du sacrifice : ceci est un exemple typique "d'iconotropie" qu'a caractérisé Robert Graves.

          « Le Taureau devait être capturé sans armes, seulement avec un lien* et n'être abattu qu'avec la massue… » (cf. Hercule) : lors du sacrifice, le merlin s'abattait sur le taureau comme "Foudre de Zeus (ce qui est resté un juron populaire)…

          
En fait, le sacrifice concernait deux boeufs blancs, attachés à un joug (bouzygé en grec), ce qui est un rite d'action de grâce envers l'inventeur du Joug qui permit le labourage linéaire, un remerciement envers le Grand Ase/ Zeus lui-même. Mais pour les grandes Fêtes* à la Déesse-Mère, sous sa forme d'Hécate – probablement, à l'origine, pour des Danses de la Pluie – il fallait nourrir toute la tribu, on abattait alors cent bœufs : c'était là, littéralement, une hécatombos66  :

          Le taureau blanc est le symbole de Dionysos-de-Delphes que certains assimilent à Héraklès (l'oracle). On se rappellera cet épisode de la Mythologie dans lequel les Taureaux d'Apollon furent dérobés par Hermès à la suite de quoi il dut donner sa lyre en carapace de tortue – sur laquelle était tendue une peau de boeuf – à Apollon pour se faire pardonner (on verra aussi un vol de ce genre dans l'article romancé Ulysse* et Nausicaa mais, il pourrait bien s'agir en fait du vol de lingots d'airain67 ou de bronze qui étaient nommés des "taureaux" et en avaient la forme).



          On retrouve notre Taureau offert par les Dieux à Minos chez lequel il devient le Minotaure crétois, "la créature de la lune", un masque* rituel. On se rappellera qu'à cause des soi-disant "fantaisies" de Pasiphaé68 qui provoquèrent un manquement à la parole donnée, "de jeunes Athéniens devaient lui être offerts"…
          Mais tout ceci se doit d'être décrypté car il peut fort bien s'agir d'un accord pour repeupler la Crête dévastée par le raz de marée provoqué par le glissement de la caldéra dû à l'explosion de Théra* (cf. aussi Thésée, Ariane, Dédale, Danse* de la Grue, et Francisque*). Il est d'ailleurs certains que dans ce rite*/ danse*, la reine Pasiphaé portait le masque* de la Vache alors que son époux portait celui du "Taureau de Minos" : danse propitiatoire de fécondité… retrouvée !

          Et pourquoi ce Minotaure s'est-il retrouvé tansformé en monstre ? Parce qu'il y eut une collusion entre cet ancien symbole de fécondité et la puissance dévastatrice du taureau qui charge (i.e. le terrifique Théra), figure dont on trouve de nombreux exemples dans la mythologie ! Quand à Ariane/ Ariadne, l'arachnée pendue au bout de son fil et recommençant patiemment son ouvrage… labyrinthique (!). elle nous en ramène Thésée qui était prisonnier du sombre et grand Hiver, un "Héros Solaire" re-naissant typiquement indo-européen* et très dionysien.
          Nous sommes là, manifestement, devant un multitricottage des conteurs… multi-ethniques 69, remis en forme par un écrivain – romancier de l'époque – baptisé un peu vite "mythologue"… (après tout : on a bien le droit d'en parler sans être pour autant un "spécialiste" des comparaisons et donc du décryptage : c'est mon cas.)

          La légende de Tâlos70 nous dit que cet "homme de bronze" serrait les Crétois contre son sein, et sautait avec eux dans le feu, de sorte qu'ils étaient brûlés vifs. On dit aussi que c'est Zeus* qui l'avait donné à Europe (!) ou Héphaïstos à Minos pour garder l'île de Crête qu'il parcourait trois fois par jour. Selon Appolodore, c'était un taureau et, selon Hésychius c'était...
le Soleil !
          « Il ne faisait probablement qu'un avec le Minotaure71 et, dépouillé de ses traits légendaires,
n'était qu'une image en bronze du Soleil représenté sous les traits d'un homme à tête de taureau. » Frazer… mais en y incluant des éléments destructeurs du genre de la figure de Phaéton (cf. art. Déluges*).

À Rome : Le taureau est, semble-t-il, capable d'annoncer la pluie par ses beuglements et ses compagnes restent sous la pluie et non sous les arbres qu'elles ne fréquentent que pour leur ombre ! Mais sait-on encore le comprendre de nos jours? L'Église* a tellement diabolisé les "connaissances" des Haruspices étrusco-romains qu'elles en sont devenues de vulgaires superstitions à rejeter dans les limbes !

En Étrurie : sur la lampe à huile de Cortone (cf. illust. in art. Sirènes*) on voit douze visages portants cornes de taureau, celui d'Alcinoos (cf. infra), qui figurent le zodiaque. De même, on dit que "dans le Temple* de Salomon douze taureaux supportaient une mer de bronze" et pour les Babyloniens : « au commencement… était le taureau. »



Au Portugal : ces "azuléros" figurent une hiérogamie* entre Alcinoos et la Déesse Mère, tous deux manifestement siréniens* ! Ainsi ce Dieu Taureau est-il poséidonien, digne fils du Taureau "ébranleur du sol", ou bien alors cette figure nous parle des enfants atlantes du dieu Neptune qui régne sur l'Atlantique depuis l'Atlantide* boréenne maintenant dans "l'eau de là"… ?

Aux Indes :
le Taureau est le symbole d'Indra. Le taureau Nandi est chevauché par Shiva puis par Durgâ ("bien" et "mal").
          La vache sacrée fut "fabriquée" par les Rhbus, puis sa dépouille servit à en fabriquer une seconde qui avait le pouvoir de redonner la beauté à une jeune fille représentant… l'Aurore : mythe* bien proche des nôtres !


En Égypte :
Mnevis à Héliopolis, Omphis ou Bacis à Hermuntis, le taureau Apis et la vache Hathor. À Menphis, Apis consacré à Osiris porte sur ses corne le croissant d'Isis. D'aucun ont vu Apis dans l'origine du nom de Priape : pri-apis !…



Barrès M., Du Sang, de la Volupté et de la Mort, UGE 1986.
Blasco Ibanez V., Arènes sanglantes, Calmann-Lévy, 1964.
Malraux A., L'Espoir, Gallimard 1989.
Matzneff G., Le Taureau de Phalaris, Table Ronde 1987.
Montherland, Henri de, Les Bestiaires, Gallimard 1963.

Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal

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