vendredi 26 juin 2009

BRI, la banque des règlements internationaux


Deuxième guerre mondiale...l'historien nous révèle le rôle capital joué
par le Pays-d'Enhaut suisse dans le maintien des
échanges économiques avec l'héberge-
ment, dans l'ancien château baillival de
Rougemont ( près de Gstaad )
, de la banque des règlements
internationaux qui avait quitté son siège de
Bâle trop exposé. Cachés dans ce mor-
ceau de réduit alpin, «les délégués de la
Banque d'Angleterre et de la Reichsbank
menaient leurs transactions quotidiennes
sous la houlette américaine»

"Petit" article (mais lourd...) paru dans Vers-Demain le 15 janvier 1943 écrit par Louis EVEN
 
La Banque Internationale
 
La Banque des règlements Internationaux, BRI, qui, maintenant ( en 1943 ) à son siège à Genève (Suisse) se compose de 16 directeurs. parmi ces 16 directeurs, 2 appartiennent à des pays neutres, 2 sont anglais (Messieurs Montagu Norman y Otto Niemeyer), les 12 autres sont en partie allemands et en partie des pays actuellement sous contrôle allemand. Le président est américain, Monsieur Mc Kittrick. Le gérant général est un français Monsieur Auboin.  Le vice régent est un allemand Monsieur Herre Hechler. Un des directeurs allemands est le fameux Docteur Funk. Plus de 70% des parts sont détenues directement ou indirectement par les Allemands. Et la Banque publiant son dernier rapport annuel, énonce longuement les principes pour un système économique d'après la guerre. La philosophie nazie n'en est pas exclue. Le rapport fut très diffusé en Allemagne. Mais les représentants anglais continuent de collaborer. Entre banquier, on s'entend. La guerre est pour le troupeau humain, pas pour les grands prêtres des caisses de richesses.
(Voir: Social Crediter l 21 novembre 1942 and The Message
from Hargrave No 246).
 
Louis EVEN était l'un des hommes les plus renseigné de son temps.

Sous le Signe de l'Abondance

English

 

Ce volume de 312 pages présente une conception nouvelle de la finance, du système d'argent, qui libérerait définitivement la société des problèmes purement financiers. L'auteur, Louis Even, y expose les grandes lignes des propositions du Crédit Social, conçues par l'ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas.

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Table des matières

Préface de l'auteur

Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d'être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu'à l'économique. Nous croyons même, avec Douglas — à qui le monde doit cette lumineuse doctrine — qu'un redressement économique, dans le sens du Crédit Social, est impossible sans un redressement préalable d'ordre politique.

Dans ce volume, cependant, sauf quelques réflexions incidentes aux répercussions sur la politique d'un système financier détraqué et dominateur, nous avons borné notre étude aux objectifs économiques et aux propositions monétaires du Crédit Social.

Louis Even

Le titre du livre — Sous le signe de l'abondance — exprime assez bien qu'il s'agit d'une économie d'abondance, de l'accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.

L'économie ancienne pouvait être «sous le signe de l'or» ou de quelque autre objet rare lorsque la production elle-même faisait souvent défaut. Mais c'est méconnaître le progrès et outrager la logique que vouloir conserver un instrument lié à la rareté pour conférer des titres à une production motorisé.

Dans la première partie de ce volume, on rappelle des notions essentielles et très simples, que tout le monde admet sans peine, mais qui sont presque totalement ignorées dans l'organisme économique actuel. Les fins ne commandent plus les moyens. Une brève étude du système monétaire démontre que l'argent régit là où il devrait servir. On présente comme remède les propositions du Crédit Social, dont on expose les grandes lignes, sans entrer dans les méthodes d'application. Le problème, croyons-nous, n'est pas tant de développer une technique de fonctionnement que de faire accepter des propositions qui semblent à la fois trop simples et trop audacieuses aux esprits habitués à perdre de vue les fins et à s'enliser dans la complexité des moyens. Aussi, nombre de chapitres se présentent-ils surtout comme un plaidoyer de justification de la doctrine créditiste.

La deuxième partie reproduit, sans enchaînement nécessaire entre eux, certains discours et articles de nature à jeter de la lumière sur divers aspects du Crédit Social. Outre les production de l'auteur lui-même, on trouvera dans cette partie quelques contributions de Maître J.-Ernest Grégoire, avocat, de Mlle Gilberte Côté (depuis Mme Gilberte Côté-Mercier) et de M. Edmond Major.

En offrant ce libre au public, nous avons surtout en vue le lecteur moyen. Même en traitant de sujets spécifiques, nous évitons autant que possible les termes techniques, plus aptes à fatiguer qu'à éclairer. Nous avons visé à écrire de façon à être facilement compris par le grand nombre: c'est d'ailleurs dans l'esprit d'une économie d'abondance au service de tous et de chacun.

Montréal, 1er mai 1946.

LOUIS EVEN        


 

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