RÉPONSE A NICOLAS SARKOZY SUR L'ORDRE MORAL
« L'ordre public, pas l'ordre moral »
C'était par ce propos de Monsieur Sarkozy que la Dépêche du Midi du 3 février 2003 titrait sur toute sa première page.
On veut bien croire que Monsieur Sarkozy n'a pas pesé tout le sens de cette formule pas plus que Monsieur Chirac lorsqu'il rappelle fréquemment que:
« la loi morale ne saurait l'emporter sur la loi civile ».
Cette formule est cependant révélatrice d'une totale rupture avec les fondements de notre civilisation : avec ses racines grecques qui enseignent avec Sophocle que la Loi des dieux, la Loi morale est au-dessus de la loi du Tyran. avec le Décalogue commun aux juifs et aux chrétiens, ces dix commandements dont le respect doit inspirer toutes les lois et qu'aucune, pour le moins, ne doit violer, «L'ordre public, pas l'ordre moral »
C'était dans la pratique le souhait de la pire des bourgeoisies, du pire des capitalismes, uniquement soucieux de l'ordre pour les affaires, et de la respectabilité de façade.
« L'ordre publie, pas l'ordre moral » plus tragiquement encore, c'était et c'est le discours constant des régimes totalitaires t athées persécutant les religions et niant les valeurs morales qu'elles transmettent.
C'était une des composantes idéologiques essentielles aussi bien du communisme que de son frère jumeau ennemi, le nazisme.
C'est toujours le principe des régimes communistes d'aujourd'hui, chinois, indochinois, castriste.
C'est celui aussi du mauvais capitalisme utilitariste...qui tue les plus faibles sans la conscience de le faire, car elle achetée par des *bonus* toujours plus lourds.
Nous payons tous trop cher cette rupture, déjà sur cette terre, puis dans l'éternité.
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