Des puces RFID dans les billets de banque ?
La Nano-Puce Hitachi ou même dans l'encre.
Le co-fondateur de Somark Innovations, Mark Pydynowski, a noté que la RFID à encre invisible et sans puce est pleinement biocompatible et sécuritaire pour l'utilisation chez l'homme. Il a noté que l'encre des tatouages invisibles RFID pourrait être utilisé pour suivre et sauver des soldats sur un champ de bataille. Il a fait aussi remarquer que «Cela pourrait aider à identifier les amis ou ennemis, pour éviter les tirs amis, et de contribuer à sauver la vie des soldats." De telles balises ont été proposées pour surveiller les prisonniers, les immigrants, les manifestants, les intellectuels dissidents.
Comme le souligne Ramos M. Mays, directeur du projet : " Il est désormais possible de créer une empreinte biométrique synthétique ou de capter celle-ci grâce à cette technologie RFID, laquelle permet de lire l'identifiant au travers de la fourrure de l'animal".
Avec des encres rfid partout, dans tous nos documents officiels et nos billets de banque, vous pouvez imaginer des caméras qui vous suivent automatiquement, dès que vous êtes dans leur champ, et qui avertissent le dictateur de service de votre passage.
Vous avez retiré x billets à la banque ou au bancomat, ils savent que ce sont vos billets.
Vous allez à quelque part, ils sauront où et avec qui...vous avez bu un verre ou acheté un objet.
La sphère privée n'existera simplement plus, ils seront capables des pires infamies et chantages pour le moindre écart de conduite par rapport à des normes sociales de plus en plus débiles et vexatoires.
Nul ne sera à l'abri...
Prenez votre carte d'identité par exemple française plastifiée. Retournez-là. Regardez à l'emplacement où, de l'autre côté se trouve votre photo. Vous distinguerez au moins très nettement un renflement circulaire de six à sept millimètres de diamètre et vous savez qu'ils vous surveillent en permanence.
Avec ces nouvelles encres, impossibles de savoir si une RFID est là...
Même des permis de conduire en fin carton en étaient discrètement équipés dans la masse du carton, totalement invisible ( Irlande...)
Pourquoi Voter NON en mai contre les RFID dans les passeports ?
Simplement pour avoir le choix d' être espionné ou pas. Il est prouvé que plus de 80 % des renseignements servent à la concurrence déloyale et à l'espionnage économique.
Simplement pour pouvoir obtenir une pièce d'identité à 10 fr dans sa commune, sans faire de longs déplacements.
Simplement pour le respect des citoyens honnêtes et la bonne foi.
Simplement pour éviter de centraliser trop de fiches dangereuses dans les mains de certains.
Simplement pour un monde plus humain et simple.
Ils nous mentent, on pourra toujours voyager, comme les Irlandais et les Anglais qui ont obtenu une application partielle des accords de Schengen, qui ne seront donc pas remis en cause. Mensonge officiel pour faire peur...
comme la police fédérale Tigris que le Peuple avait pourtant refusé en votation...
comme beaucoup trop de votations non respectées ou même pire, fraudées...
NON en mai
"Quand les bornes sont dépassées, il n'y a plus de limites"
Georges Pompidou.
La crise financière est-elle sans limites ? Vous pouvez poser des limites. Comment ?
Plus de gens devraient lire cet article, tout simplement
Sur l'Internet les lecteurs ont le pouvoir! Ils décident quelle information fera le tour du globe! Peut-être vous n'en êtes pas conscient, mais si chaque lecteur envoie un lien à trois autres personnes intéressées, il suffit de vingt pas pour atteindre 3,486,784,401 personnes! Vous voulez le voir se produire? Utilisez votre pouvoir !
3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3x3 = 3,486,784,401
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.--
Envoyé par François de Siebenthal dans François de Siebenthal
Annexe:
Dossier du 17 janvier 2005, quid de 2009 !!!
Ci-après, le texte d'annonce de la convention RFID. Pour en savoir plus sur les tenants et aboutissants de cette technologie.
Pour vous faire une idée sans vous retrouver submergé par les informations il vous suffira de lire les textes en rouge en imaginant que vous êtes vous même porteur de cet RFID, de ce marqueur identifiable à l'aide de micro-ondes. Autre information : jetez un oeil aux micro-puces déjà disponibles sur le marché ( Hitachi )
Dimensions de la micro-puce Hitachi, ancienne génération. Les nouvelles sont secrètes....
Epaisseur : 0, 2 mm, ancienne génération...
Vous imaginez aisément où en sont les gens qui oeuvrent sous le couvert du secret défense. Et vous pouvez aussi imaginer qu'on est d'ores et déjà capable d'implanter des gadgets de ce genre, multi-usages, dans des cerveaux humains. Il y a eu la révolution de la micro-informatique. La nanotechnologie représente un saut de plus. Il n'y a pas de limite à la miniaturisation. Ce que vous voyez sur l'image ci-dessus ne correspond qu'à un gadget des plus primitifs par rapport à ce qu'n est déjà en mesure de produire et de mettre en oeuvre.
La compétitivité de votre entreprise passe-t-elle par la RFID ? Pour le savoir, participez à la première Convention RFID les 15 et 16 juin prochain, à Paris et découvrez dés maintenant les thèmes qui seront abordés dans les conférences et tables rondes. Indépendamment des usages et applications, des secteurs d'activités, ce premier cycle est destiné à vous permettre d'aborder la RFID sous différents angles : Europe : Les grands enjeux politiques concernant l'usage de la RFID Pour vous inscrire et recevoir le pré-programme en avant-première
Un an après la dernière conférence EPCglobal France, le déploiement de la technologie RFID et les travaux de standardisation ont progressés. PERIFEM et GS1 France vous proposent, dans le cadre de l'événement Convention RFID de faire un état des lieux, en France et à l'Etranger, des avancées significatives dans ces domaines. Jeudi 16 juin Cette deuxième journée est consacrée à la diversité des applications et usages de la RFID :
L'objectif de cette journée est, à travers l'étude de cas concrets, de présenter différentes possibilités d'utilisation de la RFID notamment dans les domaines suivants : Sécurité des biens, des personnes, des frontières, … Assurer la sécurité d'un lieu public, contrôler l'accès à des bureaux ou des usines, protéger les frontières, les biens et les marchandises … sont des nécessités qui conduisent les entreprises et les Etats à rechercher la plus grande performance des systèmes et des applications. Les informations contenues dans une puce RFID permettent d'identifier de manière unique un produit, un container, un passeport, … et de les rattacher à leur propriétaire. Cette journée présente les différentes solutions qui peuvent être développées à partir de la RFID dans ces différents domaines : Etat et Collectivités locales : pourquoi s'intéresser à la RFID ? La RFID pour assurer la sécurité des biens, des données, des transactions Billettique et contrôle d'accès Et pour compléter votre information, nous avons souhaité nous pencher sur les deux thèmes suivants : L'utilisation combinée de la RFID avec d'autres technologies : Quelles possibilités ? Quels services ? RFID et architecture UPnP : quelles solutions industrielles ? RFID : Perspectives et ROI Prévisions à court terme, opportunités d'investissement, que peut-on en attendre ?
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Revenons aux billets de banque :
Prenez un billet de dix, vingt ou cinquante euros. Placez-le dans votre four à micro-ondes et lancez le chauffage. Pendant ce temps-là ne perdez pas votre coupure de vue, en regardant au travers. Selon l'intensité du chauffage vous verrez apparaître dans sa partie médiane une ou plusieurs lueurs. Il ne s'agit pas d'un rougissement par des flashes brefs et spectaculaires. Coupez immédiatement et examinez la coupure. Vous trouverez des traces de brûlures, selon des segments, des points.
Billet de 20 euros après passage dans mon propre four à micro-ondes.
Avant de procéder à l'opération, si vous examinez le coupure en transparence vous verrez une bande sombre, sur laquelle se situe ces points.
J'apporte une précision. Le billet reste parfaitement utilisable et le fou à micro-ondes n'est ni endommagé, ni sali. Ceci pour les inquiets de nature.
De quoi s'agit-il ?
La réponse rassurante est de s'imaginer que différents systèmes auraient été mis en place dans les billets correspondant au passage à l'euro pour éviter les contrefaçons. Je crois que ce sont les Anglais qui ont réussi les premiers, pendant la guerre de 39-45 à loger un fil métallique très fin dans une feuille de papier, en utilisant une pression hydraulique de forte puissance. Mais je crois que de nos jours de nombreux faussaires seraient capables d'en faire autant. Il est possible que nos billets contiennent des minuscules fragments métalliques qui, effectivement, constitueraient des points de concentration de l'énergie électromagnétique envoyée par le klystron de nos fours à micro-ondes. Mais alors il conviendrait de tirer cela au clair. Quelqu'un pourrait-il radiographier un ou plusieurs billets et nous apporter des précisions ? L'idéal serait un scanner au microscope électronique.
Des bruits courent. Internet est empli de bruits qui circulent d'un bout à l'autre de la planète. Un type dit qu'il a été stoppé en entrant dans une banque, aux Etats Unis, après avoir été détecté. Il était porteur d'un paquet de billets de ... 20 dollars.
On peut penser que la pose de tels implants dans les billets permettrait de détecter le transport massif de billets. Mais alors, pourquoi les billets de 10 euros en seraient-ils pourvus ? D'autre part, si détection il y a eu, comment celle-ci s'est elle opérée ? Comment d'infimes masses métalliques, si le détecteur ne décèle que la présence de celles-ci, aurait elles pu fournir un signal en retour ?
Réflechissez. Quand vous passez le portique d'un détecteur, dans un aéroport, vous êtes porteur de masses métalliques qu'il serait bien difficile d'éliminer : vos appareils dentaires, vos couronnes, qui représentent des volumes autrement plus importants que ces objets minuscules logés dans l'épaisseur d'une feuille de papier. Alors, à quoi servent-ils ? Comment cela fonctionne-t-il ? Quel est le principe du système de détection ?
Regardons ce qui était dit dans ce site :
http://www.eetimes.com/story/OEG20011219S0016
Ce document, émanant de San Mateo, Californie, est signé par Junko Yoshida. Daté du 19 décembre 2001, il émane du EE Times source : " The industry source for engineers & technical managers woldwide ".
Je traduis :
" EE Times " , une source (d'informations) pour les ingénieurs et les responsables techniques à travers le monde.
La banque centrale européenne travaille avec différents partenaires technologiques sur un projet visant à inclure des implants dans les fibres même des billets de banque à partir de 2005 . Le but est de démasquer les contrefaçons. Le projet est conçu pour s'adapter au changement massif vers l'euro et pourrait représenter un débouché passif pour les RFID, qui représentent une source de profit à long terme. Les responsables de banques et les gens qui manipulent cet argent disent que l'implantation de tels chips est techniquement possible.
Suivent des considérations purement techniques concernant le coût d'une telle opération et la robustesse de tels micro-gadgets. Un responsable de la banque centrale européenne a conformé l'existence d'un tel projet mais a voulu rester très discret sur la technologie employée. Au moins deux fabriquants de semi-conducteurs européens, Phillips semiconductors et la section RFID du groupe Infineon ont confirmé (à l'époque, l'article, de 2001 remonte à près de quatre ans) leur implication dans ce projet ECB (European Central Bank, ou Banque Centrale Européenne) mais ont déclaré qu'ils étaient sous le coup de clauses de confidentialité.
Comme rappelé par Ingo Susemihl, vice président dans la société Infineon de la section RFID ( Radio Frequency Indentification Device, ou système d'indentification par système à micro-ondes ) lorsque l'euro sera mis en circulation (c'est fait depuis janvier 2002), cela constituera la monnaie la plus diffusée dans le monde. Les enquêteurs de la Banque Centrale Européenne et les responsables de la traque de la criminalité en Europe sont en alerte, préoccupé part la possible émission de contrefaçons de la monnaie la plus diffusée au monde mais aussi par l'accroissement de la facilité à blanchir de l'argent qui résulte de la généralisation de cette monnaie européenne et de sa facilité à franchir les frontières. La Banque Centrale Européenne dit que lors du passage à l'euro dix milliards de coupures seront produites et mises en circulation en janvier prochain (2002) tandis que quatre milliards et demi de billets seront stockés à titre de réserve.
Je traduis :
Un succès pour déjouer les manoeuvres frauduleuses de la pègre.
Bien que les coupures de l'euro incluent déjà des éléments de sécurité comme des hologrammes, des barres, des objets inserrés dans le papier, des impressions microscopiques, y compris avec des encres spéciales, des filigranes la Banque Centrale Européenne estime que le système proposé pourrait s'avérer dissuasif vis à vis des entreprises frauduleuses émanant de la pègre, à une époque où le dollar est la monnaie la plus contrefaite de la Terre. Le rapporteur de la Banque Centrale Européenne a dit qu'il avait contacté différentes banques centrales, pas seulement en Europe, pour discuter de l'adjonction de cette mesure de sécurité supplémentaire concernant les coupures émises.
En theorie la possibilité de faire en sorte qu'un implant RFID permette de lire et d'implanter une information dans un simple billet rendrait beaucoup plus difficile pour des voleurs le fait de dérober d'importantes sommes d'argents, qui pourraient ainsi être "tracées". Au delà, un tel système de marquage permettrait aux gouvernements de renforcer son système de surveillance et de répression en étant à même de suivre tout monvement illégal d'argent.
A ce stade, comprenez bien de quoi il s'agit. Un billet marqué à l'aide d'un système de RFID est comme doté d'un microprocesseur miniaturisé, à l'échelle de la nanotechnologie. Il possède une mémoire dans laquelle ont peut inscrire des information est les lire, à l'aide d'un simple pinceau de micro-ondes modulé. Qu'est-ce qu'un pinceau de micro-ondes ? C'est un faisceau d'ondes de courte longueur d'onde, assimilable à un faisceau d'ondes radar. Votre four à micro-ondes travaille avec un klystron émettant en 2,7 Gigahertz, ce qui est typique pour un radar usuel, par exemple dans l'aéronautique. Dès que le radar a existe les chercheurs et les ingénieurs ont cherché à faire en sorte que les radars puissent non seulement détecter des avions mais les identifier. On a donc, dès la fin de la seconde guerre mondiale, commencé à mettre en oeuvre des "répondeurs radar". Ce système s'est maintenant généralisé dans toute l'industrie aéronautique civile ou militaire. Quand un contrôleur aérien observe son écran il ne voit plus seulement des spots correspondant aux avions qu'il gère mais carrément les numéros de vols. Il lui est possible d'identifier en permanence les appareils auxquels il a affaire (sauf si ce sont des stealth, bien entendu ). Les répondeurs radar des avions sont censés être configurés une fois pour toute. Ils sont l'équivalent en terme de réponse à cet "éclairage au radar" d'une marque d'immatriculation. De nos jours les répondeurs radar utilisés par les avions sont produits en série et "personnalisés" lorsqu'ils sont implantés sur les appareils. Ils possèdent une mémoire dans laquelle les caractéristiques de l'appareil seront inscrites : sa nationalité, son type. Mais puisque ces systèmes peuvent renvoyé le numéro du vol il est évident que les mémoires de ces répondeurs radars, si elles peuvent être lues à distance par le contrôleur des vols, peuvent aussi détenir des informations qui varient. En clair :
Un répondeur radar possède non seulement une ROM mais aussi une RAM
Le RFID est un répondeur radar ultra-miniaturisé, à l'échelle des nano technologies. Ce que ces textes vieux de quatre années nous révèlent c'est que les progrès des nanotechnologies permettaient déjà en 2001 d'implanter des répondeurs radars susceptibles de contenir des informations qui permettent de personnaliser ces coupures et que ces informations puissent être lues à distance sans aucune difficulté. Au plan de la délinquance cela signifie seulement que désormais, lorsque des voleurs embarqueront de fortes sommes d'argent, s'ils ne veulent pas être suivis à la trace il leur faudra désormais emballer les billets dans du papier métallisé. Cela vaudra pour tout transport de fonds. Dès qu'un billet sera extrait de cet emballage il pourra alors révéler sa provenance. De même, si un trafiquant envisage de passer des coupures par avion, s'il les emballe dans du papier d'aluminium, c'est .... l'emballage qui, à son tour, sera immédiatement détecté.
Tout cela est bien beau, mais est-ce qu'on imagine sur quoi cela débouche ? Un système RFID peut être alors implanté sur ... n'importe quoi ou ... n'importe qui. Vue sa taille, de l'ordre du centième de millimètre (pour le moment ! ) il peut être implanté sur des êtres humains avec leur accord ou à leur insu. . Il assure la traçabilité "des personnes et des biens". C'est vraiment la concrétisation de la prophétie :
Nul ne pourra plus échanger ou vendre s'il ne porte le signe de la bête
La RFID apport une réponse à la lutte contre la délinquance, le terrorisme. Techniquement il est possible d'implanter un RFID dans le cerveau d'un individu. On peut même lui poser cet implant à distance à l'aide d'une carabine, ce qu'il ressentira comme une piqûre de moustique, voir qu'il ne sentira même ... pas du tout. On peut parler d'une puce, mais ce qu'il avait été prévu d'implanter dans les billets, et qui existe peut être déjà ( une enquête devra être menée ) est d'une taille bien inférieure à ces puces électronique de la taille d'un grain de riz qu'on trouvera sur de nombreuses pages présentes sur Internet. Comment se soucier de la présence dans un corps humain d'un objet dont la dimension serait de l'ordre du centième de millimètre.
Placé dans la boite crânienne d'un individu, un RFID devient impossible à extraire sans dommages. Quand vous avez fait l'expérience avec votre four à micro-odes vous avez pu voir l'implant se vaporiser littéralement. En poursuivant le chauffage par micro-ondes vous pourrez constater de fortes traces de brûlures sur le billet. Transposer au biologique. Un individu porteur d'un tel implant, à son insu pourra non seulement être détecté mais tué à distance en créant dans son cerveau un lésion dommageable. A moins que cette lésion puisse plus subtilement se comporter comme le point de départ d'une tumeur au cerveau.
Je reprends ma traduction :
"Le RFID permet à un billet de transporter avec lui sa propre histoire. Il assure sa traçabilité parfaite", dit Paul Saffo, directeur de l'Institut du Futur à Menlo Park, Californie. Le fait d'inclure un RFID dans les billets représente un saut qualitatif complet dans la technique de contrôle de la circulation des monnaies. La plupart des mesures appliquées au contrôle des monnaies se fondent sur le principe que les êtres humains peuvent voir si les billets sont contrefaits ou non. Mais désormais n'importe qui ne pourra pas déterminer si un billet est faux ou non.
En effet il n'y a plus de faux billets. Chaque billet se comporte comme un coffre-fort contenant son élément le plus précieux : une INFORMATION sur sa provenance, sur les tractations dont il a été l'objet. On pourrait se dire que les contrefacteurs pourront se procurer des systèmes de lecture. Un billet devient alors aussi sophistiqué à contrefaire qu'un carte bancaire. Mais la contremesure offre immédiatement la possibilité de faire en sorte que les RFID ne donnent leurs informations qu'en faisant agir une clé. Nous touchons ici du doigt le concept même de nanotechnologie. La puce présente sur une carte de crédit nous intrigue, de même que les puces de nos micro-ordinateurs. Le non spécialiste se dit "mais comment est-il possible de loger tant de choses dans un aussi faible volume ?". Pour la nano technologie un cube d'un centième de millimètre de côté fait figure de ... garage. C'est ... très vaste. La question centrale est alors la suivante :
- Où en sont les nanotechnologies actuellement ?
- Celles-ci ont-elles déjà envahi nos vies, y compris nos ... vies privées ?
La réponse à cette question est simple. Il suffit à un chercheur équipé d'un microscope à rayons X de scanner le ou les éléments qui auront éventuellement été détectés dans un billet de cinq, dix, vingt, cinquante ou cent euros. S'il s'agit de simples bouts de métal, alors ces implants ne seront de d'inoffensifs dispositifs anti-contrefaçons, qui seraient alors ... bien naîfs, car extrêmement faciles à reproduire. Mais si le scanner révèle une structure complexe, comparabale à ce qui ressort de l'examen en scanner d'un microprocesseur alors on devra en conclure que Big Brother est déjà devenu, à notre insu, une réalité sur une très vaste échelle. En effet, si c'était le cas, pourquoi se limiter au simple contrôles des billets de banque ?
Je continue ma traduction :
Les bases de la technologie des RFID
La technologie de base des RFID est la même que celle qui est intégrée au cartes sans contacts apparents. De tels systèmes sont couramment produits par Philips Semiconductors, Infineon, STMicroelectronics et Texas Instruments. Ils sont couramment utilisés pour le marquage des bagages légers dans les avions, pour les livres vendus en librairie (...) et pour le suivi de produits variés (...).
Une précision : Le système antivol utilisé dans les librairies est très primitif. Il s'agit d'un simple fil constituant une "antenne accordée" susceptible d'être désactivée par le vendeur. Par contre des systèmes de lecture à distance par micro-ondes, sans contacts, sont déjà largement diffusés et utilisés. Il s'agit par exemple des cartes que les usagers d'autoroutes peuvent coller sur leur rétroviseur ( placés trop en retrait dans le véhicule, la carrosserie ferait figure de cage de Faraday). Point n'est alors besoin de loger cette carte dans une fente ou de la présenter devant un quelconque lecteur. La lecture est automatique et s'effectue par balayage d'un pinceau de micro-ondes ( c'est l'extension HF du système de lecture du "code-barre", véritable antiquité aujourd'hui ). Pas besoin de s'arrêter. On peut passer à trente à l'heure. L'allumage d'un feu vert signale que "la transaction a été enregistrée", c'est à dire que le montant sera automatiquement débité de votre compte en banque. Essayez simplement d'imaginer qu'un tel système permettrait de connaître et de mémoriser tous vos itinéraires auto routiers, tous les déplacements de votre véhicule ( savez vous que les véhicules haut de gamme sont maintenant équipés de systèmes de repérage GPS ? ). A ce stade Big Brother est à même de connaître les déplacements de votre véhicule. Pourriez imaginer dans un second temps qu'un tels système ait été implanté dans la monture de vos lunettes ou que, sans le savoir il soit présent dans votre muscle fessier, voir dans votre cerveau ?
Il faut savoir s'étonner des choses. Là, tout cela nous crève maintenant les yeux. C'est déjà opérationnel, en marche, en action. De plus la "menace terroriste" donne le feu vert à .. n'importe quoi. Je commence de plus en plus à croire qu'un "gouvernement mondial", "multinational" pourrait se mettre en place.
Big Brother, de la SF ? Allons donc....
Les deux éléments requis sont un chip et une antenne, nous dit Gordon Kenneth Andrew Oswald, director adjoint de la société Arthur D. Little Inc. une firme de consultants basée à Cambridge, Massachussets. Quand le billet passage dans l'équipement de lecture l'antenne que celui-ci porte capte l'énergie et permet de comminiquer avec le chip. L'antenne établit une communication entre le chip du billet et le reste du monde, ajoute Tres Wiley, directeur de la stratégie de marketing pour les systèmes RFID dans la société Texas Instruments. Et il précise que le chip contenu dans le billet est capable de contenir un programme de codage, des données, de posséder une mémoire adressable, où l'on peut dire et écrire. Alors que l'industrie pourrait paraître actuellement en dehors de cet essor de la nanotechnologie on peut être quelque peu surpris d'apprendre, à travers ce concept de marquage de la monnaie par système RFID que les choses en sont déjà ce niveau.
Il s'agit toujours d'un texte qui date de décembre 2001. Suit une discussion sur le coût de tels "tags" (signifie en anglais "marque"). Et de s'empresser d'ajouter que le coût deviendra vite dérisoire sur le volume atteint le milliard de pièces.
La société Hitachi a annoncé en juillet dernier (2001) qu'elle était capable de produire des implants pour billets de banque se présentant sous la forme de carrés de 0,4 mm de côté et de 60 microns d'épaisseur (...). Bien que le chip évoqué ne soit pas présentement inscriptible (2001) Ryo Imura, responsable du département concerné de la société Hitachi's ajouter que ces implants inscriptibles constitueraient la seconde génération à venir. La société Hitachi a refusé de répondre à nos questions, concernant ce programme.
Il est clair que le problème de la sécurité des billets de banque a représenté un marché phénoménal assurant l'essor des techniques RFID. L'euro, représentant la mise sur le marché d'emblée de milliards de coupures suffisait en soi à entraîner les investissement ad hoc. Il est évident que les nanotechnologies intéressent au premier chef les militaires et les spécialistes du renseignement, sous toutes ses formes. Ces gens se moquent alors du coût unitaire de tels gadgets. Le lecteur a déjà pu trouver dans mon site des dossiers concernant des micro-drones (machines volantes de très petite taille) d'une taille surprenante ( envergure : 15 cm ) alors que ces machines sont actuellement totalement dépassées. On a pu apprendre que ces engins pouvaient contenir une caméra vidéo couleur, un système de pilotage automatique, un autre de ... repérage par GPS. Vissez-vous bien dans le crâne qu'il n'y a de limite à la nano technologie que des dimensions correspondant à cette des atomes ou des molécules. Vis à vis de ces échelles une sphère d'un dixième de millimètre est ... aussi vaste qu'un porte avion. La conclusion de ce dossier est que les nanotechnologies envahissent déjà notre vie, à un point que nous ne soupçonnons pas. Cette affaire des billets de l'euro, s'il se confirme que ces implants ne sont pas de simples bouts de métal vous permettra d'imaginer le point où les choses en seraient présentement arrivées.
En fait, si les fours à micro-ondes n'avaient pas existé nous n'aurions peut être jamais détecté l'intrusion de cette nano technologie dans nos vies et dans notre société. J'imagine que vous avez du faire l'expérience avec le billet de banque. On peut être sceptique sur le fait qu'il ne s'agisse que de quelques "bout de métal". Si c'était le cas, les faussaires n'auraient aucun difficulté à contrefaire ces coupures. La réponse devrait pouvoir être assez rapidement fournie par les gens qui possèdent des possibilités d'analyse par scanners à rayons X. Si ces implants possèdent des structures décelables, alors l'affaire sera jouée, et nous avec. Il reste simplement une chose : cinq milliards de pièces à conviction, révélant le niveau atteint par les nanotechnologies sont actuellement en circulation et difficilement récupérables.
Au passage, il s'agit "d'une question de société" assez importante.
Quelle presse, écrite ou parlée se fera le relai de cette information ?
Post Scriptum : Prenez votre carte d'identité française plastifiée. Retournez-là. Regardez à l'emplacement où, de l'autre côté se trouve votre photo. Vous distinguerez très nettement un renflement circulaire de six à sept millimètres de diamètre.
Même des permis de conduire en fin carton en étaient discrétement équipés dans la masse du carton, totalement invisible ( Irlande...)
C'est quoi, ce truc ?
19 janvier 2005 : La réalité dépasse la fiction. La puce " VeriChip " s'est déjà largement banalisée.
Des puces équipent déjà 25 millions d'animaux de compagnie. Voilà que des bar à la mode on offert à leurs clients de se faire implanter une puce de la taille d'un grain de riz qui leur permet de se passer de leurs papiers d'identité et de régler leurs consommations. Quand ils arrivent au bar le système les identifie immédiatement et leur boisson favorite leur est servie avant même qu'ils aient pris la peine de la commande. Voir :
http://www.pcinpact.com/actu/news/Je_paie_un_coup_a_boire_avec_ma_puce_souscutanee.htm
Dans cette optique la micropuce qui pourrait équiper nos billets de banque ( si ça n'est pas déjà fait ) ne serait que la version nanotechnologie de ce gadget. On peut conjecture, en particulier en période troublée, que le port d'une puce implantée devienne obligatoire.
26 janvier 2005 : Un message de Vincent Rigoulot qui a examené les billets avec sa webcam :
Les seules structures visibles (dans ces conditions) sont les mentions "n euros" découpées de façon répétitive le long de la ligne sombre.
La bande présente sur les billets en euros, grossie ( Vincent Rigoulot )
Les arcs électriques produits par les micro-ondes doivent se produire en priorité au niveau de ces discontinuités. J'ai découpé de fines bandes de papier d'alu que j'ai fixé sur des morceaux de papier simulant des billets. En l'absence de ma femme dans la cuisine :
- On arrive a obtenir des reglages ou le "billet" roussit très bien suivant la bande. On remarque des brûlures plus marquées au niveau des irrégularités, plis, et trous dans la bande ( si on arrive à en faire)
- Et il explose carrément aux valeurs maximales.
La photos de votre site présente des points où les brulures sont plus intenses. Il peut s'agir de l'emplacement des mentions "n euros",
(je n'ai pas vérifié que ces mentions étaient placées de la même façon sur toutes les coupures ni qu'elles correspondaient aux taches roussies sur votre billet de 20)
ou de toutes autres irrégularités rencontrables sur un billet non repassé. Donc pas besoin de transpondeur pour pour que l'argent nous brûle les doigts, ce qui n'en prouve pas l'absence non plus.
Vincent RIGOULOT
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29 août 2005 : Source : http://solutions.journaldunet.com/dossiers/chiffres/stockage.shtml
58% des industries américaines de biens de consommation prévoient des déploiement RFID dans l'année à venir
Il est hors de doute que cette politique s'étendra également à l'Europe, avec les pertes d'emplois qui en résulteront ( disparition des métiers de vendeuses, de manutentionnaires, etc ). Voir cette façon de présenter les choses, hélas plus que réaliste.
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RATP à Paris, carte Navigo...
Extraits:
Contrôle d'accès sécurisé
- Grâce à sa filiale Automatic Systems (AS), IER propose également une gamme complète d'equipements d'accès payant (métro, péages) , d'accès sécurisé des piétons et des véhicules (contrôle d'immigration, contrôle d'embarquement…) et de protection des sites sensibles grâce à des sas et à des obstacles mobiles ou escamotables. AS est l'un des premiers fournisseurs mondiaux d'équipements de contrôle d'accès physique des grands intégrateurs dans le domaine de la sécurité. La société a développé une technologie et un logiciel spécialisés dans les contrôles de passages de piétons et participe aux grands appels d'offres pour l'équipement des métros de nombreuses grandes villes à travers le monde.
elles ont été livrées en 2007 dans les secteurs du transport et de la distribution.
... et voilà à quoi pourrait ressembler la commande d'une Pizza en 2015, en Suisse ou les dérives de l'interconnexion
des données informatiques avec puces RFID (N.B. compatibles WiFi !!!) :
Standardiste :
- Speed-Pizza, Bonjour.
Client :
- Bonjour, je souhaite passer une commande s'il vous plaît.
Standardiste :
- Oui, puis-je avoir votre NIN, Monsieur ?
Client :
- Mon Numéro d'Identification National ? Oui, un instant, voilà, c'est le 6102049998-45-54610.
Standardiste :
- Je me présente je suis Habiba Ben Saïd. Merci Monsieur Jacques Rochat. Donc, nous allons actualiser votre fiche,
votre adresse est bien le 74 avenue de la Gare à Lausanne, et votre numéro de téléphone le 021 68 69 69 69. Votre
numéro de téléphone professionnel à la Société Durand est le 077 72 25 55 41 et votre numéro de téléphone mobile le 079
06 05 05 01. C'est bien ça, Monsieur Rochat?
Client (timidement) :
- Oui !!
Standardiste :
- Je vois que vous appelez d'un autre numéro qui correspond au domicile de Mlle Isabelle Martin, qui est votre
assistante technique. Sachant qu'il est 23h30 et que vous êtes en RTT, nous ne pourrons vous livrer au domicile de Mlle
Martin que si vous nous envoyez un XMS à partir de votre portable en précisant le code suivant AZ25/JkPp+88
Client :
- Bon, je le fais, mais d'où sortez-vous toutes ces informations ?
Standardiste :
- Nous sommes connectés au système croisé, Monsieur Rochat.
Client (Soupir) :
- Ah bon !.... Je voudrais deux de vos pizzas spéciales mexicaines.
Standardiste :
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, Monsieur Rochat.
Client :
- Comment ça ???...
Standardiste :
- Votre contrat d'assurance maladie vous interdit un choix aussi dangereux pour votre santé, car selon votre
dossier médical, vous souffrez d'hypertension et d'un niveau de cholestérol supérieur aux valeurs contractuelles.
D'autre part, Mlle Martin ayant été médicalement traitée il y a 3 mois pour hémorroïdes, le piment est fortement
déconseillé. Si la commande est maintenue le Groupe Mutuel qui l'assure risque d'appliquer une surprime.
Client :
- Aie ! Qu'est-ce que vous me proposez alors ?...
Standardiste :
- Vous pouvez essayer notre Pizza allégée au yaourt de soja, je suis sûre que vous l'adorerez.
Client :
- Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza ?
Standardiste :
- Vous avez consulté les "Recettes gourmandes au soja" à la bibliothèque de votre comité d'entreprise la semaine
dernière, Monsieur Rochat et Mlle Martin a fait, avant hier, une recherche sur le Net, en utilisant le moteur "http:
//www.moogle.ch" avec comme mots clés soja et alimentation. D'où ma suggestion.
Client :
- Bon d'accord. Donnez-m'en deux, format familial.
Standardiste :
- Vu que vous êtes actuellement traité par Dipronex et que Mlle Martin prend depuis 2 mois du Ziprovac à la dose de
3 comprimés par jour et que la pizza contient, selon la législation, 150 mg de Phénylseptine par 100 g de pâte, il y a
un risque mineur de nausées si vous consommez le modèle familial en moins de 7 minutes. La législation nous interdit
donc de vous livrer. En revanche, j'ai le feu vert pour vous livrer immédiatement le modèle mini.
Client :
- Bon, bon, ok, va pour le modèle mini. Je vous donne mon numéro de carte de crédit.
Standardiste :
- Je suis désolée Monsieur, mais je crains que vous ne soyez obligé de payer en liquide. Votre solde de carte de
crédit VISA dépasse la limite et vous avez laissé votre carte American Express sur votre lieu de travail. C'est ce
qu'indique le Credicard Satellis Tracer.
Client :
- J'irai chercher du liquide au distributeur avant que le livreur n'arrive.
Standardiste :
- Ça ne marchera pas non plus, Monsieur Rochat, vous avez dépassé votre plafond de retrait hebdomadaire.
Client :
Mais ?... Ce n'est pas vos oignons ! Contentez-vous de m'envoyer les pizzas ! J'aurai le liquide. Combien de temps
ça va prendre ?
Standardiste :
- Compte-tenu des délais liés aux contrôles de qualité, elles seront chez vous dans environ 45 minutes. Si vous
êtes pressé, vous pouvez gagner 10 minutes en venant les chercher, mais transporter des pizzas en scooter est pour le
moins acrobatique.
Client :
- Comment diable pouvez-vous savoir que j'ai un scooter ?
Standardiste :
- Votre Peugeot 408 est en réparation au garage de l'Avenir, par contre votre scooter est en bon état puisqu'il a
passé le contrôle technique hier et qu'il est actuellement stationné devant le domicile de Mlle Martin. Par ailleurs
j'attire votre attention sur les risques liés à votre taux d'alcoolémie. Vous avez, en effet réglé quatre cocktails
Afroblack au Tropical Bar, il y a 45 minutes. En tenant compte de la composition de ce cocktail et de vos
caractéristiques morphologiques, ni vous, ni Mlle Martin n'êtes en état de conduire. Vous risquez donc un retrait de
permis immédiat.
Client :
- @#%/$@& ?# !
Standardiste :
- Je vous conseille de rester poli, Monsieur Rochat. Je vous informe que notre standard est doté d'un système anti-
insulte en ligne qui se déclenchera à la deuxième série d'insultes. Je vous informe en outre que le dépôt de plainte
est immédiat et automatisé. Or, je vous rappelle que vous avez déjà été condamné en juillet 2009 pour outrage à agent.
Client (sans voix) :
- ...
Standardiste :
- Autre chose, Monsieur Rochat ?
Client :
- Non, rien. Ah si, n'oubliez pas le Coca gratuit avec les Pizzas, conformément à votre pub.
Standardiste :
- Je suis désolée, Monsieur Rochat, mais notre démarche qualité nous interdit de proposer des sodas gratuits aux
personnes en surpoids. Cependant à titre de dédommagement, je peux vous consentir 15 % de remise sur une adhésion flash
au contrat Jurishelp, le contrat de protection et d'assistance juridique de Speed assurance. Ce contrat pourrait vous
être utile, car il couvre, en particulier, les frais annexes liés au divorce. Vu que vous êtes marié à Mme Claire
Rochat, née Girard depuis le 15/02/2008 et vu votre présence tardive chez Mlle Martin, ainsi que l'achat il y a une
heure à la pharmacie du Canal d'une boîte de 15 préservatifs et d'un flacon de lubrifiant à usage intime.
À titre promotionnel, je vais faire joindre aux pizzas un bon de CHF 5.- de réduction pour vos prochains achats de
préservatifs valable chez Speed-Parapharma. Toutefois veuillez éviter les pratiques susceptibles d'irriter les
hémorroïdes de Mlle Denoix, pour lesquelles Speed-Parapharma se dégage de toute responsabilité.
Bonsoir Monsieur et merci d'avoir fait appel à Speed Pizza.
http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/rfid.php
+++++
Les micropuces Rfid
Entre mythes et réalités
Outil d'optimisation essentiel pour les uns, danger manifeste pour les autres, les puces d'identification radio (Rfid : Radio Frequency IDentification) déclenchent les passions Outre-Atlantique. Encore méconnue du grand public, cette technologie d'identification par ondes radio est pourtant en cours de généralisation, partout dans le monde. Plutôt que d'opposer les arguments de ses promoteurs et détracteurs, nous avons souhaité contribuer au débat - ou peut-être le susciter en France - en rappelant quelques uns des points clés de cette technologie et de ses multiples applications.
Rfid n'est pas une technologie comme les autres. L'une de ses applications les plus marquantes - des étiquettes émettant des données qui pourraient un jour équiper la totalité des produits que nous consommons - échauffe les esprits. Pour les industriels, en particulier du secteur de commerce de détail, Rfid peut réaliser la promesse d'une gestion des stocks efficace, automatisable et optimale. L'engouement des industriels est à la hauteur des enjeux. De l'avis des prévisionnistes, le marché Rfid s'élèvera à trois milliards de dollars en 2007. Mais pour les associations de défense du consommateur, il pourrait avant tout s'agir de l'outil ultime de surveillance du consommateur - ou pire encore, d'un système orwellien de traçage des biens et des personnes, fonctionnant à notre insu.
Comme souvent, le débat est marqué par l'incompréhension mutuelle des intervenants. Côté industriel, on insiste sur le fait que la technologie en soi ne crée pas de nouveaux risques quant au respect de la vie privée et que les arguments des opposants à Rfid se basent sur des scénarios de fiction et/ou des procès d'intention sans fondement réel. A l'inverse, les défenseurs des libertés individuelles ont marqué des points en montrant quelques applications controversées de Rfid (http://spychips.org/broken_arrow.htm ou http://www.boycottgillette.com), et en soulignant sa puissance et les risques inhérents à la technologie.
Au milieu de l'année dernière deux annonces aux Etats-Unis auront suffi pour convaincre les sceptiques que Rfid n'est pas une simple étape, mais bien une évolution majeure de la chaîne de distribution. D'abord Wal-Mart, qui a quasiment "sommé" ses 100 principaux fournisseurs d'être compatibles Rfid à partir du 1er janvier 2005, en incluant des tags Rfid sur toutes les palettes et cartons. Puis le Ministère de la Défense (Department of Defense) faisait de même en octobre (http://www.defenselink.mil/releases/2003/nr20031023-0568.html), exigeant de l'ensemble de ses fournisseurs qu'ils apposent des étiquettes Rfid sur tous les produits livrés, à l'exception du sable, des graviers et des liquides, également à partir de janvier 2005. Ce double "ultimatum", pour édifiant qu'il soit, n'est qu'une petite partie de "l'iceberg Rfid", dont on découvre au fil des semaines la partie immergée.
Rfid suscite un intérêt sans précédent ou presque dans l'industrie. Il faut y voir le signe d'une maturité technologique et commerciale. Mais, pour autant, Rfid est bel et bien une réalité d'aujourd'hui, pour de très nombreuses applications - y compris en France - sans apparaître de manière claire ni susciter à débat. C'est par exemple le cas des titres de transport Navigo (http://www.ratp.fr/groupe_ratp/new_tech/navigo/201.shtml) mis en place par la Ratp dans le métro parisien, et en cours de généralisation.
Navigo résume à lui seul tout l'intérêt - et tout le danger potentiel - de la technologie. L'usager n'a pas le sentiment d'utiliser le dernier cri de la technologie sans fil, et ignore d'ailleurs le terme même de Rfid. Il se contente d'utiliser une carte fonctionnelle et pratique, qu'il n'est même pas nécessaire de sortir de son portefeuille ou de son sac pour voir s'ouvrir les portillons du métro. Pour la Ratp, le dispositif est un outil de régulation et de connaissance des usages de tout premier ordre. "Ce qui nous intéresse, ce sont les statistiques se rapportant aux lieux, dates, moyens de transport, etc. Connaître les heures d'affluence dans telle gare ou à tel point d'accès, savoir s'il s'agit plutôt de titulaires de cartes orange ou d'un autre type de titre de transport, tout ce qui peut nous donner une connaissance vivante de notre trafic. Par contre, savoir qu'il s'agit de Messieurs Durand ou Martin ne nous intéresse pas..." assurait Jean-Louis Lamalle, chef de projet télébilletique de la Ratp, en octobre dernier (http://www.transfert.net/a9429). Il n'en demeure pas moins que le système "pourrait" être utilisé pour surveiller en permanence les déplacements individuels de chacun des parisiens, ce qui n'a pas échappé à la Cnil : "Les technologies de radio-identification peuvent être utiles pour des finalités légitimes bien définies, mais, parce que le maillage dense de milliers d'objets qui entoureront une personne pourra ainsi être analysé, de façon permanente (le potentiel de rayonnement d'un Rfid est illimité dans le temps car aucune batterie n'est nécessaire), permettant potentiellement le 'profilage' des individus, elles font peser sur les individus un risque particulier", lit-on sur une page dédiée à Rfid (http://www.cnil.fr/thematic/techno/rfid.htm), mentionnant par ailleurs que "la radio-identification fait déjà partie de nos vies au travers des cartes de transport sans contact (dont Navigo pour la Ratp) ou de nombreuses clés de voiture".
Rfid est par essence une technologie invisible, porteuse de valeur mais pouvant entraîner des dérives. Mais elle est aussi méconnue, et nous tentons ci-dessous d'éclaircir quelques idées reçues qui perturbent le débat.
Idée reçue n°1
"Rfid sert uniquement à concevoir des étiquettes à inclure sur les produits"
Pas vraiment. Si l'enjeu de Rfid en matière de distribution et d'optimisation de la chaîne de la production est considérable, l'intérêt de la technologie ne se limite pas aux étiquettes sur les produits, loin de là.
A terme Rfid pourrait même devenir la technologie universelle sur laquelle s'appuie de multiples dispositifs de paiement ou de billetique, comme le préfigurent Navigo en France ou Speedpass (http://www.speedpass.com) aux Etats-Unis.
Ce dernier est particulièrement édifiant : l'identifiant contenu dans la puce Rfid y est couplé à un compte bancaire et se décline en trois dispositifs de paiement originaux. Le premier est un "tag autocollant" que l'on appose sur la lunette arrière d'une voiture, les autres sont de petits émetteurs portables, l'un s'attachant au porte-clé, l'autre inclus dans une montre-bracelet. Ces "portes-monnaies électroniques sans fil" comportent des tags Rfid (soit actifs, soit passifs), utilisés pour identifier l'utilisateur, instantanément et sans contact, à chaque achat. Concrètement, le tag de la voiture est automatiquement reconnu par la pompe à essence, qui autorise le propriétaire du véhicule à se servir. Une fois le réservoir rempli, le client s'en va. Seul l'identifiant personnel de son tag a été transféré, et sa carte bancaire est instantanément débitée. Les tags portatifs fonctionnent selon le même principe, mais étant passifs (sans batterie), ils nécessitent d'être à proximité du lecteur : le consommateur doit agiter son porte-clé ou sa montre à quelques centimètres d'un terminal ad hoc. Speedpass est d'ores et déjà accepté dans plus de 6 500 stations-service américaines (notamment dans l'ensemble des stations Mobil, le dispositif ayant été développé par le Groupe Exxon Mobil), dans plusieurs magasins de détail, et dans plusieurs centaines de restaurants MacDonald's. Le système compte 8 millions d'utilisateurs.
Globalement, Rfid est donc une technologie qui trouvera assurément de multiples applications. Les étiquettes ne sont qu'une partie d'entre elles.
Idée reçue n°2
"Rfid, c'est l'avenir"
RF - la radio fréquence - est une technologie déjà ancienne et largement maîtrisée, depuis plusieurs décennies. Le premier brevet portant sur le principe de tag Rfid date de 1969 (http://www.rfidjournal.com/article/articleview/392/1/2/), mais l'utilisation de la technologie à des fins d'identification des produits a véritablement commencé à être explorée - et testée - à la fin des années 1990, notamment au Centre Auto-ID, émanant du Massachusetts Institute of Technology. Rfid correspond simplement à l'utilisation des ondes radio pour permettre l'identification, qu'il s'agisse d'un véhicule, d'un individu ou d'un objet.
De très nombreux dispositifs utilisant Rfid ont été mis en place partout dans le monde au cours des dernières années, dans des applications de toutes natures. Pour n'en citer que quelques unes, on peut mentionner l'hôpital de Tampa, qui a généralisé l'emploi de tags Rfid sur les vêtements et rideaux chirurgicaux : un million d'étiquettes, permettant d'optimiser les flux et la traçabilité de ces produits réutilisables au cours de leur cycle de vie (http://www.sptimes.com/2004/02/02/Business/Tiny_discs_help_SRISu.shtml).
Michelin teste depuis l'année dernière et en vraie grandeur des tags Rfid inclus dans les pneus, qui permet l'identification unique de chaque pneu, et mémorise des informations relatives à ses spécificités (date de fabrication, pression de gonflage idéale...) (http://www.rfidjournal.com/article/articleview/269/1/1/).
En Chine, un dispositif de suivi des transports de marchandises par train a été déployé. Près de 17 000 locomotives sont équipées de tags Rfid actifs et 500 000 wagons de tags passifs.
A court ou moyen terme, d'autres types d'applications vont voir le jour : Steria est en train d'implémenter, à l'aéroport Charles de Gaulle et à celui d'Heathrow à Londres, un dispositif d'optimisation des flux de taxis. Chaque voiture dispose d'un tag Rfid et le système surveille en permanence les mouvements des véhicules, couplés avec les afflux de passagers pour fournir une information précise sur l'attente à prévoir.
L'aéroport international de Las Vegas va quant à lui mettre en place dès cette année un système de suivi des bagages basés sur des tags Rfid, pour lequel 100 millions de tags auraient été commandés (http://www.securitymagazine.com/.../0,5411,116832,00.html).
De même, tous les tickets vendus pour l'Expo 2005 qui se tiendra au Japon, ainsi que pour la prochaine coupe du monde de football qui se tiendra en Allemagne en 2006, comporteront des tags Rfid (http://www.infoworld.com/article/04/01/15/HNrfidsoccer_1.html).
SAP a par ailleurs annoncé l'ajout d'un module dans son offre de gestion des chaînes d'approvisionnement, disponible cette année et destiné à traiter les informations émanant des tags Rfid.
Enfin, une étude rendue publique ce mois-ci relève que 41 % des distributeurs européens envisagent d'expérimenter Rfid dès 2004, et un quart des répondants affirment d'ailleurs déjà utiliser la technologie au niveau des palettes de produits (http://www.theregister.co.uk/content/53/35214.html). Cela n'empêche pas de nombreux observateurs de prédire qu'il faudra au moins 10 ans pour que les tags Rfid soient généralisés à tous les produits de grande consommation. On peut en douter, mais là n'est pas vraiment le problème : Rfid est, globalement, déjà une technologie du présent.
Idée reçue n°3
"Un tag Rfid est passif"
On dit souvent que les tags présentent un fonctionnement proche de celui des codes à barres, en ce sens qu'ils se contentent de "répondre" à un signal qu'on leur envoie. Cette "passivité" (le tag ne peut pas "décider" d'émettre lui-même) est souvent utilisée comme un argument par les défenseurs de la technologie. Rfid n'aurait d'intérêt qu'à l'intérieur de l'entrepôt ou du magasin et ne fonctionnerait que selon un mode "question-réponse".
Pourtant, cette vision des choses est partiellement fausse.
Il est vrai que l'essentiel de la production actuelle des tags Rfid porte sur des étiquettes passives. C'est d'ailleurs l'un des intérêts du concept qui sous-tend la technologie : les étiquettes ne comportent pas de batteries, mais utilisent le signal radio entrant, converti en énergie, pour produire un signal en retour. L'absence de batterie autorise la mise au point de composants plus petits et moins chers à produire.
Mais, pour autant, il existe des tags Rfid "actifs", comportant une batterie miniature, et donc capables d'émettre par eux-mêmes, même sans être sollicités pour le faire. Il existe d'ailleurs un consortium industriel, créé fin 2002, pour promouvoir la technologie des tags "actifs" : le Smart Active Labels Consortium (http://www.sal-c.org).
Idées reçues n°4 et 5
"Les tags Rfid sont invisibles à l'oeil nu" ou "Les tags Rfid sont de grande taille et on peut les elenver si on le désire"
On lit parfois que les tags sont si petits qu'ils sont indécelables à l'oeil nu. A l'inverse, certains prétendent que les tags Rfid sont d'une taille comparable à celle des codes à barre, et que par conséquent l'utilisateur qui les juge indésirables peut facilement les ôter.
En fait, les deux assertions sont identiquement vraies (ou fausses, selon le point de vue).
La taille des tags dépend en réalité de plusieurs facteurs, et surtout de leur puissance. En général, plus un tag est petit, plus courte est la portée du signal qu'il émet ou peut recevoir. Il va de soi qu'un tag actif est plus gros qu'un tag passif, ce dernier ne comportant pas de batterie.
On trouve ainsi des tags de l'ordre de quelques centimètres carrés, mais aussi des tags largement plus petits. A ce jour, les tags les plus petits sur le marché ont une largeur de l'ordre du demi millimètre. SmartCode a présenté récemment (http://rfidjournal.com/article/articleview/764/1/1/) des prototypes de 0,25 mm de côté, c'est-à-dire une taille comparable à celle du point qui termine cette phrase. Selon l'entreprise, il serait doté d'une portée comparable à celle de tags de plus grande taille opérant dans la même gamme de fréquence, soit entre 4,5 et 6 mètres.
Du reste, on peut imaginer des tags incorporés dans - et non simplement apposés sur - les produits. La notion de taille ne fait pas tout, car une puce de quelques centimètres carrés peut bien être invisible lorsqu'elle est placée dans la semelle d'une chaussure ou dans la couverture d'un livre.
Idée reçue n°6
"Les tags Rfid sont encore trop chers à produire pour être inclus massivement sur des produits de grande consommation"
C'est un argument souvent employé pour expliquer que la généralisation des tags sera toujours limitée par leur coût, comparé au prix de revient du produit qui doit être taggé. En clair, qu'il est envisageable d'inclure un tag sur un téléviseur, mais dissuasif pour le fabricant d'en inclure sur des rasoirs jetables, ou sur tous les produits dans la gamme de prix du dollar, à l'unité.
Le sujet fait l'objet d'un débat nourri entre industriels, et c'est assurément un point clé dans la généralisation de la technologie. Pour beaucoup, le seuil de 5 cents de dollar par tag fait figure de "saint Graal" de l'industrie, et les avis sont partagés quant à savoir s'il est atteignable.
On peut simplement constater que les processus industriels sont en train de se mettre en place pour produire des tags à grande échelle. Globalement, l'industrie du code à barre, dans son intégralité, est en train de migrer vers les tags Rfid. Rompues à l'industrialisation de masse, ces entreprises s'appuient sur des technologies innovantes, avec pour effet des coûts de production qui diminuent très rapidement. L'impression des puces, en utilisant des encres conductrices (http://www.aimglobal.org/.../dec03/PrintedTags.htm), est particulièrement prometteuse. Il existe déjà plusieurs types de machines ressemblant à des imprimantes, et permettant de fabriquer à rythme soutenu des tags immédiatement opérationnels. On peut penser que cette tendance ne va faire que s'accentuer dans les mois et les années à venir.
Pour l'instant, le coût unitaire d'un tag est en général supérieur à 15-20 cents de dollar, ce qui est encore élevé pour des produits de consommation à prix faible. Toutefois, il a été rapporté dans la presse que Gillette aurait payé 10 cents de dollar le tag, lors de sa fameuse commande de 500 millions de tags produits par Alien Technology. SmartCode, une entreprise israélienne, estime du reste qu'elle vendra ses tags, à court terme et pour de gros volumes (1 milliard d'unités), à un prix compris entre 5 et 10 cents de dollar. SmartCode a d'ailleurs pour ambition de mettre en oeuvre une technologie industrielle permettant la production de 10 milliards de tags par an. Il en va de même pour Alien Technology, qui annonce pouvoir produire 20 milliards de tags en 2005. Et quelques industriels semblent confiants sur l'amplification de la baisse de prix attendue : "Dans 18 mois, nous produirons des tags Rfid semi-actifs, comportant antennes et batteries, pour un coût unitaire de moins d'un cent de dollar", estime par exemple Shalom Daskal, le PDG de Power Paper, une autre entreprise israélienne (http://rfidjournal.com/article/articleview/770/1/1/).
Idée (pas si) reçue (que ça) n°7
"Les tags Rfid permettent de transmettre des données personnelles"
C'est bien sûr la principale crainte des défenseurs de la vie privée. Pourtant, pour ce qui concerne les tags Rfid apposés sur les produits, cette crainte est majoritairement sans fondement, du moins aujourd'hui. Par construction, un tag Rfid de ce type est utilisé comme outil de traçabalité du produit et de gestion des stocks. Il est donc "créé" très en amont dans la chaîne de distribution, et n'est plus modifié par la suite.
Le tag contient un identifiant unique propre à chaque exemplaire du produit, mais dans l'état actuel de la technologie, il est impossible de le modifier et notamment de lui adjoindre par la suite des informations relatives à son acheteur individuel (cela supposerait par exemple que les caisses de supermarché soient équipés d'appareils pouvant associer un produit à un client, et capable de mémoriser cette donnée dans le tag, ce qui n'est pas encore le cas). La puce apposée sur un produit n'émet pas, à proprement parler, d'informations relatives à une personne.
Mais on peut néanmoins imaginer que le croisement, au sein de bases de données, d'identifiants de produits et de données personnelles, pourrait servir de base à un puissant dispositif de recoupement marketing. "En tant que technologie de radio-identification, les étiquettes Rfid ne posent pas de problème tant qu'elles sont cantonnées à la chaîne logistique. Toutefois la norme EPC (cf. ci-dessous, Ndrl) permet d'établir un lien entre une base de données distante, un produit et un consommateur dans un magasin. L'étiquette est en effet active, intemporelle et consultable à distance, ce qui représente une menace pour la protection des données personnelles du consommateur", explique Yann Le Hégarat, expert de la Cnil (Décision Micro, 2 février 2004).
En outre, ce qui est vrai des tags Rfid sur les produits de grande consommation ne l'est pas pour la technologie dans son ensemble. Plusieurs applications existantes nécessitent la mémorisation dans un tag Rfid de données identifiant précisément chaque utilisateur (titres de transport, dispositif de paiement). Curieusement, contrairement à ce que laissent souvent entendre les associations de défense du consommateur, l'application de Rfid aux étiquettes de supermarché n'est donc pas aujourd'hui la principale source de problème que pose Rfid en matière de respect de la vie privée...
Idée (parfois) reçue n°8
"Rfid est une technologie mature"
Bien qu'opérationnelle aujourd'hui, Rfid souffre de plusieurs défauts, dont la plupart sont inhérents aux technologies d'émission d'ondes radio. En particulier, les ondes sont très sensibles à la proximité de liquides et de certains métaux. En d'autres termes, concevoir un tag Rfid pouvant fonctionner lorsqu'il est collé sur une canette de soda relève du casse-tête. Du reste, le corps humain lui-même constitue un écran efficace, susceptible de rentre inopérants les tags de faible portée.
En outre la technologie n'est pas totalement standardisée. C'est même le principal enjeu des efforts industriels actuels. Plusieurs organismes de normalisation vont tenter d'harmoniser la situation et d'imposer un standard (cf. Electronic Product Code, http://www.epcglobalinc.org, dont la première norme, EPC 1.0, a été publiée en septembre 2003). On peut d'ailleurs noter la constitution en Chine, début janvier, d'un groupe de travail national destiné à la normalisation des tags Rfid (http://www.nacsonline.com/...nd0116044&ch=News).
Pour l'heure, l'absence d'intéropérabilité est un frein sérieux à la généralisation de Rfid, et à son utilisation potentielle à des fins de "surveillance globale".
Un débat à ouvrir
Les opposants à la technologie mettent souvent en avant les possibilités de traçage des individus qu'elle permettrait, déployée à grande échelle. A ce jour, compte tenu de la puissance des tags utilisés comme étiquettes sur les produits de grande consommation, c'est une vue de l'esprit. Mais on sent bien que l'évolution de la technologie pourrait conduire à des scénarios inquiétants.
On peut prendre pour exemple une application industrielle existante. La société Wherenet a déployé en novembre dernier sa solution de traçage à base de tags Rfid, au sein de l'usine BMW de Dingolfing en Allemagne. Cette solution s'appuie sur des tags spécifiques ("Wheretags", http://www.wherenet.com/products_wheretag.html) et sur un dispositif de localisation en temps réel. Le système permet de localiser n'importe lequel des nouveaux véhicules produits, où qu'il se trouve sur le vaste site de l'usine, via un simple navigateur web. Les caractéristiques des tags sont les suivantes : ils sont actifs, disposent d'une portée variant de 100 (en intérieur) à 300 mètres (extérieur), pèsent 53 grammes, et sont d'une taille légèrement supérieure à celle d'un ticket de métro parisien (mais avec une épaisseur de 2 cm). En outre, ils disposent d'une batterie, dont la durée de vie est fonction des signaux émis : sur la base d'une émission toutes les six minutes, permettant donc de localiser le tag avec une extrême précision sur le site industriel concerné, la batterie dure sept ans. La solution est bien sûr ici limitée à un usage purement industriel, et pour des véhicules. Mais en sera-t-il toujours ainsi ?
Assurément, Rfid est générateur de valeur, comme le montrent la plupart des implémentations effectuées à ce jour. Mais par essence cette technologie porte également en elle les germes de dispositifs de traçage des biens et des personnes à très grande échelle, sans équivalent à ce jour, et généralisables à l'infini. Une prise de conscience de cet état de fait est une étape préliminaire à toute discussion, qui doit impérativement voir se concerter industriels, pouvoirs publics et défenseurs des libertés individuelles.
Car pour l'heure, la seule certitude que l'on puisse forger sur la question est bien que Rfid est une révolution en marche.
Cyril Fiévet
En savoir plus |
Magazine professionnel de référence : http://rfidjournal.com |
Sources
http://www.europal.net/Fr/Infos/RFIDart5.shtm
http://www.toutelaverite.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=290
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Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal
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