insurgés. Vous ne le croyez pas? Les médias ne vous l'ont pas appris? Alors
asseyez-vous et attachez vos ceintures.
Tous les Etats membres de l'Union européenne ont aboli la peine de mort.
Lors d'émeutes, c'est la prison qui est la pire sanction qui attend les
insurgés. Or le Traité de Lisbonne admet de nouveau la peine de mort pour
les insurgés au sein de l'Union européenne. A la suite de la crise
économique, elle s'attend à de graves troubles dans beaucoup d'Etats
membres. C'est pourquoi elle tient à ce que le Traité de Lisbonne entre en
vigueur le plus rapidement possible.
En juin 2008, les Irlandais l'ont refusé et bloqué ainsi son entrée en
vigueur. Il vise à étendre considérablement le pouvoir des 27 commissaires
de l'Union européenne, à mettre en place un président puissant, à réduire à
l'état de vestiges les lois nationales des Etats membres et à rendre
possible la peine de mort dans certains cas. L'entrée en vigueur du Traité
permet explicitement de «réprimer [si nécessaire], conformément à la loi,
une émeute ou une insurrection». La peine de mort pourra être prononcée dans
l'UE pour sanctionner «des actes commis en temps de guerre ou de danger
imminent de guerre». Cela a été précisé en petits caractères dans le
Bulletin officiel de l'Union européenne du 14 décembre 2007 et dans les
commentaires à propos de la Charte des droits fondamentaux qui aurait force
de loi si le Traité entrait en vigueur. Il semble que personne n'ait lu ce
passage car l'article 2 («droit à la vie») de la nouvelle Charte des droits
fondamentaux dispose que «nul ne peut être condamné à la peine de mort ni
exécuté.» Cela paraît incontestable, mais dans un passage en petits
caractères on trouve les exceptions:
«La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article
dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument
nécessaire:
a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion
d'une personne régulièrement détenue;
c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»
C'est ainsi que l'abolition de la peine de mort est relativisée et
invalidée. Selon l'alinéa c), il sera donc possible dans l'UE, malgré
l'interdiction officielle de la peine de mort, d'y recourir pour «réprimer,
conformément à la loi, une émeute ou une insurrection». Le saviez-vous? Le
Bundestag allemand a voté en avril 2008, à une majorité de deux tiers, avec
les voix de la CDU, du SPD, du FDP et des Verts, pour l'abandon de la
souveraineté en faveur de l'UE, le Traité de Lisbonne et la réintroduction
de la peine de mort pour des insurgés qui y est inscrite. La chancelière
Angela Merkel a salué le Traité comme étant un «grand projet».
Avec l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le gouvernement de l'UE
devient un gouvernement central puissant, comme celui de l'ex-Union
soviétique. Les différentes républiques perdront beaucoup de leur importance
et devront renoncer à leurs intérêts individuels pour le bien de l'Empire.
Les Irlandais qui, contrairement aux Allemands, avaient été consultés par
référendum sur le Traité et l'abandon de leur souveraineté qu'il impliquait
l'avaient rejeté en juin 2008 également à cause du retour de la peine de
mort. A l'automne 2009, il y aura en Irlande une seconde tentative. Pour que
tout marche comme prévu, les 27 commissaires européens se sont mis d'accord
en secret, le 18 mars, à Bruxelles, sur le fait de modifier plusieurs lois
irlandaises avant le référendum. Ainsi l'UE a mené en Irlande, en dépit de
l'interdiction de la propagande politique dans les médias étatiques, une
campagne politique en faveur du oui au Traité de Lisbonne, campagne financée
avec l'argent des contribuables européens.
Afin que les Irlandais votent «correctement» lors du second référendum, cet
automne, les 27 pays de l'UE se sont mis d'accord, le 18 mars à Bruxelles,
pour aller à la pêche aux voix. Par exemple, les évêques qui prêchent dans
les églises en faveur du Traité de Lisbonne, et donc de l'abandon de la
souveraineté irlandaise, recevront de l'argent provenant des caisses de
l'UE. En tête de la campagne figure la direction du Parlement européen. Elle
a même annoncé publiquement qu'elle voulait que le «non» irlandais soit
corrigé le plus vite possible, même au moyen de pressions directes exercées
sur les évêques irlandais. De nombreux commissaires de l'UE ont estimé que
c'était probablement un peu trop audacieux et ils se sont mis d'accord pour
acheter des votes en secret.
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Extrait de:
Udo Ulfkotte, «Vorsicht Bürgerkrieg!
Was lange gärt, wird endlich Wut.»
pp. 361-363. Kopp Verlag, 2009
(Traduction Horizons et débats)
ISBN 978-3-938516-94-2
asseyez-vous et attachez vos ceintures.
Tous les Etats membres de l'Union européenne ont aboli la peine de mort.
Lors d'émeutes, c'est la prison qui est la pire sanction qui attend les
insurgés. Or le Traité de Lisbonne admet de nouveau la peine de mort pour
les insurgés au sein de l'Union européenne. A la suite de la crise
économique, elle s'attend à de graves troubles dans beaucoup d'Etats
membres. C'est pourquoi elle tient à ce que le Traité de Lisbonne entre en
vigueur le plus rapidement possible.
En juin 2008, les Irlandais l'ont refusé et bloqué ainsi son entrée en
vigueur. Il vise à étendre considérablement le pouvoir des 27 commissaires
de l'Union européenne, à mettre en place un président puissant, à réduire à
l'état de vestiges les lois nationales des Etats membres et à rendre
possible la peine de mort dans certains cas. L'entrée en vigueur du Traité
permet explicitement de «réprimer [si nécessaire], conformément à la loi,
une émeute ou une insurrection». La peine de mort pourra être prononcée dans
l'UE pour sanctionner «des actes commis en temps de guerre ou de danger
imminent de guerre». Cela a été précisé en petits caractères dans le
Bulletin officiel de l'Union européenne du 14 décembre 2007 et dans les
commentaires à propos de la Charte des droits fondamentaux qui aurait force
de loi si le Traité entrait en vigueur. Il semble que personne n'ait lu ce
passage car l'article 2 («droit à la vie») de la nouvelle Charte des droits
fondamentaux dispose que «nul ne peut être condamné à la peine de mort ni
exécuté.» Cela paraît incontestable, mais dans un passage en petits
caractères on trouve les exceptions:
«La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article
dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument
nécessaire:
a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion
d'une personne régulièrement détenue;
c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»
C'est ainsi que l'abolition de la peine de mort est relativisée et
invalidée. Selon l'alinéa c), il sera donc possible dans l'UE, malgré
l'interdiction officielle de la peine de mort, d'y recourir pour «réprimer,
conformément à la loi, une émeute ou une insurrection». Le saviez-vous? Le
Bundestag allemand a voté en avril 2008, à une majorité de deux tiers, avec
les voix de la CDU, du SPD, du FDP et des Verts, pour l'abandon de la
souveraineté en faveur de l'UE, le Traité de Lisbonne et la réintroduction
de la peine de mort pour des insurgés qui y est inscrite. La chancelière
Angela Merkel a salué le Traité comme étant un «grand projet».
Avec l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le gouvernement de l'UE
devient un gouvernement central puissant, comme celui de l'ex-Union
soviétique. Les différentes républiques perdront beaucoup de leur importance
et devront renoncer à leurs intérêts individuels pour le bien de l'Empire.
Les Irlandais qui, contrairement aux Allemands, avaient été consultés par
référendum sur le Traité et l'abandon de leur souveraineté qu'il impliquait
l'avaient rejeté en juin 2008 également à cause du retour de la peine de
mort. A l'automne 2009, il y aura en Irlande une seconde tentative. Pour que
tout marche comme prévu, les 27 commissaires européens se sont mis d'accord
en secret, le 18 mars, à Bruxelles, sur le fait de modifier plusieurs lois
irlandaises avant le référendum. Ainsi l'UE a mené en Irlande, en dépit de
l'interdiction de la propagande politique dans les médias étatiques, une
campagne politique en faveur du oui au Traité de Lisbonne, campagne financée
avec l'argent des contribuables européens.
Afin que les Irlandais votent «correctement» lors du second référendum, cet
automne, les 27 pays de l'UE se sont mis d'accord, le 18 mars à Bruxelles,
pour aller à la pêche aux voix. Par exemple, les évêques qui prêchent dans
les églises en faveur du Traité de Lisbonne, et donc de l'abandon de la
souveraineté irlandaise, recevront de l'argent provenant des caisses de
l'UE. En tête de la campagne figure la direction du Parlement européen. Elle
a même annoncé publiquement qu'elle voulait que le «non» irlandais soit
corrigé le plus vite possible, même au moyen de pressions directes exercées
sur les évêques irlandais. De nombreux commissaires de l'UE ont estimé que
c'était probablement un peu trop audacieux et ils se sont mis d'accord pour
acheter des votes en secret.
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Extrait de:
Udo Ulfkotte, «Vorsicht Bürgerkrieg!
Was lange gärt, wird endlich Wut.»
pp. 361-363. Kopp Verlag, 2009
(Traduction Horizons et débats)
ISBN 978-3-938516-94-2
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