vendredi 16 mai 2008

Affaire Ferraye-Clearstream. Secret défense: pouvoir des juges bridé ? Qui vend son âme ?

Le quotidien Le Monde affirme dans son édition de ce jour qu' un projet d'article de loi issu de divers travaux interministériels, prévoit de "restreindre le champ d'intervention des juges d'instruction" et surtout de supprimer l'effet de surprise des perquisitions.

"Sous couvert de combler les lacunes notables de notre dispositif légal de protection du secret de la défense nationale, il s'agit de restreindre notablement le champ d'intervention des juges d'instruction", ajoute Le Monde, qui cite des extraits de cette note.

Le secrétariat général de la défense nationale s'est refusé aujourd'hui à tout commentaire.

Les juges d'instruction ont, comme le prévoit la loi, perquisitionné à plusieurs reprises, notamment dans le cadre de l'affaire Clearstream, "des lieux protégés" tels que le Quai d'Orsay ou le ministère de la Défense et saisi des documents classifiés, rappelle le quotidien.

Le quotidien ajoute que le projet d'article prévoit également l'audition, seulement "exceptionnelle" d'agents des services secrets, autorisés à témoigner par écrit et anonymement.

"Le SGDN entend réglementer le brouillage, en prévoyant que les installations radioélectriques de l'Etat (...) permettent de rendre inopérants les appareils de communications électroniques de tous types", selon le quotidien.


Une limitation des pouvoirs des juges d'instruction est à l'étude


Lorenzo+Cibo : Dans le cadre des économies que doit faire le Sark'Etat on pourrait supprimer les juges et les remplacer par des barbouzes, supprimer les députés de l'UMP et les remplacer par des moutons, supprimer l'opposition en la remplaçant par une batterie de casseroles, et surtout supprimer le peuple qui vote mal, n'aime pas ni OGM,ni l'impunité des politiques, ni qu'on se foute de lui et qui attend de la justice qu'elle soit démocratique donc libre de ne pas obéir au pouvoir politique.

Les 10 réactions des abonnés du monde.fr



Bruno Thouzelier, le président de l'Union syndicale des magistrats (USM), estime qu'il s'agit là de "dispositions préoccupantes". "L'Etat s'autoprotège et se met à l'abri des juges", commente-t-il.

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jeudi 15 mai 2008

Antenne 2, affaire Ferraye, les paradis fiscaux, le vol "légal" qui tue les plus faibles.

23:35 Infrarouge - Paradis fiscaux : le de la grande évasion qui tue par millions des innocents qui meurent de faim. Documentaire

55 min.   

Documentaire français. Réalisé par Frédéric Brunnquell en 2008.

Enquête sur les paradis fiscaux, ces pays exemptés d'impôts où sont placées des sommes colossales alors que les déficits publics s'accumulent et que les plus faibles trinquent.
N'oublions pas que la plupart des impôts sont iniques et exagérés, preuves sur www.pavie.ch


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mercredi 14 mai 2008

Affaire Ferraye. Une banque luxembourgeoise dénonce pour rien l’ancien président du Servette de Genève. Rien sur son compte...Bizarre...

Pas d'argent sur le compte que Marc Roger possédait au Luxembourg
12/05/2008
La justice genevoise n'a pas trouvé d'argent sur le compte que l'ancien patron du Servette FC Marc Roger avait ouvert dans une banque du Luxembourg. Le solde était proche de zéro, a-t-on indiqué de source bien informée. Le dernier mouvement d'argent enregistré sur ce compte remonte à janvier 2003. Le compte a été définitivement fermé à la fin de l'an dernier. Des fonds ont transité par ce compte entre 2001 et 2002. L'argent n'est toutefois pas resté longtemps. Marc Roger a toujours affirmé qu'il avait clos ce compte avant de devenir le président du Servette FC.

Marc Roger est soupçonné d'avoir précipité la faillite du club grenat en 2005. Il a été inculpé par la justice genevoise de banqueroute frauduleuse, d'escroquerie, de gestion frauduleuse et de faux dans les titres. En tout, Marc Roger a déjà effectué près de 18 mois de préventive. Une nouvelle demande de remise en liberté provisoire sera plaidée par les avocats de Marc Roger prochainement devant la Chambre d'accusation.


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La crise du crédit fait encore trop de victimes... ne soyez pas la prochaine, préparez-vous au pire !

2'ooo milliards ( deux mille milliards, sic) de dollars de pertes, et ce n'est pas fini....

Tel est le premier coût des retombées de la seule crise du subprime, estimation basse. D'autres crises vont éclater ( pollutions graves par dioxines et nano particules, coût du pétrole, des aliments, des matières premières, de la santé, des études, stagflation...)

Les banques ont engagé votre capital, notamment celui de vos retraites dans des montages financiers  qui partent de plus en plus en fumée.

Pour comprendre ce phénomène et à qui le crime profite.

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http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=3126

N'attendez pas pour agir !

N'importe quelle banque peut tomber à tout moment. Vos économies tomberont alors à presque zéro, comme en Argentine il y a peu de temps.

Le dollar s'écroule, certains veulent remettre l'or comme monnaie.

Ce serait la porte ouverte à une dictature financière terrible et impitoyable, la pire de l'histoire vu les nouvelles technologies à sa disposition.

Le meilleur moyen de résister est celui du crédit social local, le système de la création commune de crédits.

Explications:

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=263

Unissez-vous diligemment avec vos voisins et amis, créez votre système alternatif, quelques hommes avertis et unis en valent au moins le triple. Commencez tout-de-suite, c'est gratifiant et très facile techniquement.

Le monde est déjà meilleur grâce à votre bonne volonté.

Avec tous mes voeux de courage et d'enthousiasme.

FDS

lundi 12 mai 2008

Yves Bertrand et Brigitte Henri ont la mémoire qui flanche. Brigitte Henri avait fait une proposition à M. Ferraye en octobre 1999, de sa voix grave, celle-ci ...



Clearstream / lundi 7 avril par Nicolas Beau

Les vingt-huit carnets saisis chez l'ancien patron des espions des RG, en février dernier, ne passionnent guère les juges d'Huy et Pons. Et c'est bien dommage !

Si ce n'était cette fichue cheville qu'il vient de se fouler, l'ancien patron des Renseignements généraux (RG), Yves Bertrand, qui tenait à la fois de Talleyrand et du sergent Garcia, coule désormais une pré-retraite heureuse à l'Inspection générale de l'Administration (IGA). L'été dernier, son avenir était nettement mois assuré. Les juges de l'affaire Clearstream, qui n'ignoraient rien de sa proximité avec Chirac et Villepin, avaient enquêté sur ses innombrables rendez-vous avec sa fidèle commissaire, Brigitte Henry. Laquelle avait des relations suivies avec Imad Lahoud, soupçonné par la justice d'être un des falsificateurs des listings Clearstream. De là à imaginer que notre ami Bertrand était peu ou prou mouillé dans ce coup tordu, il n'y avait qu'un pas. D'autant plus que dans les années 2001 et 2002 le patron des RG qu'il était s'était beaucoup rapproché de L'Investigateur, une revue luxembourgeoise à scandales qui se passionnait pour la courageuse croisade du journaliste Denis Robert contre la banque de compensation Clearstream. Le monde est petit.

Yves Bertrand et Brigitte Henri ont la mémoire qui flanche

Et puis ? Et puis rien, du moins jusqu'à l'hiver dernier, où, in extremis, les juges d'Huy et Pons, surnommés Zig et Puce, font perquisitionner le bureau et le domicile de ce grand flic devant l'éternel. Ce soudain excès de zèle s'explique simplement par la pression des avocats d'Alain Guilloux, partie civile dans le dossier. En effet, toujours pour leur client dans un autre dossier, celui de l'Angolagate, ils mènent un combat contre Yves Bertrand qu'ils soupçonnent d'avoir aidé la justice à traquer Alain Guilloux.

Dans la foulée de ces perquisitions, les juges Zig et Puce font entendre successivement par les flics Yves Bertrand, le 11 février dernier, puis sa fidèle commissaire Brigitte Henri, le lendemain 12 février. À l'époque, déclare le premier, « quand j'étais directeur central des renseignements généraux, je ne savais pas que Brigitte Henri avait rencontré Imad Lahoud. Je l'ai appris récemment de la bouche même de l'intéressée, il y a environ neuf à douze mois ». Ce que ne dit pas exactement « l'intéressée » aux mêmes enquêteurs. « J'ai rendu compte, explique Brigitte Henri, au patron des RG de mes premières rencontres avec Imad Lahoud à partir du printemps 2003, jusqu'à cette ultime rencontre avec l'intéressé au début de 2004 ».

Rien à lire dans les carnets d'Yves Bertrand…

Et dans les carnets d'Yves Bertrand, que quelques rares avocats ont tenu à consulter, on lit qu'à la fin de 2001, le commissaire Bertrand notait, à propos d'Imad Lahoud, « PEUCLJ ». À savoir, après décryptage : « Peut être utilisé contre Lionel Jospin ». C'est toute une école graphologique qui est en train de disparaître avec le départ prématuré à la retraite de Philippe Rondot et Yves Bertrand, deux candidats pour le Goncourt ! Et puis ? Et puis rien. On aurait pu imaginer que Zig et Puce, pris de zèle, auraient provoqué une confrontation entre Yves B. et Brigitte H, avant la clôture du dossier. Et bien pas du tout. Circulez, il n'y a rien à voir.

Heureusement, quelques parties, dont les défenseurs de maitre Guilloux, ont demandé aux deux magistrats de provoquer une confrontation entre les deux commissaires aux RG. Pour l'instant, on attend la décision des juges. À moins que ces deux là aient le sentiment que la pêche aux gros n'est plus de saison à l'Elysée, dont le locataire, Nicolas Sarkozy, est partie civile dans le dossier Clearstream. Il est urgent d'attendre.

Commentaires de l'éditeur:

Liens confirmés avec l'affaire Ferraye, la vraie affaire Clearstream.

Yves Bertrand et Brigitte Henri ont la mémoire qui flanche. Brigitte Henri, lors de plusieurs contacts, avait fait personnellement, au nom des plus hautes autorités et de l'État français, une proposition financière de plusieurs centaines de millions de dollars pour solde de tout compte à M. Ferraye.

En effet, en octobre 1999, sans qu'il la connût auparavant, quoiqu'elle fût en liaison permanente avec Daniel Levavasseur, il reçut un coup de téléphone de la commissaire des Renseignements Généraux, Brigitte Henri : de sa voix grave, celle-ci l'avertit qu'elle avait reçu instruction de tous les hauts responsables de l'Etat et du Président Chirac en particulier, de lui proposer 800 millions de dollars, sans imposition, pour qu'il retire sa plainte générale déposée le 29 janvier 1996 contre les commanditaires et les exécuteurs du complot. Joseph Ferrayé, auquel les conventions signées précédemment donnaient droit au moins à 17 milliards de dollars, et qui répugnait à se laisser acheter par une organisation criminelle, rejeta son offre.

En février 2003, soit un mois avant son audition par Christine Junod, à qui Levavasseur avait en 1999 remis des documents bancaires concernant 24 milliards de dollars provenant de l'utilisation frauduleuse des systèmes Ferrayé au Koweït, cet enquêteur était assassiné dans le Var, près de Saint-Raphaël et son assassinat, probablement dû aux services secrets français, maquillé en accident de varappe. Christine Junod, bien qu'elle eût attesté devant témoins, que les documents de Levavasseur étaient en sa possession (Cf. déclaration de l'avocat André Clerc), s'empressa de les faire disparaître.

Les investigations menées jusqu'à présent ont déjà permis d'identifier 14 000 sociétés de blanchiment d'argent, parmi lesquelles les réseaux financiers de l'organisation Al Qaïda qui tira profit d'une partie des fonds détournés, notamment à travers la BCCI et la financière suisse SBA, contrôlées par Khaled ben Mahfouz, le beau-père d'Oussama ben Laden, et via les comptes suisses de Yeslam bin Laden, le frère d'Oussama.

Pour conclure, cette escroquerie a permis à ses auteurs de faire main basse sur l'économie mondiale en extorquant avec la complicité active de l'ONU plus de 100 milliards de dollars au peuple irakien, en outre de plusieurs centaines de milliards aux contribuables de tous les pays pétroliers.

De plus, elle a rendu possible aux dirigeants d'Al Qaïda, dont les réseaux financiers servirent, en connaissance de cause, à blanchir une partie des sommes détournées, de financer leurs nombreux attentats, parmi lesquels ceux du 11 septembre 2001.

Enfin, si l'on en croit les révélations de l'homme d'affaires américain, Tullio Ponzi à Joseph Ferrayé, elle ne serait pas non plus étrangère à la décision prise par l'administration américaine d'envahir l'Irak en 2003, comme la preuve lui en fut donnée, lorsque cet affidé de William Webster, pour se crédibiliser, l'avertit, plus de deux mois avant, de la date secrètement fixée pour l'entrée en guerre officielle des Etats-Unis en Irak, à savoir le 19 mars 2003.

De tous ces crimes, association de malfaiteurs, escroquerie, corruption, falsification de documents, abus de pouvoir, homicides, jusqu'à l'impardonnable extorsion des ressources vitales de l'Irak, et jusqu'au financement du terrorisme islamiste, la preuve est faite que les responsables politiques français de gauche et de droite sont pleinement coupables et doivent en conséquence subir la juste sanction.

POUR EN SAVOIR PLUS, vous trouverez à votre disposition sur la page internet : www.googleswiss.com/fr/geneve/f/index.html des centaines de documents officiels propres à donner à ceux qui le souhaitent les moyens de combattre les criminels qui nous gouvernent.

Ils volent et tuent sans scrupules, ils font des millions de morts en affamant les plus pauvres de la planète, ils organisent des guerres horribles.

Unis, on peut et on doit les bloquer avant une guerre nucléaire. Il est moins une. Agissez tout-de-suite, formez-vous à la résistance et unissez-vous en petits groupes de résistance.

On en reparlera bientôt.

Avec mes meilleures salutations.

François de Siebenthal
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jeudi 8 mai 2008

Recevant mercredi les députés UMP pour son premier anniversaire à l'Elysée, M. Nicolas Sarkozy reparle de Clearstream.

La grande manipulation, ne jamais parler de l'affaire Ferraye, le vol notamment par DSK de milliards de dollars de royalties et d'impôts au détriment notamment des français.

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La vraie affaire, celle du Koweït-Gate, le vol des royalties de M. Ferraye, l'inventeur des deux brevets qui ont permis d'éteindre tous les puits en un temps record

L'argent meurtrier par milliards au pouvoir ?

Clearstream une grande mystification ?

C'est sans doute la plus grande mystification judiciaro politico-médiatico-policière de tout le millénaire, qui n'est pas bien vieux je vous le concède. Avec en maître de cérémonie Caliméro et ses spin doctors. Après Villepin qui clôt le dossier d'instruction par une lettre envoyée à Zig et Puce, les juges Huy et Pons au comportement étrange, qui résume son point de vue de l'affaire, lettre que publie Marianne et qu'il est intéressant de lire, c'est aux parties civiles de s'enrager de cette enquête uniquement au profit de Sarkozy comme le révèle Libération.

Contrairement à ce qu'ont finalement fait croire Médias, Justice, Police et Politiques, l'affaire Clearstream ne commence absolument pas en janvier 2004 (le 9 au quai d'Orsay dont le locataire est l'ennemi juré et présenté comme conjuré contre Nicolas le martyr) mais bien avant. Les carnets d'Yves Bertrand - un super agent qui garde ses notes comme un amateur, c'est ébouriffant non ? - nous éclairent d'une note qui met en cause en mai 2001 Imad Lahoud. Déjà. Jospin est Premier Ministre, Villepin n'est pas aux commandes (à moins que ma perception de la vie politique soit erronée). On assiste à une histoire de pieds nickelés ou cet informaticien de "génie" recruté ( ?) par la DGSE après avoir servi d'informateur aux RG dont le patron était ce même Bertrand. Il faut donc avoir la conscience aiguë que, bien avant que de Nagy Bocsa soit sur ces fameuses listes des noms étaient inscrits : Dominique Ambiel en novembre 2003, six mois avant notre aimé Guide, Maître Guilloux, Alain Madelin, Dominique Strauss Kahn, Jean-Pierre Chevènement, Laurent Fabius, Patrick Ollier. En fait ce ne sont pas deux ou trois noms, mais plusieurs centaines de la politique, des affaires, des médias. Cela a commencé par des personnalités du monde de l'aéronautique et militaire pour déstabiliser Thomson puis intéresser Gergorin (à l'époque vice-président d'EADS en pleine bataille pour le pouvoir entre Forgeard et Camus) à l'histoire, puis du monde de la DGSE et ou des RG et enfin des politiques avec en dernier lieu et seulement en dernier lieu le Chef. L'habileté du leader de l'UMP a été de se poser en victime avant même que la presse ne soit au courant de l'inscription de son nom sur les listes. Ce point précis n'est pas à négliger. Un enquêteur quelque peu sérieux, voyant des centaines de noms dont de nombreux politiques de tout bord, s'interrogera sur la véracité de cette liste. Si des sondages révèlent qu'il y a des erreurs il sera circonspect. Un journaliste sérieux verra qu'un nom noyé parmi d'autres ne peut avoir en l'état une connotation de cabale politique. La ruse des spin doctors n'a pu que dépasser les espérances de la victime internationale, l'autocentré Sarkomoi. En effet, si la presse faisant son métier mettait sur un même pied d'égalité Madelin, cité 6 mois avant Sarkozy, Strauss Kahn, Ambiel, Fabius, Ollier, Chevènement et tous les industriels de Thomson et notre Mouton Sacrifié, l'affaire se meure d'elle-même. Mais si on lui donne à croquer un bon petit scoop qui sent les tirages à mille lieux à la ronde elle perd les pédales et toute retenue. Dans le premier cas, il y a tant de noms, la chronologie est telle que cette affaire apparaît tout simplement comme celle d'un fou qui veut se faire mousser et invente des affaires qui sortent les unes après les autres comme des poupées russes, ce qui plaît bien aux esprits tordus et aux complotistes de tout bord, commençant par l'aéronautique et l'affaire des frégates de Taiwan. Sont cités à l'époque Alain Gomez et Pierre Matinez, anciens PDG et responsable de la sécurité de Thomson, et Philippe Delmas ancien vice-président d'Airbus qui fera un tour par la garde à vue. Imad Lahoud, faut-il le rappeler, grâce à son frère, travaille pour EADS. De son côté Gergorin veut démontrer que Lagardère a été assassiné par un groupe international d'industriels et de financiers et la lutte fait rage entre Philippe Camus et Noël Forgeard pour la présidence de ce même conglomérat, EADS. Cette affaire de listing est du pain béni pour lui. C'est donc cette alliance de circonstance entre un aveuglé par sa quête et un malade qui veut exister que se développe l'affaire. Lahoud pour se rendre plus crédible ajoute mensonge sur mensonge, enrichit sa liste. Ce docteur Frankenstein a créé son Moloch qui va finir par vivre sans lui. Par trois fois au moins, comme un drogué qui a besoin de plus en plus de drogue pour faire de l'effet, il va augmenter ses listing. Gergorin qui poursuit son Graal et veut tenir la promesse qu'il s'est faite à lui-même de découvrir les assassins de Lagardère va avaler les listes comme un avaleur de sabre sa lame. Gergorin va tirer toutes les sonnettes afin de faire aboutir sa mission. Chaque nouvelle piste de ce listing lui permet, croit-il, d'accréditer son obsession. Le passé sulfureux et trouble de Lahoud, son passage en prison, ses déclarations extravagantes d'agents secrets, font de lui l'acolyte idéal de Gergorin. Il va donc entraîner dans son délire - j'ignore parfaitement si Lagardère a été assassiné - les hommes influents qu'il connaît. Il se trouve que parmi eux il y a Villepin dont il fut le supérieur hiérarchique. Villepin est puissant. Villepin a l'oreille de Chirac. Villepin est un cordon que l'on peut tirer avec quelques utilités. Se servant des listings qui grossissent comme une grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un bœuf et qui bien évidemment va exploser et éclabousser celui qui était présent à l'instant de la découverte qu'elle n'était qu'une grenouille. Clearstream était la bonne voie pour intéresser tout un monde. Denis Robert a en son temps déclaré assez fortement - ce qui lui a valu et lui vaut des ennuis répétitifs et procès à répétition - tout le bien qu'il pensait de cette société de compensation luxembourgeoise. Pour lui, cette société opaque et protégée du grand Duché est une lessiveuse à argent louche. Le cocktail est parfait : de l'argent qui a une odeur, des services secrets, des hommes influents impliqués, des politiques sur lesquels le soupçon de corruption est fixé à leur image comme une arapède sur un rocher (celui de Monaco au hasard), et un alchimiste qui tente un coup. Il va donner un sens bien différent à tout cet imbroglio sans queue ni tête, ou plutôt à mille queues et mille têtes. Comme la paresse et l'envie de briller sont des propriétés communes, la presse, la police - il faut rappeler qu'en 2005 et 2006 le ministre de l'Intérieur n'était pas un étranger pour ceux qui suivent la politique et les affaires courantes de la France - les hommes politiques et la justice vont s'empresser de s'engouffrer dans une simplification facile, agréable et glorieuse. Deux juges, Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, surnommés Zig et Puce, vont suivre le fil d'Ariane que déroule devant eux Sarkozy. Alors qu'il y a une montagne de plaignants, alors que le dernier à se porter partie civile, près d'un an après les faits, est notre Massimo bien connu, la justice suivra le précepte chrétien et paradisiaque : les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers. Sarko passe en tête. Oubliés, méprisés, rejetés les autres, ceux qui sont tout aussi innocents, ceux qui ont porté plainte assez vite. L'affaire ne commence qu'en janvier 2004. La presse qui n'est pas ennemie de ses tirages voit là une aubaine : une guerre des chefs, du saignant, si saignant que notre Doux Evangélisateur dit assez haut pour que cela parvienne à nos oreilles prudes qu'il pendra à un croc de boucher celui (en l'occurrence Galouzeau) qui lui avait fait le coup.

La question qu'aurait dû se poser nos Zig et Puce était la suivante : pourquoi quelqu'un qui dit que sa réputation est salie attend-il si longtemps pour porter plainte (plainte janvier 2006, faits connus à l'été 2004) alors que tout péquin moyen aurait porté plainte dans l'heure ? La réponse est simple. C'est lui qui a fait divulguer dans la presse l'insinuation qu'il était attaqué par ses ennemis pour le salir. Et les autres politiques serait-on tenté de lui dire ? S'il était seul cela avait un sens. Avec les autres cela n'en a plus, car s'ils sont innocents comme lui, l'effet serait désastreux pour la combine, la manœuvre stupide, en tout cas ni aux yeux de la justice ni à ceux des journalistes le nez sur les déclarations pro domo de Sarkozy. La machine à victimisation était en cours. Sans aucun recul les médias se sont jetés sur le morceau. Petit à petit les regards se tournent vers Villepin et se détournent de toutes les autres victimes. La plus grande mystification judiciaro-politico-médiatico-policière de tout le millénaire s'est mise en route. Caliméro a joué sur du velours. S'il a pris son temps pour porter plainte c'est pour deux raisons : 1- laisser à ses insinuations et ses colères de crocodile faire son effet et étouffer dans l'œuf toute velléité de faire une enquête saine et objective. 2- vérifier que le stratagème fonctionne avant de choisir son cap : le magnanime (genre abandon de plainte du SMS) si cela ne suivait pas le cours tracé par le maléfique, ou son contraire : enfoncer le pieu à coup de masse quand la justice l'avait bien planté dans le dos de Villepin. Du côté médiatique c'était un beau combat de coqs en perspective. On adore. La subjectivité a battu à plate couture Descartes. La justice et la presse se font les alliés objectifs du futur président. Zig et Puce trop contents de se payer un des hommes les plus puissants de France vont l'humilier, le traquer, s'acharner sur lui au détriment de toute autre piste et des autres victimes. Alors que Villepin qui avait la possibilité d'éviter la justice régulière en allant devant la Haute Cour de Justice, se conforme à une sorte de code d'honneur qui veut qu'il se sente un justiciable comme un autre, on ne lui en saura aucunement gré. Cette même justice qui laisse libre DGS et enferme Kerviel. Au fil de l'instruction, tout démontre qu'il sera très difficile de prouver que Villepin était au courant de la fausseté de ces listings et qu'il en aurait abusé pour sa lutte contre son ennemi de toujours. Ils ont pourtant en commun une chose, c'est qu'il y a pour eux beaucoup de cons qui les entourent. Ce qui prouve définitivement que cette histoire a été orientée par la justice, orchestrée par la presse complice, c'est ce qui va entourer la fin de l'instruction. Zig et Puce ont été contraints d'entendre Yves Bertrand. Malgré les révélations des carnets de celui-ci, ils refusent la confrontation avec sa subordonnée Brigitte Henri qui pourtant ne dit pas les mêmes choses que lui. Par ailleurs ce grand chef du renseignement déclare la guerre à la justice en disant clairement qu'il a des billes.Dans ses billes on retrouve des noms comme Hervé Seveno et Alexandre Djouhri qui passent pour être proches de Bernard Squarcini, l'homme mis en place par Sarkozy aux RG. En d'autres mots si vous me touchez de trop près, je balance. Message reçu ? En tout cas, alors que la révélation de ces carnets, qui auraient dû être trouvés bien avant fin 2007 si la justice avait fait son travail, la justice ne veut pas en savoir plus.

On voit que l'affaire ne va pas en rester là, notamment lorsque l'on lit ce qu'en dit Libération :

Non sans perfidie, ses avocats mentionnent un extrait inédit des auditions du général Rondot, se disant étonnés de l'apparition tardive du nom de Sarkozy dans les listings, mais pas de celui de Brice Hortefeux : « Sans vouloir offenser monsieur Hortefeux, compte tenu des rumeurs colportées, sa présence sur les listings ne m'aurait pas parue totalement invraisemblable. A l'inverse, la présence du patronyme de monsieur Sarkozy m'apparaissait aberrante et suspecte. »

et

Trappe. Les plus remontés sont les parties civiles (autres que Sarkozy lui-même) passées à la trappe. Leurs noms sont pourtant apparus mi-2003, six mois avant l'actuel Président. Mais pour les juges, l'affaire Clearstream commence en janvier 2004 dans le bureau de Villepin... Allain Guilloux, avocat poursuivi dans l'Angolagate, n'entend pas en rester là. C'est sur son insistance que d'Huy et Pons ont été contraints, en dernière ligne droite, d'entendre l'ancien directeur des RG, Yves Bertrand, et sa fidèle enquêtrice, Brigitte Henri. Guilloux exige de relancer l'enquête sur les RG : « Un survol des cahiers Bertrand et des notes Henri permet de constater qu'y figurent des noms mentionnés également sur le listing Clearstream. Ces patronymes ont un point commun : tous ont été soupçonnés d'appartenir au réseau de financement occulte, réel ou supposé, de monsieur Pasqua. » Bien loin d'une simple bagarre Villepin-Sarkozy.

Des milliers de pages de cette affaire, c'est une souris qui va sortir vraisemblablement. La justice n'a plus en main qu'une espèce de note de synthèse de la police, dont on sait qui la dirigeait et qui la dirige, qui suppose que Villepin avait fait tout ce remue-ménage pour empêcher Sarkozy de quoi ? de prendre la tête de l'UMP ! Ces policiers-là devraient retourner à Saint-Cyr l'école, qui porte bien son nom, afin de revoir leurs manuels. Il est inutile d'énumérer les raisons qui démontrent à quel point cela est ridicule. Que dans cette histoire Villepin ait sauté de joie à la possibilité de détruire Sarkozy s'il était avéré que celui-ci ait eu des comptes douteux ne l'est pas (douteux ah ah), mais quant à en faire l'instigateur et quant à supposer qu'une fois révélée la fausseté il aurait persisté me semble de la plus parfaite invention, en fait non de l'invention mais de la construction intellectuelle qu'a réussi à faire avaler l'équipe de communicants du chef du Château.

Tout ce qui a commencé par l'affaire des frégates de Taiwan, puis par la lutte entre Forgeard et Camus, et qui ne s'est vu greffer qu'en queue de peloton l'affaire politique qui est un volet groupusculaire en regard du reste mais que la justice et la presse par un beau tour de passe-passe ont réussi à faire gonfler inversant l'iceberg et faisant croire que la pointe avait autant d'importance que la partie immergée, est insignifiant. Il y en a qui vont payer. On les connaît : Gergorin et Lahoud. Quant à la manipulation du roitelet, j'espère bien qu'elle va se retourner contre lui si la justice du procès veut bien passer.

Quelques liens intéressants :

Libération

Bakchich

Bakchich

Bakchich

Bakchich

La bataille entre Forgeard et Camus, avec l'arrestation de Delmas.

La note de police qui arrive par hasard juste à la clôture du dossier en février 2007 et par hasard révélée par le Figosky

Article sur l'affaire


Si un article passe sous silence l'affaire Ferraye dans ce contexte, c'est qu'il est orienté, manipulateur, manipulé  ou très mal renseigné.

Ils sont allé jusqu'à fabriquer un rapport "médical" pour déclarer M. Ferraye comme "fou", alors que le "médecin" n'a jamais vu son "patient".

Ce médecin a été blâmé par l'ordre des médecins, ce qui est passé sous silence par les "journalistes" aux ordres de leurs maîtres.

Même TF1 a été censuré par DSK...

Avec mes meilleures salutations.

François de Siebenthal
http://desiebenthal.blogspot.com/
http://ferraye.blogspot.com/

Présent :
La femme est, comme toujours, l'avenir de l'homme, et réciproquement. Si qua fata sinant...:-)
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dimanche 4 mai 2008

Affaire Ferraye - Clearstream, Révélations du journal Le Monde.

La justice française est saisie d'une enquête qui va créer des remous. Le parquet de Paris dispose d'éléments qui suggèrent l'implication de la société DCN - l'ex-Direction des chantiers navals, aujourd'hui DCNS, détenu à 75 % par l'Etat et à 25 % par Thales -, premier constructeur français de porte-avions, sous-marins et autres frégates, dans des opérations de corruption pour acquérir des documents judiciaires et fiscaux.

Selon les enquêteurs, le grand groupe d'armement aurait eu recours aux services de sociétés d'intelligence économique, gérées par d'ex-membres des services secrets français, pour se procurer des pièces de procédures judiciaires liées à des affaires, comme Clearstream ou les frégates de Taïwan, et pour enquêter sur l'entourage de magistrats, tels que le juge Renaud Van Ruymbeke ou le juge Paul Perraudin en Suisse, mais aussi sur l'entourage de personnalités politiques. Une information judiciaire a été ouverte, début février, contre X..., des chefs de "corruption active et passive", "abus de biens sociaux", "violation du secret de l'instruction" et "violation du secret de la défense nationale".

Nom de code de l'opération : "mission Bonaparte". But avoué, dans un courrier daté du 10 janvier 2002 : "Entrer en contact avec les avocats et experts désignés par la partie adverse, et d'en soutirer le maximum d'informations." D'après un échange de courriers saisis par les enquêteurs, la société Eurolux Gestion, basée au Luxembourg, est chargée par la DCNI, la branche commerciale de la DCN - qui deviendra DCNS en 2007 - d'investiguer sur la procédure judiciaire et le contentieux financier lié à l'affaire des frégates de Taïwan, construites par la DCN. Un dossier dans lequel Taïwan réclame 1,2 milliard de dollars à la France. C'est Gérard-Philippe Menayas, alors directeur financier et administratif de DCNI, qui signe les courriers. Joint par Le Monde, celui-ci n'a pas souhaité faire de commentaires.

Rien d'illogique, au demeurant, à ce que la DCNI veuille aussi en savoir plus sur les investigations menées par les juges Van Ruymbeke et Perraudin dans le versant judiciaire du dossier des frégates. Mais, selon l'enquête préliminaire confiée en mars 2006 aux policiers, ce sont les moyens utilisés dans ce but qui posent problème. D'autant que la DCNI, à l'époque, cherche aussi à en savoir plus sur Thales, qui s'apprête à entrer dans son capital.

A cet effet, une deuxième mission est lancée, qui répond au nom de code, selon les policiers, de "Lustucru". Pour satisfaire la DCNI, Eurolux Gestion va avoir recours aux services d'une société d'intelligence économique, MJM Partners, basée à Kourou, en Guyane.

En janvier 2006, les services fiscaux effectuent une perquisition au siège de MJM Partners, une société fondée par Michel Mauchand, 67 ans, un ancien de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), et Claude Thevenet, 58 ans, qui oeuvrait, lui, à la direction de la surveillance du territoire (DST). "C'est abracadabrantesque, nous a indiqué M. Thevenet, il s'agit d'une intoxication, ma société n'a jamais commercé avec DCNI." MJM Partners est chargée de veiller à la sécurité du site de Kourou. Elle est liée à trois autres sociétés, créées par le duo Mauchand-Thevenet. Le fisc s'intéresse d'abord à des flux financiers jugés "atypiques" entre ces sociétés et découvre des abus de biens sociaux. Par ailleurs, lors de la perquisition, il découvre des propositions commerciales qui sont de réelles missions de renseignement réalisées, pour le compte, entre autres, de DCNI.

En mars 2006, une enquête préliminaire est lancée, suivie par des perquisitions à la DCN et à la DCNI. Les enquêteurs saisissent des documents : des pièces issues de procédures judiciaires auraient été acquises, contre rémunération. Il semble qu'un agent des services fiscaux ait accepté de communiquer des données bancaires confidentielles.

Ces documents, émis par les sociétés des ex-espions, sont des comptes rendus de missions opérées entre 2001 et 2004 pour le compte de DCNI, via Eurolux Gestion. Les services d'anciens collègues de M. Mauchand auraient été utilisés : il précise, dans une note, que la majeure "partie des sources utilisées par nos diverses missions à l'étranger ont appartenu ou étaient d'honorables correspondants" de la DGSE.

Les enquêteurs mettent la main sur un courrier du 4 janvier 2002, adressé à Eurolux, signé par M. Menayas, qui, dans le cadre du "dossier Bonaparte", souhaite "étudier les modalités de mise en place d'un dispositif local apte à recueillir des informations juridiques et politiques". Eurolux propose en retour une mission "Méditerranée", à savoir "contacter les autorités judiciaires proches de ce dossier". Renaud Van Ruymbeke est désigné sous le nom de code "Méditerranée 1". Dans un document, la mission "Méditerranée" est jugée " fructueuse mais délicate".

Trois factures, qui établiraient les liens financiers entre Eurolux et la DCNI, sont dénichées par les policiers : 28 000 euros en janvier 2003, 28 000 euros en novembre 2002, et 39 200 euros en mai 2002. Une autre facture, datée de mai 2002, porte la mention suivante : "Méditerranée 1 et 2 = remise gracieuse".

D'autres documents retrouvés en perquisition sont très précis. Le 28 février 2003, il est ainsi fait état du recrutement d'une source dans un cabinet d'avocats, avec comme objectif " la manipulation de la source recrutée". Le budget de l'opération se monte à 12 000 euros mensuels pour les "frais de manipulation".

Un compte rendu de mission daté du 17 mars 2004 parle d'une recherche sur l'ambiance "régnant au ministère de la défense, approche de personnalités (...) entourage de MAM (Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense)". Le 28 juillet 2004, un compte-rendu mentionne la "recherche de sources dans l'entourage immédiat de décideurs politiques français", et l'acquisition de la liste Clearstream (les listings informatiques truqués contenant les noms de personnalités, dont Nicolas Sarkozy, accusés à tort de détenir des comptes à l'étranger) "émanant des milieux judiciaires"

Le 10 décembre 2004, des pièces de procédure judiciaire liées aux fichiers Clearstream, dont "la copie intégrale de l'original reçu par la justice", auraient été acquises par Eurolux, contre la somme de 18 550 euros.

Lors d'une perquisition chez Armaris, la structure d'exportation de DCNS, les policiers tombent sur des copies d'auditions du dossier Clearstream, dont celle de Renaud van Ruymbeke. Pour les enquêteurs, la DCNI a confié depuis 1994, successivement aux sociétés Heine, Eurolux et Armaris, des missions illégales de "lobbying". Un autre courrier de M. Menayas est saisi : "J'ai mis en place l'organisation financière et juridique appropriée en vue de la gestion des réseaux internationaux, aussi bien chez DCNI que par la suite chez Armaris." Un contrat de prestations de services, entre Eurolux et DCNI, signé le 20 juin 2000, en fait foi.

Gérard Davet

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