mercredi 2 février 2011

H1N1. Vaccins et Tamiflu dangereux ! Scandales !

Vaccins H1N1, comme nous l'avions prévu, la vérité commence à sortir.

De plus, le Tamiflu est dangereux, cher et inefficace  !

Un vaccin anti-H1N1 probablement lié à des cas de narcolepsie
Le Figaro-

mais surtout

http://www.lematin.ch/actu/monde/vaccin-pandemrix-anti-h1n1-inquiete-381550

Cherchez à qui le crime profite ?

Donald Rumsfeld, le secrétaire à la Défense de Georges W. Bush en 2001, en a été le directeur en 1988, le Président du Conseil d'Administration de 1997 à 2001, après que Gilead ait cédé à Roche, en 1996, tous les droits d'exploitation du Tamiflu, contre 10 % des ventes [29].

  1. Bonjour Mr X: (président d"un gros groupe pharmaceutique.)
    Je suis Mr Y:(chimiste):"J'ai mis au point un virus,le H1N1,j'ai aussi mis un point un pseudo antidote à ce virus,le Tamiflu. Seriez vous intéressé par une collaboration ?


  2. C'est très simple de libérer le virus dans une région du monde ou tout le monde s'en fout que des gens meurent, ont attend quelques semaines la propagation du virus,les gens sont paniqués, les gouvernement ont peur, et ...vous aurez une commande de minimum 500 millions de doses de Tamiflu. Il suffit de m'acheter le brevet,qui est de 30 millions de dollars."
    Il suffit de 2 hommes pour en arriver au stade ou nous sommes aujourd'hui…Qui ne serait pas prêt à tout pour de l' ARGENT …
    Les boites pharmaceutique sont connues pour être de véritables requins, prêtes à tout pour s'engraisser,en rendant les gens malade dans un 1er temps et en leurs vendant par la suite le médicament miracle.
    Beaucoup seraient prêt à faire pire pour plusieurs milliards de dollars, la preuve…

Commentaire de Fuzoff

(Source : Mondialisation.ca)

par Dr Pascal Sacré

L'industrie pharmaceutique mène une guerre implacable, au budget colossal, aux manœuvres impitoyables, aux techniques innombrables, contre nos santés. Une histoire des médicaments…

Dans son livre, « The drug story : A factological history of America's $10,000,000,000 drug cartel, its methods, operations, hidden ownership, profits and terrific impact on the health of the American people », paru en 1949, Morris A. Bealle nous raconte une "drôle" d'histoire. Celle du Nujol [chapitre 1, « What Nujol Started »].

William Avery Rockefeller est né en 1810 et mort en 1906, patriarche d'une dynastie aussi célèbre que discrète, et descendant d'immigrants allemands (Roggenfelder). Old Bill (son surnom), fermier à New-York jusqu'en 1850, se rendit ensuite à Cleveland, où il se fit passer frauduleusement pour un docteur en médecine : le docteur Levingston [1]. Dans son livre étonnant, M. A. Bealle relate qu'Old Bill était marchand de produits « pharmaceutiques », faisant penser à ces charlatans, faux docteurs itinérants en carriole, vendant des élixirs douteux, popularisés par la bande dessinée Lucky Luke (Docteur Doxey), et préfigurant nos visiteurs médicaux (représentants pharmaceutiques).

Beaucoup de remèdes à base de pétrole étaient vendus comme « médicaments » par une clique d'escrocs et de charlatans, Seneca Oil, Rock Oil et American Medicinal Oil. [2] Old Bill vendait des flacons de pétrole brut aux fermiers naïfs, leur faisant croire que c'était un traitement contre le cancer. Il appelait son élixir en flacon : Nujol (New Oil : Nouvelle Huile).

Pendant que son fils John D. Rockefeller Ier fondait la Standard Oil Company, en 1870, grâce aux prêts d'une autre famille discrète et célèbre, les Rothschild, William achetait une fiole de pétrole brut de 30 grammes à la Standard Oil pour 21 cents et la revendait 2 dollars à tous ceux qu'il arrivait à convaincre qu'ils étaient malades et seraient mieux avec son « remède ». Très peu cultivé, peu scrupuleux, sans connaissance ou formation médicales, avec quelques notions de comptabilité et une avidité féroce, il sut s'imposer. Le Nujol fut finalement baptisé « cure contre la constipation » et largement commercialisé, avec quelques améliorations provenant des chimistes de la Standard Oil. Cependant, des médecins découvrirent que le Nujol était nocif et provoquait des maladies graves, éliminant les vitamines liposolubles du corps.

La Standard Oil lutta contre la chute des ventes en ajoutant du carotène au pétrole brut pour parer à toute carence. Le sénateur Royal Samuel Copeland, médecin homéopathe et élu sénateur à New York en 1924, aurait été payé 75 000 dollars par an pour promouvoir le Nujol [3]. Beaucoup de médecins ont continué de décrier, en vain, les effets nocifs du Nujol de la Standard Oil. Le médicament Nujol existe toujours sous forme d'huile de paraffine pure, classé comme laxatif doux, il est recommandé pour la constipation chronique rebelle aux thérapeutiques hygiéno-diététiques habituelles.

Dans le livre du docteur Dirk Van Duppen, « La Guerre des Médicaments », nous découvrons sans surprise que dans le top-500 des plus grandes entreprises américaines, l'industrie pharmaceutique est la plus rentable (Fortune 500) [4]. « Pour chaque dollar de chiffre d'affaires, il y a 17 cents de bénéfice net. C'est 5,5 fois plus que la moyenne du top 500 de Fortune. Le taux de profit sur le capital atteint 14,5 % soit six fois la moyenne de Fortune 500. Le bénéfice sur les actions atteint même 27,6 %, soit presque trois fois plus que la moyenne de Fortune 500. En 2002, le bénéfice commun des dix plus grosses entreprises pharmaceutiques s'élevait à 35,9 milliards de dollars. Ce qui leur permettait de dépasser les 33,7 milliards de bénéfice réalisé par les 490 entreprises restantes ! » [5] Cette rentabilité ne faiblit pas d'année en année [6]. Ainsi, « les analystes financiers pensent que le secteur de l'industrie pharmaceutique et biotechnologique est voué à une croissance annuelle du cours des actions de 25 % sur 2009 [7] ».

Quel en fut la part des vaccins dans ces périodes de peur grippale organisée ?

« Les vaccins, un créneau sous les feux de la rampe compte tenu de la grippe H1N1 […] Le marché mondial des vaccins antigrippaux représente 25% du marché des vaccins globaux lui-même évalué à 14 milliards de dollars en 2008 (ou 2% du marché pharmaceutique). » [8]

Par comparaison, « Avec un marché mondial des troubles métaboliques et endocriniens valorisé à plus de 68 milliards de dollars en 2009, le marché mondial des traitements du diabète représente plus de 28 milliards de dollars. » [9]

Autant d'argent en jeu laisse peu de place à l'éthique.

Continuons la Drug story.

Le Lipitor (atorvastatine) est commercialisé par la firme Pfizer, premier laboratoire pharmaceutique mondial au 12 mars 2009 (classement par Chiffres d'Affaires du groupe – cité par « Les Echos » – 75 milliards de dollars). Présenté comme un médicament miracle, de la famille des statines, le Lipitor (et d'autres, zocor, lipanthyl, crestor…) permet de réduire les taux élevés de cholestérol, protégeant contre les attaques cardiaques. Le Lipitor de Pfizer, en outre, occupe la première place du classement prévisionnel des dix médicaments les plus vendus dans le monde en 2010 [10]. Il devrait réaliser un chiffre d'affaires mondial de 11,7 milliards de dollars en 2010. Pourtant, il est possible que les statines dont le Lipitor de Pfizer induisent à long, voire à moyen terme, une insuffisance cardiaque congestive comme le souligne le cardiologue Peter Langsjoen de Tyler, Texas. Langsjoen a renoncé à une carrière attrayante dans un hôpital universitaire afin de consacrer sa compétence à ce qu'il appelle « l'insuffisance cardiaque congestive induite par les statines ». Mais ce n'est pas tout.

Cancers, pertes de mémoire, immunosuppression, perte de la sensibilité à l'insuline (hormone de régulation de la glycémie), troubles cognitifs ou psychiatriques conduisant au suicide, accident vasculaire cérébral, la liste des effets secondaires des statines, souvent non précisées par la firme, est longue, très longue. Joël M. Kaufmann de l'Université de Philadelphie (Prof. émérite) a examiné certains rapports et a trouvé une explication peu flatteuse.

« Les compagnies pharmaceutiques scindent parfois un effet indésirable grave en plusieurs effets secondaires mineurs, afin que leur médicament soit approuvé », a-t-il dit récemment dans une conférence.

« Il s'agit d'une méthode éprouvée afin de maintenir les effets néfastes vraiment alarmants au-dessous des 1% » requis. [11]-voir biographie médicale du Dr P. Langsjoen dans cette référence.

A l'hôpital Baystate Medical Center (Springfield, Massachusetts), l'éthique médicale a reçu un nouvel uppercut à l'estomac. Pfizer a financé presque toutes les études de l'anesthésiste Scott Reuben, spécialisé dans le traitement de la douleur postopératoire et considéré par ses pairs comme une référence en analgésie (la prise en charge de la douleur), ayant notamment publié des études capitales sur le Lyrica (prégabaline) de Pfizer, pour la prise en charge des douleurs neuropathiques, à l'origine de souffrances d'ordinaire très difficiles à soulager. Ces études ont été publiées dans les revues spécialisées les plus prestigieuses de la profession telles Journal of Clinical Anesthesia, Anesthesiology, Anesthesia and Analgesia, etc. Or le Dr Reuben, sponsorisé par la firme Pfizer entre 2002 et 2007, aurait menti, manipulé ses résultats, publié des études fictives. [12]

« Les résultats de ces études – dont 21 sont hautement suspectes -, qui n'ont commencé à soulever des questions que beaucoup plus tard, ont changé en grande partie la façon des médecins d'approcher et de traiter ce type de douleurs postopératoires. » [13]

Le journal Anesthesiology News titre : « Un cas de fraude secoue l'anesthésiologie. Un chercheur du Massachusetts impliqué dans la falsification de données et autres méfaits ».

Vous trouverez dans ce journal la liste des 21 études de Reuben susceptibles d'être retirées en premier.

« Notons que cette indication (douleurs neuropathiques) du Lyrica n'est toujours pas remise en cause de nos jours, à part par des voix indépendantes, telles Arznei-Telegramm, et ce malgré le procès du Neurontin (gabapentine), qui a permis au public comme au monde médical d'apprendre les manipulations et autres interventions de Pfizer afin de présenter le Neurontin comme efficace dans des indications autres que l'épilepsie, alors que ces allégations ne reposent pas sur des fondements scientifiques [14]. »

Selon un article du 11 mars du Wall Street Journal, Scott Reuben a aussi falsifié des données concernant l'efficacité de l'antidépresseur Effexor (venlafaxine), produit par la firme Wyeth (fusionnée avec Pfizer) dans les douleurs neuropathiques et postopératoires. [15]

Pour ce qui est des liens avec Pfizer, l'article du Wall Street Journal nous apprend qu'en plus des financements des recherches par Pfizer, la firme comptait Reuben parmi ses conférenciers ; il était membre du 'speakers bureau' de la firme, terme qui désigne ce stock de leaders d'opinion (key opinion leaders) prêts à l'emploi dès lors qu'il s'agit de promouvoir un médicament du labo qui les paie dans des congrès, des media, des publications, etc. (Voir le site Pharmacritique).

Le médicament phare de Merck, vendu comme un remède miracle entre 1999 et 2004 porte le doux nom de Vioxx. C'est un antidouleur et un anti-inflammatoire. En Australie se tient actuellement un procès qui oppose un millier de particuliers au groupe Merck. Les plaignants accusent le géant pharmaceutique d'avoir caché les risques d'accidents cardiovasculaires liés à l'utilisation du Vioxx. Des membres de la direction de Merck et de ses succursales se sont échangés par mail une liste de chercheurs et d'universitaires ayant mis en évidence les effets négatifs du Vioxx.

Les documents apparus à la Cour fédérale de Melbourne révèlent que des membres du personnel de Merck ont admis avoir usé de tactiques d'intimidation contre des chercheurs critiques, menaçant de couper les vivres à leurs fondations, leurs labos, ou d'interférer dans leurs nominations universitaires… Au moins huit spécialistes en recherche clinique ont été menacés ou intimidés par Merck [16].

Merck aurait aussi créé de toutes pièces une fausse revue scientifique, « The Australasian Journal of Bone and Joint Medicine », la faisant passer pour une publication officielle et indépendante d'expertise scientifique. La revue se contentait en réalité de reprendre systématiquement les articles scientifiques favorables aux produits de la compagnie. Il s'agissait ni plus ni moins que d'une opération marketing, tellement bien faite que seuls des experts avisés de la presse scientifique pouvaient le comprendre.

La FDA estime que le Vioxx, ce traitement largement utilisé contre l'arthrite, a provoqué, entre 1999 et 2004 aux États-Unis, environ 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales. Il serait à l'origine de 27 785 décès. Le médicament a été soustrait des pharmacies en 2004, alors que les rumeurs de dangerosité commençaient à se faire insistantes. En 2007, Merck a conclu un accord amiable avec la plupart des plaignants étasuniens, pour un montant de 4.5 milliards de dollars. (Voir le site Les Mots ont un Sens ). Les dirigeants de Merck, ont préféré accumuler les profits (2 milliards de dollars tous les ans) plutôt que d'interrompre la vente d'un médicament qu'ils savaient mortel ! [17]

GlaxoSmithKline (GSK), sixième groupe pharmaceutique mondial en 2009 (33,60 milliards de dollars de chiffre d'affaires), commercialise l'Avandia (rosiglitazone), un médicament contre le diabète.

Révélés par le New-York Times, des rapports confidentiels affirment que plus de 500 attaques et 300 troubles cardiaques pourraient être évités chaque mois en retirant l'Avandia du marché. Au troisième trimestre 2009, 304 vies auraient même pu être épargnées si les diabétiques avaient opté pour une autre pilule [18].

L'Avandia « doit être retirée du marché », conclut le rapport de deux responsables de la Food and Drug Administration (FDA). Depuis 1999, des dizaines d'études scientifiques indépendantes ont abouti à la même conclusion. Mais GSK riposte par des études privées, faites par la firme, et qui « prouvent » l'innocuité de sa molécule. « […] les cadres de GSK ont tenté d'intimider des médecins indépendants [...] et cherché les moyens de minimiser le fait que les médicaments concurrents pouvaient réduire le risque cardiovasculaire », selon une enquête du Sénat US [19]. On a seulement demandé à GSK de fournir de nouvelles études, pas attendues avant… 2020 ! Le brevet de GSK sur Avandia expirant en 2012, le plus gros du risque commercial sera largement passé.

Le Tamiflu (oseltamivir) est un antiviral indiqué dans la grippe. Il est commercialisé par le groupe Roche (Hoffmann-La Roche-Genentech), troisième groupe pharma mondial en 2009 (43,10 milliards de dollars de chiffre d'affaires). Le Tamiflu est un des seuls à être efficaces contre le virus de type A/H1N1, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Roche (et Novartis, 4è) ont largement profité des alertes grippales (aviaire puis A/H1N1), via la vente de Tamiflu pour Roche, et de vaccins pour Novartis [20]. Grâce à l'OMS et à la Direction générale de la Santé française [21], entre autres, et grâce à leurs experts « indépendants », le Tamiflu est certainement un booster des ventes pour Roche (Tamiflu sales boost Roche profits).

Pourtant, relayé par le très sérieux British Medical Journal (BMJ), une revue qui fait figure de référence dans le monde médical :

« Un long article détaille qu'il n'existe pas de preuve solide de l'efficacité du Tamiflu. Les auteurs, des chercheurs indépendants de la Collaboration Cochrane, voulaient passer en revue tous les essais cliniques menés sur le Tamiflu – une vingtaine. Dans leur ligne de mire, l'article pivot sur lequel s'est appuyé le laboratoire Roche pour vanter les mérites de son produit auprès des autorités. Cet article répertorie dix études cliniques financées par Roche. Mais les résultats de huit d'entre elles n'ont en fait jamais été publiés par le labo. Les chercheurs ont donc réclamé les données à Roche afin de les analyser. Niet. Refusé. » [22]

Sur les maigres données scientifiques exploitables, la Cochrane Collaboration a conclu à l'absence d'impact positif du Tamiflu. Une étude non publiée de 1.447 adultes a prouvé que le Tamiflu n'était pas meilleur que le placebo [23].

Le Tamiflu, un médicament qui a fait l'objet d'énormes dépenses publiques, inefficace ? Il n'est pas seulement inefficace, mais aussi très dangereux. Ainsi le BMJ nous rappelle qu'il ne faudrait pas prescrire du Tamiflu aux enfants [24]. L'agence sanitaire britannique, la Health Protection Agency (HPA), rapportait que plus de la moitié des 248 jeunes élèves qui avaient eu de Tamiflu, après qu'un de leurs camarades eut contracté la « grippe porcine », ont souffert d'effets secondaires, tels que des nausées, des insomnies et des cauchemars. [25] Tout cela pour raccourcir d'un jour, tout au plus, la durée des symptômes relativement bénins de la grippe. Le Tamiflu a été interdit en Corée du Sud, « après les cas de suicide observés récemment au Japon. » [26]

« Cette annonce succède à celle […] faite par les autorités japonaises de l'observation de plus de 100 cas de comportements anormaux chez des Japonais ayant consommé du Tamiflu. En février dernier, puis en mars [2007, NdA], quatre adolescents se sont jetés dans le vide après une prise de Tamiflu. » [27]

De plus, l'oseltamivir augmenterait sensiblement la dangerosité du virus H1N1 in vitro (en laboratoire) [28]. Cet article révèle les pratiques amorales, non éthiques, de la société Roche, accusée de ventes illégales (Roche accused over illegal Tamiflu deals, par Andrew Jack, paru le 21 mai 2010 dans le Financial Times, édition en ligne, inscription gratuite).

« Lors d'un procès aux prud'hommes intenté par un ancien employé de Roche, John Miller, celui-ci a dévoilé certains stratagèmes douteux utilisés par la filiale britannique du laboratoire suisse. Ce dernier aurait imposé aux visiteurs médicaux des objectifs de vente de Tamiflu (l'antiviral oseltamivir) chiffrés à 15 à 20 millions de livres sterling rien que pour une période de neuf mois de l'année 2006. Les visiteurs médicaux devaient se servir de la menace d'une épidémie imminente de grippe – et des peurs générées par la grippe aviaire -, et ne devaient pas s'embarrasser des lois qui limitent aux professionnels de santé la gestion / prescription de tels médicaments. » (Voir le site Pharmacritique).

A titre d'anecdote, Le Tamiflu fut découvert en 1994 par les chercheurs de Gilead Sciences Inc, entreprise biopharmaceutique (siège est en Californie). (Source : fonzibrain.files)

Donald Rumsfeld, le secrétaire à la Défense de Georges W. Bush en 2001, en a été le directeur en 1988, le Président du Conseil d'Administration de 1997 à 2001, après que Gilead ait cédé à Roche, en 1996, tous les droits d'exploitation du Tamiflu, contre 10 % des ventes [29]. Un investisseur important de Gilead Sciences Inc fut le Groupe Rockefeller (So far this year one Rockefeller-backed company, Gilead Sciences of Foster City, Calif., has gone public.) [30].

Nujol, Lipitor, Lyrica, Vioxx, Avandia, Tamiflu, une affligeante histoire des médicaments. Cette liste non exhaustive a permis de passer en revue les principales techniques des firmes pharmaceutiques, les entreprises les plus rentables au monde, pour vendre leurs produits coûte que coûte :

« Créer de fausses revues spécialisées, intimider, discréditer les scientifiques critiques, fonder de fausses associations citoyennes ou infiltrer celles qui existent, épuiser les ressources limitées des plaignants par des procès interminables, ne fournir que des données favorables en vue d'obtenir l'autorisation de mise sur le marché [31], débaucher et corrompre des médecins pour effectuer des études bidons [32], mettre dans sa poche des professeurs reconnus dans leur spécialité pour faire apparaître les études des firmes comme indépendantes et sérieuses [33], exercer une pression agressive sur les pharmaciens, sur les chercheurs, sur les médecins dans leurs cabinets ou leurs associations, soudoyer des politiciens ou des membres importants d'organes de contrôle public (OMS [34]-[35], US Department of Health, Education and Wellfare, FDA, ministères de la Santé, Centers for Disease Control CDC, NIH [36], GEIG [37], Agence Européenne du Médicament), scinder un effet indésirable grave en plusieurs effets secondaires mineurs, utiliser des bureaux de leaders d'opinions à leur solde, ne pas fournir de références, au nom du secret commercial (sic) [38], matraquer la population par un marketing publicitaire omniprésent, inonder les revues d'encarts propagandistes réducteurs et mensongers, couper les vivres et les subsides des chercheurs, médecins, scientifiques qui ne jouent pas le jeu… »

L'expérimentation de leurs drogues sur les populations ignorantes des pays en voie de développement, comme Pfizer au Nigéria [39], ou GSK en Amérique Latine [40], de façon tout à fait illégale mais en toute impunité, finit de dresser le portrait psychopathique, non éthique et tout puissant de l'industrie pharmaceutique, quoi que ses professionnels en relation publique nous disent.

Et si tout cela ne suffit pas, la firme paie, arrose et corrompt, et le rideau est baissé, fin de la polémique !

Ainsi, Pfizer, après avoir déjà payé 894 millions de dollars d'indemnisation pour des milliers de dommages corporels liés au Bextra et au Celebrex (traitements contre l'arthrose), s'acquitta d'une amende de 2,3 milliards de dollars pour fausses déclarations concernant le Lyrica, le Zyvox et le Geodon. Pour faire la promotion de ces médicaments, Pfizer avait invité des médecins à des réunions de consultation dans des lieux de villégiature, tous frais payés, sans parler des à-côtés. « Ils avaient eu droit à des parties de golf, à des massages et autres activités. » [41]

Ces menteurs paient pour pouvoir continuer à mentir. Ainsi va le monde lorsqu'il est aux mains de psychopathes, de criminels et d'escrocs. Un monde dont les valeurs les plus élevées sont l'argent, le profit et l'apparence. Les gens, les consommateurs, semblent se réveiller. Ils sont de moins en moins dupes. Si l'on en croit une récente étude de la Henry J. Kaiser Family Foundation, 44 % des personnes interrogées révèlent une perception défavorable des entreprises pharma. Seuls les groupes pétroliers et les assureurs en soins de santé sont en moins bonne place… 70 % des sondés dénoncent le fait que les entreprises biotechnologiques sont trop focalisées sur les profits, et 80 % affirment que leurs traitements coûtent trop cher [42].

Les gens ne devraient surtout pas se rendormir et rester bien vigilants. Car si les psychopathes au pouvoir sont en guerre avec l'humanité [43], l'industrie pharmaceutique mène une guerre implacable, au budget colossal, aux manœuvres impitoyables, aux techniques innombrables, contre nos santés.

« Lorsque des chercheurs dépendent à ce point des firmes pharmaceutiques, qui assurent une part aussi importante de leurs revenus personnels, ils auront du mal à résister à cette tendance très forte qui les pousse à faire en sorte que [les essais cliniques] donnent des résultats favorables aux laboratoires. » Jerome Kassirer, ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine.

« Je crois sincèrement que si toute la matière médicale pouvait être envoyée au fond de la mer, ce serait la meilleure des choses qui puisse arriver à l'humanité, et la pire qui puisse arriver aux poissons. » (« I firmly believe that if the whole materia medica could be sunk to the bottom of the sea, it would be all the better for mankind and all the worse for the fishes. ») Oliver Wendell Holmes, M. D., Professor of Medicine at Harvard.)

« Il n'est plus possible de croire les recherches publiées, ni de se fier au jugement de son médecin de famille. » Marcia Angell est professeure de médecine sociale à l'université de Harvard et ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine (NEJM).

Trouvé chez  newsoftomorrow

http://newsoftomorrow.org/

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