mercredi 25 août 2010

Non aux abus d'embryons humains

...Le juge Royce Lamberth, de la cour fédérale du district de Columbia, estime que cette décision viole l'amendement Dickey-Wicker, reconduit chaque année par le Congrès depuis 1996. Ce texte interdit d'utiliser des fonds publics pour financer des recherches impliquant la destruction d'embryons humains.

Obama marchait donc sur des œufs: il a autorisé les financements publics pour la recherche sur les lignées de CSE une fois créées mais l'extraction de ces lignées devait être payée par de l'argent privé.

Le juge Lamberth a rejeté cette distinction, estimant qu'à partir du moment où un projet de recherche impliquait la destruction d'un embryon il ne pouvait pas être financé par l'argent public.

Deux chercheurs derrière la plainte

La plainte a été à l'origine déposée par plusieurs personnes, dont une association chrétienne opposée à la destruction des embryons surnuméraires, ainsi que deux chercheurs qui travaillent sur les cellules souches adultes. La plainte avait d'abord été rejetée au motif que les plaignants n'étaient pas directement concernés par les conséquences de la législation Obama. En appel, la cour a considéré que les deux chercheurs pouvaient en pâtir en recevant moins d'argent pour leurs travaux. Ce sont donc eux seuls, James Sherley (Boston Biomedical Research Institute) et Theresa Deisher (AVM Biotechnology), qui sont les plaignants.

Les cellules souches sont prélevées à des stades très précoces de la formation de l'embryon –avant implantation : le stade de la morula (elle contient une trentaine de cellules et son nom vient du latin "petite mûre" à cause de sa forme) ou du blastocyste (5 à 6 jours après la fécondation).

Cellules souches reprogrammées

Les problèmes éthiques posés par la recherche sur les cellules souches humaines ont amené les chercheurs à explorer d'autres voies: cellules souches adultes et surtout, plus récemment, reprogrammation des cellules adultes en cellules souches embryonnaires (dites CSE induites). ...

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr

24/08/10

Non aux vaccins à base d'embryons humains

mardi 24 août 2010

USA: NON à la recherche embryonnaire.


USA: NON à la recherche embryonnaire. 

Un juge courageux a interdit lundi tout financement fédéral de la recherche sur les cellules souches embryonnaires aux USA.  Le juge du tribunal fédéral de Washington donne raison à des associations chrétiennes qui estiment que l'embryon est un être humain. 

On ne peut le détruire, même pour sauver d'autres vies. 

Barack Obama pourrait faire appel.

En 2009, Obama avait autorisé la recherche embryonnaire, interdite par l'administration Bush pour des raisons morales et religieuses. 

La recherche sur des cellules souches prises sur des adultes est très efficace et sans problèmes de conscience.

Mordor mondialiste

A l'ombre des tours du Mordor


Tout citoyen libre foulant la terre de ses ancêtres avec fierté ne peut être que souverainiste dans son cœur. Cela étant, il faut qu'il redouble de vigilance s'il entend opposer quelque résistance au dragon fou du nouvel ordre mondial qui veut imposer sa loi aux plus faibles au mépris des lois internationales et de l'autodétermination des nations souveraines.

L'empire ne peut tolérer que dans son cercle d'influence quelque chose lui échappe.

Pour régner, il divise, pour faire triompher sa justice, il prétend l'internationaliser, pour répandre sa manne humanitaire, il occupe, pour fertiliser les terres qui résistent, il les bombarde et les pollue. Il enrichit ses riches et appauvrit l'uranium, il exerce ses armées en situation réelle et se fait payer son engagement par les populations meurtries, il prétend agir sur ordre de la communauté internationale en lui dictant les ordres qu'il désire recevoir.

Depuis la chute du mur de Berlin, le bombardement de la Serbie, le sightseeing tour avorté en Somalie, l'occupation de l'Afghanistan et de l'Irak et finalement le soutien à des soulèvements populaires dans la sphère d'influence russe, l'empire bande régulièrement son muscle, impose sa « pax americana », bafoue des libertés, défend ses intérêts géopolitiques. Et les multiples nains de jardin qui entourent toujours le géant impérial, embouchent le clairon de ses conquêtes, prennent ses tanks en marche et s'agglutinent sous les ailes de ses bombardiers.

Le nombre, toujours le nombre.

La meute qui dépèce la carcasse du gibier vaincu.

Et encore personne pour juger les atrocités du très britannique « Bomber Harris » à Dresde, en 1945, personne pour juger les champignons vénéneux et leurs spores mortels à Nagasaki et Hiroshima, personne pour appeler le général Westmoreland et son Napalm à la barre des accusés, pour juger le comportement des casques bleus au Rwanda, au Timor et au Kosovo.

Car l'empire est la justice.

Malheur au vaincu, il sera condamné ! Vive le vainqueur, il condamnera. Il condamnera le vaincu à ramper dans la poussière, à s'auto flageller, à répercuter son mea culpa sur tous les écrans dévoyés du cirque médiatique. Il définira le bien et le mal et déniera tous ses droits au « mal » par lui décrété, après l'avoir savamment déshumanisé. Il ne restera plus, à celui-ci, que le triste sort de cirer les bottes qui l'écrasent, de faire reluire le joug qui lui courbe l'échine, d'offrir de temps en temps un bouc émissaire au rite sacrificiel purificateur qu'exige de lui la vindicte internationale.

Oh, l'empire sait être magnanime, tant que l'on ne vient pas déranger ses cercles. Il peut fermer les yeux sur la plantation et le commerce d'opium, les ventes d'armes, la traite des humains et quelques menus génocides réparateurs. Pour cela, il suffit à ses valets de faire allégeance, de se rendre utile, d'être l'un des maillons forts par lesquels l'empire enchaîne les nations à ses intérêts particuliers.

A chaque conflit, à chaque félonie, l'empire se rapproche des sources énergétiques, rend plus sûr l'acheminement du pétrole vers ses industries assoiffées d'or noir. S'il doit, pour cela, fouler des pieds quelques principes et quelques droits nationaux, qu'importe, puisqu'il détient le droit suprême, celui du plus fort.

La Serbie fut, dans l'histoire récente, le premier des peuples souverains à subir le courroux de l'empire. Elle y perdit son honneur, son cœur géographique, son berceau culturel. Elle fut mise au ban de la société, salie, méprisée, jetée à la vindicte des lansquenets de l'empire, son sol fut violé, sa mémoire enterrée vivante.

A un certain moment de l'histoire, le simple fait d'appartenir à cette race honnie était déjà un crime et méritait châtiment.

Ainsi, sur les gravats du conglomérat ethnique façonné par Tito, sur les ruines fumantes de centaines de couvents orthodoxes partis en fumée lors d'opérations punitives d'étranges « victimes », se construisit, sous l'œil attentif de la très chrétienne et très veule Union, le premier état musulman d'Europe. Jouant de la mafia locale et du pogrom, l'empire transforma une province en nation, tête de pont bienvenue sonnant le retour du califat dans les Balkans. Les combattants d'Allah, que le nouvel ordre mondial désigne depuis comme l'ennemi public numéro un, furent hissés à l'état d'indépendance par ce même ordre mondial, au Kosovo et en Bosnie.

Mais l'empire n'est pas à une contradiction près. Ce qui guide ses actions politiques, n'est pas la justice, ce qui l'anime n'est pas le respect, ce qui cire le bruit de ses bottes n'est pas la dignité. L'empire ne saurait se contenter du pouvoir, il veut le contrôle absolu.

L'empire, c'est l'avènement, sur les pauvres restes des états nations avachis, d'un dogme socialo-libéral prônant le relativisme de toutes les valeurs pour ne pas avoir à se justifier devant le tribunal de la vérité.

La Serbie, l'Afghanistan et l'Irak furent ses jouets de choix. D'autres encore suivront dans le futur.

Oh, ce n'est pas que ces pays bombardés ou occupés seraient plus blancs que les autres, plus innocents de la cruauté déchirant les entrailles de leur population et gorgeant leur terre de sang. Ce n'est pas qu'ils n'eussent compté et compteront encore quelques fieffés coquins dans leurs rangs. Mais ils devraient avoir le droit, auraient dû l'avoir, de pouvoir s'auto déterminer autrement que sous la pression des bombes et des légions de l'empire. Car si ces états dits félons, selon le diktat internationaliste, ont mérité l'enfer, le paradis n'a pas mérité les USA.

Deux poids, deux mesures, deux intérêts distincts, une seule vérité imposée par la force, l'éternelle danse macabre du pouvoir.

Car, depuis toujours, pour avoir une chance de subsister, dans l'histoire, lorsqu'on est plus faible, il ne faut pas faire d'histoires.

Pour avoir des droits, il faut dire oui de la tête quand le cœur dit non.

Pour gagner la liberté de ne pas penser, il faut penser juste, c'est-à-dire comme tout le monde.

Pour gagner le droit de s'attacher à un lieu, il faut que celui-ci devienne commun.

Le cas de l'ex Yougoslavie fut un laboratoire complaisant pour le phénix de l'OTAN renaissant des cendres froides de l'ancienne bipolarisation du monde. Elle fut un terrain d'exercice idéal pour les marchands de mort et les vendeurs de bonne conscience.

A y regarder de plus près, la Suisse a beaucoup à apprendre de cet exemple malheureux.

Elle aussi s'accroche à sa souveraineté, à son droit à l'autodétermination à l'intérieur d'un jeu subtil d'équilibre entre entités linguistiques et ethniques diverses.

Elle aussi a eu le malheur d'irriter l'empire et a dû ramper vers son Canossa, dans l'affaire des fonds en déshérence. Elle aussi se voit menacée, si elle n'obéit pas au droit des autres, et à l'œil, si ce n'est pas au prix coûtant.

Le pire, c'est que les élites qui gouvernent ce pays ont peur de l'empire, qu'ils veulent se soumettre et commencent à lever des impôts, à l'intérieur même de leurs frontières, pour satisfaire à sa faim dévorante.

A mon grand regret et à ma très grande honte, la Suisse maintient même un ridicule « corps expéditionnaire » au Kosovo pour faire bonne figure. Mais l'espoir est permis tant qu'il y a de l'opposition à cette occupation dite « pacifique et humanitaire » qui ne sert en fait qu'à maintenir en place un système mafieux, plaque tournante de la traite des humains, de la drogue et de la vente d'armes.

La Suisse avait jusqu'à présent le mérite de refuser le nouvel ordre mondial, malgré l'appel des sirènes grandissant dans ses propres rangs. Une partie de son peuple se méfie toujours du grand bloc prétendument monolithique qui n'est qu'un conglomérat maintenu compact par une terre glaise dégoulinant des promesses politiques mensongères salivées par ses élites.

Mais la gangrène est plus profonde que ça : Dans le bain marie de la modernité, l'idée de la famille est corrompue, la culture réduite au rang du cassoulet en boîte, la responsabilité civile remplacée par un juridisme et un légalisme de mauvais aloi.

Quant au spirituel, il s'en est allé vers des cieux plus cléments. Face à ce vide, la semence de l'Islamisme pénètre, avec facilité et délectation, la chair gangrenée et attend que ses germes se propagent.

Bientôt, elle se repaîtra du corps putride d'un occident en décomposition que ne sauvera pas l'empilement par l'union des cadavres que sont devenus ses états nations.

Certains ont osé l'affrontement.

La Suisse s'essaye à la négociation. Quoique plus petite et donc moins dangereuse pour les intérêts de l'empire que ses victimes précédentes, elle est néanmoins soumise aux pressions de celui-ci. Grâce à un parti souverainiste déterminé, l'UDC, et à l'association pour une Suisse indépendante et neutre, elle fait barrage à l'offensive néolibérale et internationaliste de la nouvelle Europe. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait depuis sa création, en 1291.

Dans sa longue histoire, ce petit pays alpin a côtoyé et confronté de nombreux empires qui ont disparu comme ils sont venus : dans le sang. Elle leur a survécu parce qu'elle a réussi à ne pas se renier elle-même dans sa culture, ses racines, parce qu'elle a refusé d'étancher sa soif de liberté à la fontaine trouble du communautarisme béat.

L'Union Européenne actuelle n'est qu'un valet de pied de l'empire, le paillasson aux portes du moyen orient et de l'Asie.

Voilà pourquoi les USA la veulent si vaste et si faible politiquement. Dénuée de volonté politique, de projet véritablement social, coupée de ses racines culturelles, vidée de toute spiritualité, cette carapace vide ne se met à ramper que lorsque l'empire y injecte ses gladiateurs conquérants.

Et Néron de regarder brûler le monde chrétien d'occident depuis l'autre côté de l'Atlantique. Il a transformé la planète entière en cirque et recrute spectateurs, animaux sauvages, torches vivantes, martyrs, gladiateurs et rétiaires, pour offrir au monde une apocalypse joyeuse entre Big Maquerau et Grande Pomme, le tout arrosé de Coca (sans Cola).

L'union Européenne, vaisseau amiral de sa volonté conquérante, est un navire qui se veut tellement ouvert qu'il refuse de reconnaître les vertus de l'étanchéité. Peu importe, il ne sert que de ponton échoué en eau peu profonde, à nos oncles d'Amérique, et ne doit en aucun cas pouvoir manœuvrer librement en haute mer.

Les quelques pays qui, jusqu'à présent, refusent de participer à cette grande farce, se préservent d'un cruel réveil.

En refusant d'abdiquer, de déléguer leur destin à des organes supranationaux pour devoir les subir en retour, ils font œuvre de pionnier. Ils ont décidé de choisir la voie difficile de l'individualité, de l'indépendance, de la souveraineté. Ils refusent de se renier pour entrer dans un grand machin anonyme ne servant que les intérêts de quelques grands trusts économico industriels.

Ma sympathie ira toujours vers le petit qui ose affronter le grand, l'individu qui ose s'opposer à la masse, l'imagination faisant un pied de nez aux lieux communs et la quête de vérité se frayant son chemin de croix à travers le labyrinthe de l'opinion publique.

La Suisse a toujours résisté et résiste encore, même si ses défenses sont volontairement affaiblies par une classe politique dévoyée. Espérons que d'autres nations se réveilleront et la rejoignent souverainement à la croisée des chemins.

Avant qu'il ne soit trop tard et tant qu'il y aura encore des chemins qui se croisent en dehors de la voie impériale.

 

Vive la souveraineté !

Vive l'autodétermination des peuples !

Vive la liberté !

 

Oskar Freysinger


http://www.ofreysinger.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=33&Itemid=90

mardi 17 août 2010

Démocratie directe économique & crises.

La crise est structurelle dans le monde entier, sauf en Suisse.

Que changer ? Quoi ? Comment ? Quand ?

Voici quelques solutions suisses de la vraie démocratie directe économique.

KISS

Keep it small and simple...Gardez le petit et simple

Small is beautiful...Petit, c'est si beau,

La Suisse est petite mais très efficace, Il vous suffit de suivre notre exemple, des solutions locales avec un centre qui fait le moins possible, sur délégation écrite, négociée et testée, révocable et économique. Le fameux principe de la vraie subsidiarité.

On doit casser ces gigantesques monstres économiques qui tuent ( sic ) des millions de personnes ( faim, suicides, dépressions, chômage, ...) et qui gaspillent des milliards de milliards donnés à des "banquiers" sans scrupules, avides et cupides, alors qu'il n'y a soi-disant plus d'argent même pour les hôpitaux ou nos parents âgés et malades.

Un grand problème est toujours plus facile à résoudre si on le segmente en plusieurs unités à taille humaine.


La paix en soi, autour de soi , entre les peuples et avec la nature, grâce à une action commune qui peut se faire partout dans le monde.

Une création de monnaie locale, cantonale, communale ou nationale en Sfr par la BNS ou alternative et libre en Wfr par le Wir. ( le Nous ).

www.wir.ch :

Toutes les autres « recettes » ont échoué, nous proposons une solution qui fonctionne  en Suisse et qui a contribué à rendre ce pays l'un des plus riches du monde.

 

 

Principes suisses :

La Suisse est un des seuls pays qui redistribue les profits de sa banque centrale, pourquoi ?

Parce que sa constitution commence encore avec une invocation divine:

La constitution Suisse a toujours été rédigée Au nom de Dieu Tout-Puissant, Im Namen Gottes des Allmächtigen, In nome di Dio Onnipotente, En num da Dieu il tutpussent ! Elle reprend le début du pacte fédéral  : In nomine Domini
        Elle a été acceptée 
en votation populaire du 18 avril 1999, très probablement par tricheries électorales, notamment dans les cantons de Vaud, Lucerne et du Tessin, pour faire passer en cachette quelques articles honteux, mais tout le reste respecte le génie historique suisse...

http://www.lexilogos.com/declaration/suisse_pacte_tableau.htm

  1. Il existe un capital privé et un capital appartenant à tout le monde, l'allmend territorial par exemple, les régies fédérales, cantonales, communales...contrôlés par des corps intermédiaires et sous le vrai principe de subsidiarité.

  2. Les produits communs sont distribués selon une juste clé mutuellement définie (contrats de consortage, d'alpage, de fermages, baisses de prix, PTT, Swisscom, profits en milliards de la Banque Nationale Suisse, contrairement à la FED ou à la BCE qui restent en mains privées (sic…).

  3. Les conflits sont réglés localement par arbitrage, sans juges étrangers…La bonne foi personnelle et la sécurité des contrats prime.

  4. La notion des 7 sabbats festifs, des 7 jours (dimanche), des 7 semaines (vacances scolaires), des 7 mois (vacances patates), des 7 années ( année sabbatique et remise des dettes), des 3 fois 7 ans ( fête des vignerons) et des 7 fois 7 années ( 49 ans, Jubilé des 50 années avec remise des dettes et surtout hypothèque divine sur les propriétés agricoles et leur retour aux familles endettées, ou 10 lustres) et celui des 7 siècles après la mort et la résurrection de NSJC ( St Gall en Suisse, 732 Poitiers; 1432, St Nicolas de Flüe en Suisse, fin de la guerre de 100 ans, 2132 ?) est plus ou moins respecté en Suisse, à notre connaissance, le mieux au monde, surtout par les péréquations confédérales et les redistributions locales ( autonomie communale, Banque Nationale Suisse qui redistribue tous les profits de l'or après 50 ans, assurances mutuelles, banques cantonales, locales, Raiffeisen, Wir…).

  5. Il est indispensable de définir socialement ces remises à zéro périodiques ( 7 périodes) des compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique et ainsi de réparer l'erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d'intérêt pour 1'000 ans, mais qui a oublié la remise en cause des propriétés, au moins tous les 50 ans...

  6. Il existe un système de création monétaire local communal ou cantonal ou fédéral sans taux d'intérêt (monnaies locales, cantonales, création par les crédits des banques cantonales et système wir)

  7. La recherche de la paix prime, par convention collective. Les péchés publics, selon St Nicolas de Flüe, provoquent les guerres, en fomentant le vice dans les coeurs des confédérés, et sont donc à dénoncer publiquement. La paix est à ce prix...

Faiblesses suisses et internationales :

La monnaie est un bien commun, il est incroyable que les banquiers gagnent plus de US $  15'000.- par heure...ou 18'000 $  ou même plus par bonus...?

Solutions pratiques rapides et immédiates (Vix, à peine...) :

Pourquoi ce lien entre Jubilé et "justice sociale" ? La réponse se trouve dans l'Ancien Testament, au chapitre 25 du livre du Lévitique. Nous y lisons que Dieu invite son peuple à célébrer, tous les 50 ans, une " année sainte"au cours de laquelle il doit libérer les esclaves, remettre les dettes, permettre à chacun de retrouver sa terre. Car il est impossible d'honorer Dieu sans rendre à chacun de ses fils leur dignité, sans restaurer entre les humains des relations justes. Le système actuel fait exactement le contraire, ce qui provoque notamment les hausses infernales de prix, de taxes, d'impôts, de primes...et les guerres, conflits...

Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules...Un autre forme d'usure dévorante...qui tue les plus faibles, par millions...

L'encyclique Vix pervenit doit être mise en pratique, avec en plus une remise en vigueur de toutes les régles jubilaires, ce qui manque dans le texte original, y compris sur les propriétés, qui ne sont qu'en gérance sous le regard de Dieu, et non des idoles absolues...:

Le mot jubilé vient du latin jubilæus (de jubilare, « se réjouir »), traduction parJérôme de Stridon de l' hébreu yôbel qui désigne un cor en corne de chèvre. Dans la Bible, ce cor est utilisé pour annoncer le début d'une année spéciale qui a lieu tous les cinquante ans. Cette année-là, les terres devaient être redistribuées de façon équitable et les esclaves libérés. Le Lévitique (25:8–11) déclare ainsi :

« Tu compteras sept semaines d'années, sept fois sept ans, c'est-à-dire le temps de sept semaines d'années, quarante-neuf ans. Le septième mois, le dixième jour du mois tu feras retentir l'appel de la trompe ; le jour des Expiations vous sonnerez de la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan.  »

articles.php?lng=fr&pg=337

 

Texte en français pages 18 et 19 http://www.michaeljournal.org/maijuinjuillet2005.pdf

 

Projet d'initiative fédérale:
 
I. L'Etat doit reprendre le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit en faveur des familles. Il l'exercera par une commission indépendante jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre son but. 

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit. 

III. En tout temps l'émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production. 

IV. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu'il réduit la main-d'oeuvre et engendre un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d'achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers seulement. Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, le Crédit Social propose un dividende dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque citoyen, à titre de citoyen, qu'il ait ou non d'autres sources de revenus. 

Pour des personnes courageuses et pour donner de la lumière aux "jouets" utilisés par certaines forces obscures. Pour une lutte organisée et efficace contre les sociétés secrètes qui sont les parasites de l'économie, de la justice et de la politique. Ce sont elles qui provoquent la violence, le terrorisme, les crises et les guerres... 
 

-- 
Admiration.
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv



vendredi 13 août 2010

L'escroquerie des prêts aux étudiants, invitation aux congrès.




Les cartes de crédit sont à près de 20 % réel...
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L'escroquerie des prêts aux étudiants, exemple en UK.


La campagne pour une réforme réelle de la façon dont l'argent est créé:

Etudiants - Vous devez savoir ceci:

La façon dont l'argent est créé à déterminer votre qualité de vie
Pour les 45 prochaines années
Une faille voulue dans la loi ( et les banquiers intelligents en profitent ), signifie que tout l'argent est maintenant créée par des entreprises privées ...
C'est pourquoi vous - chacun personnellement - devrez payer
£ 480 000 en dette au cours des 45 prochaines années.

Il est vrai - il pourrait être difficile à croire, mais tout l'argent est maintenant créée par les banques privées. 
Sauf pour l'argent comptant physique dans votre portefeuille, tous les montants de votre compte en banque ont été créés par des banques comme Barclays, HSBC, Lloyds TSB, JPMorgan et ainsi de suite. 
Ils ne peuvent créer de l'argent quand quelqu'un contracte une dette - à travers les procédures comptables qu'ils utilisent, tous les prêts qu'ils font de l'argent crée de nouvelles dettes du néant, de plus en plus grandes automatiquement par les intérêts composés.
Cela signifie que:
  • Pour chaque € dans votre compte bancaire, quelqu'un d'autre à une dette du même montant
  • Si vous souhaitez rester en dehors de la dette, alors quelqu'un d'autre doit aller plus loin dans la dette
  • La seule façon que nous pouvons obtenir de l'argent dans l'économie est en empruntant auprès des banques - générant d'énormes profits pour eux et les frais d'intérêt énormes pour nous tous, qui peuvent croître sur ordre du "marché". Les taux monteront si nous ne résistons pas...
  • Si l'on prend tout l'argent dans l'économie pour rembourser la totalité de la dette, personne ne va avoir de l'argent, mais nous devrons encore £ 379 000 000 000 pour les banques.
  • Parce que l'offre de monnaie est entièrement créé par les banques lorsqu'elles accordent des prêts, ils sont capables de percevoir des intérêts chaque année sur chaque montant dans chaque compte bancaire. Vous payez que les intérêts (que vous le réalisiez ou non).
  • Pire, si vous remboursez, l'argent meurt et va au cercueil, ce qui aggrave la crise (sic).
Si vous acceptez cet état de choses ou d'une campagne pour changer elle va déterminer votre qualité de vie pour les quelques décennies à venir et toute votre vie et celle de vos enfants et petits-enfants. 
Si vous êtes un étudiant, et même si vous ne l' êtes pas, s'il vous plaît, nous vous prions de transmettre ce message à tous les étudiants (ou aux parents d'élèves) que vous connaissez. 

Nous avons besoin de faire passer le mot, et rapidement .
Merci!

Ben Dyson
Visitez www.pavie.ch pour en savoir plus.
Si vous n'êtes pas un étudiant, s'il vous plaît, nous vous prions de transmettre  ce message à tous les étudiants que vous connaissez.

Si vous voulez éviter ce piège de la dette, puis
s'inscrire à la Conférence des étudiants Call4Reform
le 18 
& 19 Septembre 18th 2010 à Londres.

107 Fleet Street, LONDON, EC4A 2AB ou au

Congrès mondial en 4 langues qui a lieu chaque année au Canada, voir ci-dessous, tout en bas, merci: 



LE SUPER-MÉCANISME CONCENTRATIONNAIRE MONDIALISTE

par Jean-Gaston BARDET, Prophète FRANÇAIS, Publié en 1950.

...
Mais parmi tous les mécanismes concentrationnaires, il en est un plus subtil et plus puissant, dont l'ignorance était quasi totale il y a trente ans (ndlr, écrit en 1950, donc en 1920). Aussi suis-je bien obligé de l'exposer en détail. C'est le mécanisme bancaire qui multiplie les méfaits de l'usure et du crédit. En effet, d'un côté, par l'addition des intérêts il double, puis quadruple toute dette en quinze puis trente ans, d'un autre côté, par le subterfuge du crédit et de la monnaie scripturale, il vampirise toutes les richesses mobilières et surtout immobilières d'une nation, puis du monde.

L'usure a toujours été interdite par le Droit canon romain, puis par le Coran. Le catéchisme du concile de Trente est formel: "Tout ce qu'on prend au delà de ce qu'on a donné est usure... c'est pourquoi le prophète Ezéchiel (18-17) dit que Celui-là sera juste qui n'aura rien pris au-delà de ce qu'il aura prêté . Et Notre Seigneur nous ordonne, dans Saint-Luc (6-35), de prêter sans en rien espérer. Ce péché a toujours été considéré, même par les païens, comme un crime très grave et très odieux" et le concile ajoute, "c'est ce qui fait dire à Ciceron que prêter à usure ou tuer un homme c'est la même chose. Et en effet, ceux qui prêtent à usure vendent deux fois une même chose, ou ils vendent ce qui n'est point". 


Il faudrait bien peu connaître l'histoire des civilisations pour s'imaginer qu'il ne s'agit là que d'un principe de morale et non pas d'un principe fondamental de bonne organisation de la société civile... car il n'y a qu'une seule clé pour les Deux Royaumes (celui de la Terre et celui du Ciel).

La civilisation égyptienne a duré quelques cinq mille ans; elle ignorait la monnaie. Les diverses civilisations mésopotamiennes se sont effondrées les unes après les autres, au bout de quelques siècles, s'entre-déchirant, s'entre-détruisant. Elles connaissaient non seulement le trafic des lingots, mais l'usure, c'est-à-dire le "croît de l'argent" comme l'appelle le code d'Hammourabi. L'intérêt pouvait légalement atteindre 25% et montait jusqu'à 100 et 140%... 


L'Encyclopaedia Britanica (article Money, édition de 1929) souligne que l'écroulement de la Grèce au VIème siècle comme l'effondrement de l'Empire romain sont également dus à l'usure. Ainsi que l'a montré G. Ferrero dans: la Grandeur et le déclin de Rome, Jules César fut brisé pour s'être montré incapable de résoudre "la gigantesque accumulation d'intérêts inaliénables qui avaient concentré toute la richesse en quelques mains, réduisant les petits propriétaires en esclavage".

Vous commencez à soupçonner pourquoi Cicéron est plus dur dans ses jugements que les Pères de l'Église!

Précisons que le mot usure ne s'applique pas au taux pratiqué mais au caractère du prêt ...
http://www.pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=337 

Pour le comprendre, il faut étudier la constitution et le développement de la Banque d'Angleterre, type du système bancaire moderne, né en pays protestant où l'usure avait été autorisée par Elisabeth.

En 1694, Guillaume d'Orange, devenu Guillaume III d'Angleterre, n'avait plus d'argent pour payer son armée. Ce Hollandais, dont le succès avait été financé par les banquiers protestants de son pays, va — juste retour des choses — être pris dans l'engrenage des usuriers anglo-hollandais. Un syndicat d'usuriers, dirigé par William Paterson, lui proposa la combinaison suivante: a) Le syndicat privé avancera au gouvernement un prêt en or de 1 200 000 livres, au taux de 6%, le capital et l'intérêt étant garantis par l'État et payés en or; b) en récompense, le syndicat privé a le droit de s'appeler Banque d'Angleterre; c) comme le syndicat se démunissait ainsi de tout son capital pour financer le prêt, il avait en échange (?) le droit d'émettre et de négocier des billets à ordre jusqu'à la concurrence des 1 200 000 livres prêtées en or, à l'Etat.

Jusque-là, seul l'Etat avait le droit régalien de battre monnaie, c'est lui qui aurait pu et dû émettre ces billets gagés sur l'or qu'il avait emprunté. Le syndicat, abusant de son titre de Banque d'Angleterre, fit imprimer des billets reconnus valables à Londres, puis dans tout le pays, sous caution morale du roi et matérielle du prêt en or. C'était génial, le public avait confiance en des papiers que la Banque — n'ayant plus de capital — était incapable de rembourser. Ainsi est né le crédit moderne en argent-papier, véritable contrefaçon du Credo.

Par cet abus de confiance envers le peuple anglais, doublé de haute trahison envers le roi, dit Thomas Robertson (1), le clan des usuriers doubla d'un trait de plume sa fortune. Elle fit même plus que doubler, puisqu'il touchait non seulement l'intérêt sur son prêt en or, mais l'intérêt sur les billets en papier qu'il se mit à prêter — le 6% sur le capital initial devenant du 12%, en huit ans il doublait à nouveau (2).

Ainsi la Banque avait créé une double dette, l'une du gouvernement — lequel, après tout, empochait l'or — l'autre du peuple anglais. L'endettement simultané du gouvernement et du peuple ne fera que croître sans cesse, le gouvernement faisant évidemment tout retomber sur le peuple par le système des impôts. Telle est l'origine de la Dette nationale anglaise, nulle avant Guillaume III et qui atteignait, en 1948, 24 milliards de livres. Le mécanisme comporte trois stades: usure, dette, impôts, dont 60% servent à payer les intérêts de la dette. 


Guillaume III continua à emprunter à la Banque jusqu'à concurrence de 16 millions de livres-or. Et celle-ci émit la même somme en billets. Bien plus, comme les billets avaient cours au même titre que l'or, même à l'étranger, la Banque avança désormais au gouvernement du papier... cautionné par lui, et non plus en or. Le tour était joué. Il est évident qu'à ce moment-là le gouvernement aurait pu reprendre son droit régalien et décider d'imprimer lui-même, les billets; il n'aurait ainsi jamais eu d'intérêts à verser ni de dette nationale en boule de neige.

Au début, la banque n'émit des billets que jusqu'à concurrence de l'or prêté, et conserva une réserve-or destinée à couvrir les demandes de remboursement. Petit à petit, elle s'aperçut que les gens préféraient manier des billets plus légers que l'or, et qu'on pouvait émettre des billets en se contentant de garder une réserve de 10%.



Mises en goût par une opération aussi fructueuse, les banques se multiplièrent comme des champignons. Entre 1694 et 1830, on trouve dans les îles Britanniques 684 banques privées, émettant chacune ses propres billets.


En dehors de toute considération morale le prêt à la production suffit à déséquilibrer toute économie qui n'est pas purement agricole ou pastorale, c'est à dire la seule économie où le "croît biologique", don de Dieu, éternellement renouvelé, peur dépasser le "croît de l'argent" lorsque le taux est faible. L'industrie, elle, ne fait que transformer, et par l'extraction, épuiser. 


Tout d'abord, c'est l'inflation. Il y a dix fois plus de signes monétaire légaux en 1836 qu'en 1694. Or cette monnaie-papier n'est pas seulement prêtée mais dépensée directement par les banques, qui jouent ainsi le rôle de commerçants. Elles peuvent ainsi faire marcher leur commerce, avec seulement 10% du capital réel, tandis que les industriels qui veulent lancer une usine ou constituer un stock empruntent aux banques, au taux de 6%, des billets qui ne représentent quasi rien et hypothèquent leurs moyens réels de production pour du vent. Cela explique le peu de faillites des banques et la vampirisation des industries et du commerce par les "banques d'affaires".

Toutefois, en 1836, le gouvernement britannique eut conscience du danger. Après une enquête secrète, le chancelier Robert Peel prit l'initiative du Bank Charter Act de 1844. Cette lois retira aux quelques 600 banques privées le droit d'émettre des billets en ne reconnaissant qu'à la -seule- Banque d'Angleterre, obligée cette fois d'avoir une couverture-or de 100% — ce qui dura jusqu'en 1914...— Aujourd'hui, la couverture n'est plus que symbolique. 


Pauvre gouvernement! Les 600 banquiers se réunirent en un nouveau syndicat, le Joint Stock Banks- et -remplacèrent l'émission des billets interdits par l'émission de chèques facilitant l'avance bancaire, c'est à dire l'ouverture de crédit en compte courant. Ce n'était qu'une émission camouflée de billets, et d'autant plus avantageuse qu'elle allait servir principalement à enfler la production des gros emprunteurs et non à faciliter la consommation des petits, comme la monnaie légale.

C'était un nouveau coup de génie. Cette fois, ce n'est plus le roi qui cautionnera l'émission, ce sont les déposants, par suite d'une confusion habilement entretenue.




Le secret de la toute-puissance bancaire dans le monde entier, précise Robertson, réside dans le fait suivant: "Lorsqu'un individu dépose aujourd'hui 1 000 £ en espèces à la banque, celle-ci ne prête pas ces 1 000 £ à un autre client, mais les garde en réserve, et prête en avance bancaire, ou par chèque 9 000 £, c'est à dire neuf fois le montant du dépôt qu'elle a reçu". C'est le premier client qui constitue la réserve de 10%... alors que le bon public croit que toute Banque n'est qu'un intermédiaire qui avance l'argent mis chez elle en dépôt, soit 1 000 £ pour 1 000 £. C'est d'ailleurs ce qui est déclaré dans tous les traités orthodoxes, et qui était officiellement inscrit dans l' Encyclopaedia Britanica jusqu'en 1910; mais dans l'édition de 1929, vous lisez que "les banques prêtent en créant du crédit, elles créent leurs moyens de paiement ex nihilo" précise M. R. Hawtrey, secrétaire adjoint au Trésor.

En général, l'emprunteur a déposé des garanties. S'il ne peut rembourser son emprunt, la banque saisit les garanties et fait là un bénéfice absolu, pendant que l'emprunteur, lui, fait faillite. S'il rembourse, la banque touche 6% sur 9000 £, soit 54% sur les 1 000 £ qui lui avait été déposées jadis, joli bénéfice pour avoir fait un simple jeu d'écriture. L'opération est annulée, la somme inscrite est rentrée dans la colonne Avoir, elle annule le montant porté en sortie dans la colonne Doit. Les 9 000 £ se dissolvent dans le vent, d'où elles étaient venues!... 


De là le pouvoir quasi magique des banques. Non seulement elles créent et détruisent de la monnaie, mais des affaires. Elles provoquent des booms, des crises artificielles, des périodes de suractivité ou de chômage, suivant que — comme une coquette — elles accordent ou non leurs faveurs, c'est-à-dire des crédits de compte courants. Elles sont maîtresses du "cycle du commerce". Leur pouvoir est invincible, quel que soit le parti qui triomphe temporairement. Elles concentrent progressivement tout entre leurs mains, sur la ruine des nations.


Lorsqu'en 1919, Vincent C. Vickers — gouverneur de la Banque d'Angleterre depuis 1910 — s'apercevra de cette destruction irrémédiable, il démissionnera et commencera à dénoncer cet engrenage implacable (3). Il en résultera l'Official Governmental Report on Finance and Industry, dit MacMillan Report (4), au Parlement anglais de 1931, puis le Canadian Government Report of the Committee on Banking and Commerce, de 1939 (5), qui confirmèrent tous ces faits et révélèrent que le mot: dépôt bancaire est une escroquerie verbale, il fait croire à un actif alors qu'il représente au contraire un passif, une dette des emprunteurs. Il faut lui substituer l'expression "crédit financier" ou mieux "argent négatif". 


Avec ce système une banque peut tout acheter, tout faire passer entre ses mains, puisqu'elle peut doubler en deux ans non seulement son capital réel mais l'argent qu'on lui dépose. Elle réalise l'idéal concentrationnaire, n'ayant besoin ni de déplacer des hommes, ni de rassembler des machines, quelques traits de plume suffisent. C'est la reine des machines-en-papier! (ndlr, les ordinateurs)


Pas de concentration sans destruction



Le mécanisme moderne du Crédit, portant sur la production va conduire au même effondrement que la simple usure de l'antiquité, portant sur la consommation , car il ne possède plus d'autorégulation venant des signes monétaires légaux, de l'argent accumulé ou thésaurisé, de l'épargne.

Lorsque des consommateurs investissent leur épargne, tout d'abord, le taux d'intérêt réel reste limité, inférieur à 10% mais surtout, l'industrie qui emprunte ne peut se développer qu'en fonction de cette épargne, de ce surplus qui n'a pas été dépensé pour la consommation. À moins de fabriquer des objets superflus, cette industrie risque peu de surproduire, c'est-à-dire de produire au-delà des possibilités d'achat des consommateurs. Tandis que dans le cas du financement par les banques, qui émettent une monnaie scripturale anticipée , basée sur l'hypothèse de la vente des objets produits, les exploitations de la production s'enflent à une vitesse dépassant les pouvoirs d'achat réels qui sont désormais négligés et ignorés. 


Il s'en suit une hystérie de la production qui offre l'alternative: chômage ou guerre pour la destruction des biens qui encombrent le marché.

Il y a donc deux financements possibles de caractères totalement opposés: l'un provenant de l'épargne, de l'argent en supplément et l'autre projeté par anticipation . Dans le premier cas, l'autorégulation doit venir de l'offre des capitaux existants, dans le second, de la demande en besoins primaires les plus certains.




Ainsi le financement bancaire — mis en lumière — est tout indiqué pour la construction et l'équipement immobilier profitant à l'ensemble du pays. Là où il n'y a point à craindre de surproduction, c'est vraiment la demande qui fixe l'émission. Ce sont les besoins en logements, en routes, en ponts, en hôpitaux, en écoles, en forêts, qui cette fois, deviennent les régulateurs de la monnaie scripturale anticipée, si dangereuse dans ses anticipations. Mais dans ce cas, seuls des offices régionaux — et non une banque de crédit centralisée (6) — permettraient d'avoir la confiance du public de la région et le contrôle effectif des besoins proches. Comme là, il s'agit de prêt de consommation et non plus de production, il ne peut plus être question d'intérêt. La Région ne peut être usurière. Le mécanisme bancaire, en tant que mécanisme , est utilisé sans compromission avec l'usure, il possède son autorégulation organique: la connaissance de la communauté dans ses besoins propres. C'est le seul cas où posant le Bien au départ, nous le récoltons à l'arrivée.


Lorsque s'ajoutent les méfaits de prêt à intérêt de taux scandaleux, de la monnaie scripturale non freinée par les besoins et de l'hystérie de la production, on dévale à roue libre vers la destruction obligatoire. 


La ruine vient, d'une part de la Dette nationale et de ses intérêts reportés sur le peuple par l'impôt qui n'est plus "juste", ne répondant pas à un service rendu. Aussi se pose la question: faut-il rendre à César ce qui est à Mammon?

La ruine est augmentée par l'inflation qui déprécie les biens du travail et qui est telle qu'en juillet 1945, les banques réunies des îles Britanniques possédaient en caisse 600 millions de £ et avaient accepté environ 5 400 millions de £, soit neuf fois plus, en reconnaissances de dettes, prêts, avances, investissements. Ces 5 400 millions n'ayant aucune existence réelle ont été créés par les banques, à partir de rien, depuis 1844, au taux de 1 million par semaine (7).



Le système est très exactement satanique. L'homme ne peut rien créer ex-nihilo. L'argent-négatif ou dette peut, et doit, être détruit par un jeu d'écritures sur le grand Livre: la colonne Avoir équilibrant la colonne Doit. Mais subsiste l'intérêt à payer, qui ne le peut être que grâce à une nouvelle création ex-nihilo d'argent-négatif et ainsi de suite... Il se produit une boule de neige de dettes, une marée d'argent-négatif, de néant, qui augmente sans cesse et entraîne à la destruction obligatoire des biens réels.

Le chaos économique qui conduit chaque pays à l'alternative: révolution ou guerre, provient d'une méconnaissance de vérités élémentaires, tant des marxistes d'ailleurs, que des économistes libéraux. Marx, en effet, n'a nullement soupçonné le mécanisme de l'argent-négatif, et a reporté ses attaques contre le profit et la propriété. Ces derniers ayant toujours été défendus — dans de justes limites — par l'Église, mère des Pauvres, la sagesse commandait de chercher une autre explication. 



La voici. Pour qu'il n'y ait pas coexistence de surproduction et de sous-consommation, il faut que le revenu national puisse acheter la production nationale donc lui soit égal (8) — la soupape des exportations étant de plus en plus réduite dans un monde qui s'unifie (9).

Or tout prix comporte deux parts: l'une de travail, l'autre de capital, l'une a) de salaires personnels (directs ou indirects mais versés à des personnes pour leur consommation), l'autre b) de rémunération des capitaux engagés, qui sont des capitaux d'argent-négatif en majeure partie — la monnaie légale servant à peine à 5% des échanges (avoua lors de l'enquête précitée M. C. Towers, gouverneur de la Banque du Canada). Tel est le phénomène a + b découvert expérimentalement par le major Douglas en 1920 et au sujet duquel M. de Valera déclarait en 1942: "Malgré mes demandes réitérées, aucun économiste n'a pu me démontrer la fausseté de ce théorème". 


Si donc les producteurs touchent un total a, ils ne peuvent, en aucune façon, acheter un total a + b ; le revenu national reste toujours inférieur à la production nationale. Il y aura toujours des surplus et les consommateurs seront toujours en état de sous-consommation. Telle l'origine du phénomène surabondance-misère qu'aucun dirigisme ne peut réduire.

Faut-il souligner que plus la structure productrice est concentrée, plus les investissements dans d'énormes machines sont gigantesques, plus b croît aux dépens de a dans l'équation, moins les salarié peuvent acheter leur production, plus la misère augmente, ce qui se vérifie depuis un siècle, quelle que soit l'augmentation continue des salaires (10).




Le remède financier — dont nous avons déjà montré dans nos autres chapitres la valeur économique — consiste d'une part dans le micro-machinisme et la décentralisation diminuant b. Et d'autre part, dans le retour à l'Etat de son droit régalien de battre monnaie, enfin dans l'utilisation de crédit public retrouvé, sans intérêt , pour la construction des services publics nationaux, régionaux (routes et hôpitaux, écoles et forêts) où la part de salaires personnels est maxima et qui sont en dehors du circuit Production, dans lequel doit jouer seulement la monnaie légale (11).

Faut-il faire remarquer que, quelle que soit la Distribution: structure du commerce et répartition des biens parmi les citoyens, cela ne joue qu'à l'intérieur de a . Il peut y avoir des injustices, des bénéfices scandaleux ou un gaspillage dû à une cascade d'intermédiaires, mais les Salaires totaux, plus ou moins bien répartis, doivent d'abord permettre d'acheter la Production totale.




Le système bancaire actuel, autrement dit l'usure-à-l'argent-négatif ne peut rien créer de positif, il est très exactement inverti. Il prospère en temps de guerre, s'épanouit, apporte la prospérité matérielle aux ouvriers requis en usine, aux fournisseurs de l'État et aux fabriquants de munitions, pendant que la fleur de la nation est tuée ou mutilée. Il languit en temps de paix, se contracte, apporte le rétrécissement du pouvoir d'achat, les faillites, banqueroutes, le chômage et toutes les misères à la clé. Pourquoi ce paradoxe?

Il y a toujours assez de pouvoir d'achat pour les buts de guerre PARCE QUE les biens créés sont détruits. Ainsi la sous-consommation peut être ordonnée au nom du patriotisme, tandis que la surproduction est liquidée. 


Il ne s'agit point de mettre au pilori les banquiers actuellement inconscients, mais de considérer les faits. Les faits sont les suivants, ils crèvent les yeux: l'usure-à-l'argent négatif conduit à fournir toujours assez d'argent pour la guerre, la mort et la destruction et jamais assez pour la paix, la vie et la construction. Plus la guerre est terrible, dévastatrice, plus de pouvoirs d'achat sont créés, plus le flot d'argent-négatif s'enfle ainsi que les bénéfices des usuriers. Mais ce gonflement ne peut avoir lieu avec des biens qui encombreraient le marché, puisque les salaires sont toujours insuffisants pour les acheter, et ne peut avoir lieu que dans un seul cas, celui de la destruction délibérée des stocks. Le système ne fonctionne avec efficiency que si l'on détruit des biens réels (12). Il conduit implacablement à la guerre.


Jean-Gaston BARDET (1950) 


(1) In -Human Ecology-, (Maclellan ed. 240 Hope Street, Glasgow), admirablement documenté mais dont nous n'acceptons pas le remède.

(2) Savoir doubler l'intérêt fait partie de la science bancaire... Ainsi en est-il de la vente à crédit -mensuel- à 8%, qui est en réalité à 16%, et qu'on tente de généraliser en Europe (en 1950) 

(3) Economic Tribulations (Badley Heat, 1941).

(4) Publié par H. M. Stationary Office (Londres, 1931) 

(5) Publié par Hing's Printer (Ottawa, 1939) 

(6) Dont les méfaits sont dénoncés par Robertson, -op. cit-, et le thomiste irlandais R. P. Denis Fahey in -Money manipulation and Social Order-, (Brown and Nolan. Dublin).

(7) Tel est le montant de l'impôt secret perçu sur toute la communauté de l'espace financier britannique, qui le paie non avec du vent mais avec son travail et ses propres biens réels. Et ce chiffre de 5 400 millions ne comporte pas toutes les acquisitions et investissements dans les affaires nationales ou internationales qui se montent au moins à 5 000 autres millions. 


(8) Molotov, longtemps ministre des affaires étrangères de l'URSS, avoua que la seule chose qu'il craignait était que cette égalité soit réalisée en Occident...



(9) La recherche des grands espaces financiers, les accords financiers entre plusieurs nations n'ont, au fond (et peut-être inconsciemment), pour but que de trouver... chez les autres, de l'argent que l'on ne peut trouver chez soi; mais le théorème reste inexorablement valable pour l'espace considéré!

(10) Le personnel de certaines usines s'appauvrit au fur et à mesure que s'accroît leur modernisation. Il pouvait acheter, en 1947, environ la moitié de la production, et deux ans après seulement le quart, car la modernisation entraîne un accroissement des charges du capital et une diminution des pouvoirs d'achat. Cf. l'article de Georges Levard, in "revue d'Action Populaire" de décembre 1950.



(11) L'abîme qui sans cesse augmente entre le "progrès" matériel et le progrès moral, vient de ce que la production matérielle n'est plus organique. Elle n'est plus financée par le croît naturel, par les propres réserves des industries, mais par anticipation, par dettes d'argent-négatif. Elle s'enfle à une vitesse qui dépasse toute maturation possible des individus. Cela est fondamental pour comprendre l'hystérie de la production.



(12)Aussi les faillites des industries sont-elles acceptées avec complaisance par les banques, c'est une des soupapes de sûreté qui empêchent la chaudière d'éclater. Par contre, les bons "Serra" émis sans intérêt au Kenya, vers 1921, ou les "billets coopératifs" sans intérêt, J.A.K., au Danemark en 1931, furent stoppés par les banques nationales, car les professeurs d'économie démontrèrent (!!) "que c'était un gros -désavantage- pour tout le monde (!) d'emprunter sans intérêt". Qu'en pensent les constructeurs de petites maisons familiales... qui paient deux fois leur maison?

extrait de: DEMAIN, C'EST L'AN 2000! de Jean-Gaston BARDET (éd. Jacques Petit, Angers, 1950) 

Jean-Gaston BARDET (1907-1989) architecte et urbaniste, professeur international, il fut en poste dans de nombreux endroits du monde, Europe, Afrique, Moyen-Orient, les Amériques, en particulier l'Amérique Latine, dont le Méxique, où il travailla à six reprises. Une grande partie de ce livre fut écrite quand il était en poste en Argentine.



Invitation au Canada.

Nous avons déjà reçu trois fois le Cardinal Agré, de Côte d'Ivoire, 4 Archevêques, et une dizaine d'évêques Africains et un des Philippines. Tous repartent d'ici illuminés vraiment par nos solutions pour les familles. C'est un grand espoir pour nous qui oeuvrons depuis tant d'années. Nous croyons que c'est le moment psychologique pour faire accepter une doctrine sociale efficace par toutes les classes de la société.

Notre semaine d'étude aura lieu comme d'habitude à la fin des vacances de l'été, soit du 27 août 
au 3 septembre et notre congrès international aura lieu les 4-5-6 septembre 2010. Ce serait un grand plaisir pour nous de vous recevoir. Nous irions vous cueillir à l'aéroport, nous vous offrons les repas et une chambre gratuitement, pendant toute la durée de votre séjour parmi nous. ( Vous pouvez faire des dons dont les montants sont libres).

Le monde est dans une crise économique, sociale et morale considérable et ne sait plus à quel saint se vouer ! La vraie démocratie économique est la seule, je le pense sincèrement, à pouvoir faire entrevoir aux familles qui en souffrent, une sortie de cette crise et de ramener un peu de justice sociale, d'éradiquer la misère et la violence qui en découle, à oeuvrer aussi pour sauver notre planète de maux de pire en pire et même de guerres et révolutions terribles et de plus en plus probables.

Le nombre de places est limité, il est donc urgent de s'inscrire. Les contacts internationaux informels lors des pauses et des soirées sont de très haute qualité.

Avec mes meilleures salutations.

Pour les 
Pèlerins de saint Michel



Comment lutter contre la faim et la pauvreté ?




Envoyez votre demande aux directeurs au centre international des Pèlerins de saint Michel, à Mmethtardif@sympatico.ca  1101 rue principale, Rougemont. Qc, Canada J0L 1M0