vendredi 30 avril 2010

TRIDEL. ORDURES D'ITALIE TOXIQUES, la pire des solutions.

L'incinération, la pire des solutions.

Les filtres sont des passoires...

ORDURES ITALIENNES HAUTEMENT TOXIQUES

Film de Tridel et des camions Della Santa

video

Fumées noires à midi et pendant la nuit. Des habitants notamment de la tour Migros UBS de la Route de Berne incommodés. Grave maladie inconnue des voies respiratoires chez l'un d'eux qui en est presque mort.... Deux semaines aux soins intensifs du Chuv. Les médecins surpris par la virulence de cette maladie inconnue...sans oublier les cancers et les maladies d'Alzheimer...




Depuis plusieurs MOIS, on peut voir d'énormes camions et leurs remorques notamment "Della Santa" VENANT D'ITALIE, avec des plaques grisonnes, de jour comme de nuit, monter péniblement vers Tridel à Lausanne ou livrer à Sébeillon.

Plan plateau de Sébeillon



Une seule molécule de dioxine peut vous donner le cancer, le diabète, des maladies nerveuses...etc...
La Suisse n'a aucune norme contre ces dioxines (sic).
Tridel (VD), le plus récent incinérateur, pollue dix fois plus que Bienne ou Thoune, selon l'initiative des alpes et la presse.
M. Brelaz n'a pas tenu sa promesse de faire arrêter Tridel si les taux de PM10 étaient trop hauts. Que dire des PM 2,5 et PM 1
Liste d'une partie des maladies provoquées par les dioxines.
1. Cancers
- Cancers primitifs du foie
- Sarcomes des tissus mous
- Lymphomes non Hodgkiniens
- Maladie d'Hodgkin
- Cancers respiratoires (larynx, trachée, bronches et poumons) *
- Cancer de la prostate
2. Désordres métaboliques
- Lipidiques: désordres cérébro-artériels; désordres artériels coronariens
- Glucose: diabète
3. Maladies du système nerveux
- Neuropathie périphérique *
- Myélome multiple *
4. Maladies de la peau
- Chloracnée *
- Porphyrie cutanée tardive *
5. Naissances inhabituelles
- Avortements spontanés, naissances prématurées
- Morts-nés
- Grossesse molaire, chorio-carcinome
6. Malformations à la naissance et foetus mal formés chez un ou plusieurs enfants, qui peuvent aussi apparaître dans la génération suivante (petits-enfants)



DE PLUS EN PLUS DE PRODUITS HAUTEMENT TOXIQUES (fumées et résidus chargés en métaux lourds, dioxines et autres polluants organiques persistants, sans compter acides, oxydes de soufre et d'azote, plus du gaz carbonique à effet de serre, NOUVELLES MOLÉCULES ENCORE INCONNUES) , dont les effets sont connus.

Il existe de multiples solutions qui allient investissements relativement raisonnables, possibilité d'adaptation, respect de la santé publique, de l'environnement et création d'emplois.

Par exemple, une réponse aux soucis de traitement des déchets et de développement économique respectueux de l'environnement existe par la mise en place d'une filière par bassin de vie associant tri, compostage, recyclage et stockage. Une vraie filière économique et écologique est donc possible, avec plus d'une centaine d'emplois à la clé. Ces solutions peuvent paraître complexes à élaborer, mais d'autres territoires ont réussi à les mettre en place avec succès…

Serait-ce par paresse intellectuelle que certains de nos élus choisissent une solution dépassée, la plus simpliste et la moins efficiente ?

L'incinérateur, construit pour 25 ans environ, est polluant et dangereux pour la santé, cher, peu évolutif et crée peu d'emploi au regard des investissements concédés. De plus il va nuire au développement économique en portant atteinte au développement touristique.

L'investissement de départ est d'au moins 360 millions avec des coûts d'entretien élevés (exemple : les filtres), qui augmentent avec les années et l'évolution des normes, générant une charge croissante pour l'usager. Il crée au maximum 30 emplois et les bénéfices, tirés de ces contrats déséquilibrés de traitement des déchets pour les communes et les collectivités locales, repartent chez les actionnaires ou les stock options des grandes multinationales. 

Les coûts

Le coût total de la construction officiel s'est monté à CHF 358,7 millions, réparti entre :

 L'usine
Le tunnel ferroviaire
La galerie technique
273,8 millions
74,6 millions
10,3 millions

Sans compter les autres coûts cachés, tunnel déjà à réparer, conduites d'eau à changer pour amener 6'000 litres à l'heure, routes, parkings, analyses, filtres déjà obsolètes, ORDURES ITALIENNES HAUTEMENT TOXIQUES...

Face à ces deux types de réponses, que choisir ?

Une réponse simpliste et polluante qui hypothèque la santé publique et l'avenir pour des décennies ou bien une réponse mature, synonyme de mieux être, de développement durable…

C'est la combustion qui fait que l'incinération est plus à risque que toutes les autres méthodes d'élimination des déchets. Comme disait Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». En brûlant simultanément des déchets organiques, des plastiques et autres composés comprenant du chlore, du brome, etc., on crée des molécules volatiles dont certaines s'avèrent particulièrement dangereuses pour l'environnement et pour la santé.

Aujourd'hui, les médecins ne veulent plus être à l'autre bout de la chaîne et traiter ces maladies évitables, comme ce fut le cas pour l'amiante. Mieux que guérir, ils veulent prévenir, conformément à l'engagement inscrit dans le serment d'Hippocrate et dans le code de déontologie médicale.

Partout en France, plusieurs milliers de médecins et de professionnels de santé se mobilisent en faveur d'une stratégie concrète de prévention et de précaution environnementale. La création le 27 janvier 2008 de la Coordination Nationale Médicale Santé Environnement qui fédère de nombreuses associations régionales de professionnels de santé – dont le collectif de Clermont-Ferrand – mobilisés en faveur de la santé environnementale, en est une illustration.

Des solutions existent. Elles sont présentées dans l'« Expertise nationale concernant les alternatives à l'incinération et aux décharges : aspects environnementaux, sanitaires et socio-économiques ». Il est urgent d'y recourir systématiquement.

La fermeture d'incinérateurs entraîne une circulation accrue des camions d'ordures.

Pendant des années, les incinérateurs français ont craché des poussières, des métaux lourds et des dioxines. La ministre de l'Environnement, Roselyne Bachelot-Narquin, avait décidé d'en fermer une trentaine pour cause de grave pollution. Une bonne chose, mais des norias de camions sillonnent les routes pour porter les poubelles dans des installations agréées.

Il a fallu que les habitants de la région d'Albertville (Savoie), la circonscription d'Hervé Gaymard, ministre de l'Agriculture, s'inquiètent du nombre élevé de cancers pour qu'on mesure les dioxines rejetées par l'incinérateur de Gilly-sur-Isère, qui n'était pas aux normes. Après analyse, on trouve au-delà de 10 000 fois plus de dioxines que ce que tolère la réglementation. L'Association citoyenne active de lutte contre les pollutions (Acalp) porte plainte en mars 2002. L'usine est fermée en octobre. La vente de lait est interdite et près de 1 000 animaux sont abattus. D'autres associations se créent près d'usines suspectes. D'autres procès sont en cours...

Un coup de semonce. Depuis plusieurs d'années, on savait que les fumées dégagées par ces usines censées débarrasser le pays de ses montagnes d'ordures étaient dangereuses. En 1992, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, fait voter une loi confiant aux départements le soin d'élaborer des plans pour éliminer proprement leurs déchets. Mais les ingénieurs privilégient l'incinération, aux dépens du tri et du recyclage. En 1998, Dominique Voynet, ministre à son tour, demande un taux de recyclage plus important et la fermeture des incinérateurs qui crachent des poisons. Mais les élus rechignent. Ils ont souvent contracté des emprunts importants pour bâtir ces usines. Comment expliquer qu'il faille investir à nouveau, démanteler les vieilles constructions pour se mettre au niveau du reste de l'Europe?

Nos voisins ont des années d'avance sur nous. Les Allemands trient et recyclent deux fois plus que les Français. Comme les Danois, ils font de leurs décharges des réservoirs de biogaz qu'on peut transformer en électricité. Une activité qui ne produit pas de dioxines.

Les risques de pollution font de la carbonisation des déchets une méthode de plus en plus décriée. Exemple en Camargue.

L'association Ici-rom - Initiatives citoyennes contre l'incinération et pour le recyclage des ordures ménagères - n'a pas les moyens de Radio Vatican, mais qu'importe. Profitant du Téléthon, le collectif de Lunel (Hérault) vient de relancer, de Montpellier, son moratoire sur les incinérateurs, ragaillardi par l'arrivée, aux côtés des riverains, du WWF, chantre de la protection de la nature. Inquiet de voir la Camargue, zone humide protégée, devenir une réserve de pollution «encerclée par les incinérateurs», le WWF évoque la menace que feraient planer ici «quelque 1 000 tonnes de substances toxiques rejetées dans l'atmosphère». Un chiffrage qui vise, d'une part, le site de Lunel et celui du futur incinérateur de Nîmes-La Bastide, encore en chantier et aujourd'hui les pieds dans l'eau (sa mise en service est prévue pour l'été prochain); d'autre part, les projets marseillais du côté de La Crau.

Campagne médiatique? Pas seulement. Le WWF porte plainte contre X pour «faux et usage de faux», mais aussi pour «mise en danger de la vie d'autrui», à la suite de l'étude d'impact, jugée «bâclée», du site nîmois. De fait, en ne mentionnant ni la présence près de l'emplacement prévu d'un complexe sportif et de 250 jardins ouvriers, ni la fréquentation des lieux par des dizaines de milliers d'usagers, l'étude incriminée pèche par omission. «On vend le tout comme un gadget marketing facile à fourguer aux collectivités», observe Daniel Richard, président du WWF France. Et de plaider pour un recours généralisé au tri sélectif et au compostage.

D'ici à quelques jours, le conseil général (PS) des Bouches-du-Rhône se prononcera, lui, sur un nouveau plan départemental censé faire la part belle à ces méthodes jusqu'à présent maillons faibles du dispositif d'élimination des déchets. Sa décision constituera un énième épisode du bras de fer engagé avec la communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole (MPM) que préside Jean-Claude Gaudin, maire UMP de la cité phocéenne, défenseur d'un projet d'incinérateur. Un projet contesté dont les Marseillais n'ont pas voulu chez eux et qu'on aurait bien mis en ?uvre sur la zone industrielle de Fos-sur-Mer, du côté de Port-Saint-Louis-du-Rhône, pour prendre le relais d'une décharge très décriée à Entressen. «Le dossier a du plomb dans l'aile», veut croire Daniel Richard, décidé à convaincre Gaudin qu'il fait «techniquement fausse route».

En 2010, nous croulons tous sous les déchets et leur cortège de dioxines. Ce dossier est donc très sensible, comme vient de le révéler l'étude épidémiologique effectuée en Rhônes-Alpes. Certes, de nombreux sites ont été fermés à travers la France. «Mais les mesures référencées laissent à désirer, fait valoir le Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid).

On oublie de parler de l'accumulation des polluants et de leurs effets.»

S'ajoutent à cela des pratiques qui entretiennent la suspicion, telle l'absence de vrais contrôles indépendants et par surprise sur le fonctionnement des usines. ...

Sources:

http://non-tridel-dioxines.com/

http://www.journaldelenvironnement.net/article/dioxines-un-ancien-prefet-de-savoie-mis-en-examen,13325

http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/brulants-incinerateurs_493558.html

http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/dechets-baladeurs_497085.html

http://www.crau-et-camargue.fr/?p=474

http://www.tridel.ch/historique/construction/construction.html

http://www.lanutrition.fr/Les-dioxines-a-4388.html

http://www.ecoforum.fr/reseau/CollectifCorse/comite21.htm


jeudi 29 avril 2010

Dieu avant l'argent. La dictature des terroristes financiers.

Benoît XVI dénonce la dictature de la pensée.

http://versdemain.org/images/Veau_d_Or.gif

Jeudi 15 avril 2010, Chapelle Pauline au Vatican.

Messe matinale avec les membres de la commission pontificale biblique, et voilà le pape avouant n'avoir pas eu le temps de préparer son homélie ! On se réjouit intérieurement, car on se prépare à entendre une improvisation dont le serviteur des serviteurs de Dieu a le secret. Les thèmes chers au pape sont là, ceux-là mêmes développés à Paris en 2008 aux Bernardins et aux jeunes sur le parvis de Notre-Dame : chercher Dieu, écouter Dieu, obéir à Dieu.

Le chef de l'Eglise, pape des temps modernes, met ses pas dans ceux du premier chef des apôtres pour commenter le verset : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »

« Saint Pierre se trouve devant l'institution religieuse suprême, à laquelle il faudrait normalement obéir, mais Dieu est au-dessus de cette institution et Dieu lui a donné un autre " ordre" : il doit obéir à Dieu. L'obéissance à Dieu est la liberté, l'obéissance à Dieu lui donne la liberté de s'opposer à l'institution. »

On est sensible aux accents de culture antique de l'enseignement de Benoît XVI commentant ce passage des Actes, vérité présente dans le théâtre de Sophocle et aux origines également de la philosophie :

« Et ici les exégètes attirent notre attention sur le fait que la réponse de saint Pierre au Sanhédrin est presque identique mot pour mot à celle de Socrate lors de son jugement par le tribunal d'Athènes. Le tribunal lui offre la liberté, la libération, mais à condition qu'il ne continue pas à rechercher Dieu. Mais chercher Dieu, la recherche de Dieu est pour lui une mission supérieure, venant de Dieu lui-même. Et une liberté achetée en renonçant au chemin vers Dieu ne serait plus la liberté. Il doit donc obéir non pas à ces juges – il ne doit pas acheter sa vie en se perdant lui-même – mais à Dieu. L'obéissance à Dieu vient en premier. »


Le triple mensonge moderne

Benoît XVI souligne les contradictions de la Modernité cherchant l'autonomie de l'homme, la liberté en se dédouanant de Dieu. Il dévoile le triple mensonge moderne :


« Cette autonomie est un mensonge, c'est un mensonge ontologique, parce que l'homme n'existe pas par lui-même et pour lui-même ; c'est aussi un mensonge politique et pratique, parce que la collaboration et la mise en commun des libertés sont nécessaires. Et, si Dieu n'existe pas, si Dieu n'est pas une instance accessible à l'homme, il ne reste comme instance suprême que le consensus de la majorité. Par conséquent le consensus de la majorité devient le dernier mot auquel nous devons obéir et ce consensus – comme l'histoire du siècle dernier nous l'a appris – peut aussi être un "consensus dans le mal". »

Coutumier des images donnant la bonne direction comme il y a peu « la boussole », Benoît XVI reprend l'image du phare pour lever la falsification moderne :

« L'autonomie ne libère pas vraiment l'homme. L'obéissance envers Dieu est la liberté, parce que c'est la vérité, c'est l'instance qui se place face à toutes les instances humaines. Dans l'histoire de l'humanité ces paroles de Pierre et de Socrate sont le vrai phare de la libération de l'homme, qui sait voir Dieu et qui, au nom de Dieu, peut et doit obéir non pas tant aux hommes qu'à Lui et se libérer ainsi du positivisme de l'obéissance humaine. »

L'ancien professeur illustre son propos en convoquant l'histoire qui n'a pas cessé de démontrer tragiquement le fourvoiement moderne :

«  Les dictatures ont toujours été opposées à cette obéissance à Dieu. La dictature nazie, comme la dictature marxiste, ne peuvent accepter un Dieu qui soit au-dessus du pouvoir idéologique ; et la liberté des martyrs, qui reconnaissent Dieu, justement dans l'obéissance au pouvoir divin, est toujours l'acte de libération dans lequel la liberté du Christ arrive jusqu'à nous. »

« Les formes subtiles de dictature »

Les temps ont certes changé et si le pape reconnaît bien qu'aujourd'hui, grâce à Dieu, « nous ne vivons pas sous des dictatures », il n'en met pas moins en garde contre « des formes subtiles de dictature » :

« Un conformisme qui rend obligatoire de penser comme tout le monde, d'agir comme tout le monde ; les agressions subtiles contre l'Église, ou parfois moins subtiles, montrent que ce conformisme peut vraiment être une véritable dictature. Pour nous voici ce qui compte : il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. »

Ne nous laissant cependant pas livrés à nous-mêmes devant une tâche impossible, le pape donne la clé pour obéir à Dieu :

« Mais cela suppose que l'on connaisse vraiment Dieu, que l'on veuille vraiment lui obéir. Dieu n'est pas un prétexte pour la volonté de l'homme, mais c'est vraiment Lui qui nous appelle et nous invite, jusqu'au martyre, si nécessaire. C'est pourquoi, confrontés à cette parole qui commence une nouvelle histoire de liberté dans le monde, nous prions surtout pour connaître Dieu, pour connaître humblement et véritablement Dieu et, connaissant Dieu, pour apprendre la vraie obéissance qui est la base de la liberté humaine »

En pleine tourmente, dans un combat d'une violence inouïe, le pape affirme spontanément qu'il ne peut pas se dérober à sa mission, celle que l'élection, dont nous venons de fêter le cinquième anniversaire, a décidée pour lui jusqu'à la mort. Il ne composera pas avec le monde et annonce à tous ceux qui en douteraient encore qu'il obéira à Dieu plutôt qu'aux hommes. Non Potest ! H.B.


[Source : Chiesa.espressonline.it, traduction française par Charles de Pechpeyrou]


Il y a de plus en plus de "lois" immorales.

Avortement, FIVETE, recherches sur les embryons humains et vaccins composés de foetus humains, euthanasie active, aides au suicides, "mariages" de même sexes, "adoptions" par des pedo-criminels, sélections eugéniques, peines de prison sans limites pour des prétextes débiles et morts de prisonniers sous des rires sardoniques et même diaboliques, salaires et bonus déments, lois agricoles absurdes, tricheries électroniques, vols légaux, impôts exagérés, taxes, amendes, émoluments, primes, bonus, malus, mesquineries et rapacités avaricieuses "légales"...

Les lois financières violent allégrement l' encyclique Vix Pervenit et la simple raison.

La seule solution pour s'en sortir, une robotisation massive et le dividende universel pour tous qui seul permettra de distribuer la productivité incroyable des robots.

Prudence avec les terroristes financiers qui produisent tous les autres terrorismes. L'amour de l' argent est la source de tous les maux...


S.Exc. Mgr Vincent Michael CONCESSAO, Archevêque de Delhi (Inde).

Archbishop Concessao

Il y a quelques jours tout le monde a été étonné lorsque la télévision a annoncé la destruction du World Trade Center et la mort de plus de six mille personnes innocentes. Aujourd'hui, dans le monde, c'est une affaire de tous les jours, et souvent un signe d'un désespoir résultat de l'impuissance.

Il existe une autre forme de terrorisme, subtil, caché, dont on parle peu. Je me réfère au terrorisme d'un système économique injuste qui écrase et fait mourir des milliers de personnes chaque jour. Selon une étude internationale sur la dette qui a été publiée il y a deux ans, 11 millions d'enfants au-dessous de cinq ans meurent chaque jour dans le monde principalement par manque d'aliments et de soins pour la prévention des maladies.

Avec la présente orientation vers la globalisation la situation des pauvres va s'aggraver. De petites industries ont été fermées, privant des milliers de personnes d'un emploi rémunéré: Les dépenses de l'Etat pour les nécessités des pauvres ont été réduites à cause des programmes d'ajustement structurel, ainsi les pauvres sont de plus en plus marginalisés et amenés au désespoir, ils deviennent des victimes faciles pour les politiciens et les fondamentalistes. Est-ce que nous avons un message d'espérance à leur donner, non seulement en paroles, mais plutôt en programmes concrets d'action?

Dans ce troisième millénaire, la situation statistique de la pauvreté est épouvantable. Alors qu'un milliard de personnes sont analphabètes et plus de 110 millions d'enfants en âge scolaire ne fréquentent pas l'école, presque 1,3 milliard de personnes manquent d'eau potable et presque la moitié de la population mondiale n'a pas accès à un système sanitaire adéquat, le monde dépense 400 milliards en narcotiques et 780 milliards pour la défense, et l'Europe à elle seule dépense 50 milliards en cigarettes et 105 milliards en boissons alcooliques.

Il y a une phrase qui fait peur dans le Concile Vatican II (Gaudium et spes) qui provient du Décret de Gratien: donne à manger à l'homme qui est en train de mourir de faim, parce que si tu ne le nourris pas, tu es en train de le tuer. C'est un cas de meurtre par omission.

Dans le monde actuel il y a assez de ressources pour les besoin de tous, mais il n'y a pas assez pour leur avidité, (Mahatma Gandhi).

Ne devrions-nous pas prendre une claire position avec et pour les pauvres et contre le système dans lequel ils ne comptent pas? Ce sera une partie de notre engagement pour la culture de la vie et la civilisation de l'amour. Les raisons de l'espérance doivent se refléter dans notre célébration de la Parole et des Sacrements et encore dans notre interaction de tous les jours avec les personnes. Mathieu était un percepteur d'impôts, de rang social élevé. Jésus l'appela: Viens, suis-moi. Mathieu le suit et une transformation se produit en lui. Zachée est un autre exemple. Émerveillé par l'invitation de Jésus, il est changé. Notre ministère est celui de donner l'espérance à tous.

http://www.vatican.va/news_services/press/sinodo/documents/bollettino_20_x-ordinaria-2001/03_francese/b12_03.html#S.Exc.%20Mgr%20Vincent%20Michael%20CONCESSAO,%20Archev%C3%AAque%20de%20Delhi%20%28Inde%29

[00143-03.05] [in118] [Texte original: anglais]

http://ferraye.blogspot.com/2008/10/la-banque-corrompt-la-majorit-des.html

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/10/le-dividende-universel-la-nouvelle.html


http://desiebenthal.blogspot.com/2009/01/les-usa-terroristes-notamment-lopration.html

http://pavie.ch/


 

mercredi 28 avril 2010

Montages TV ...pour provoquer des massacres ?


France 2 diffusait hier soir une nouvelle "enquête" des " Infiltrés " consacrée aux dérives extrémistes de certains milieux chrétiens. Polémiques, tricheries, amalgames et manipulations.

Une grossière et grave manipulation qui commence. On fait croire notamment au direct...
 
Dei, Di ou Dies Irae a été "disséquée" de manière très partiale hier soir.

http://www.dies-irae.fr/

Extraits de http://www.riposte-catholique.fr/ :

Exclusif ! L'émission « Les Infiltrés » d'hier soir a bien été modifiée… comme l'annonçait Me Solange Doumic lundi sur Radio Courtoisie dans le Libre-Journal de Philippe Maxence. La pression mise sur France 2 et Capa aura servi à quelque chose !

« Bonsoir, Didier Hamiche » : c'est par ces mots que David Pujadas me salua lors du petit tour des présentations des invités au débat suivant la diffusion du reportage « À l'extrême droite du père », sur un plateau de France 2 le samedi 10 avril dernier. Je précisais à David Pujadas, dans un demi-sourire, que mon prénom était « Daniel »… Avez-vous, hier au soir lors de la télédiffusion du reportage et du débat, entendu cette bévue de Pujadas ? Non ! Vos oreilles ne vous ont pas trompés et vous avez bien entendu Pujadas me saluer d'un « Bonsoir, Daniel Hamiche ». Ce qui veut dire que cette petite phrase a été ré-enregistrée postérieurement au 10 avril. Cela laisse quand même peser un soupçon sur les méthodes de ces journalistes : eux peuvent ré-enregistrer leurs textes et commentaires, mais vous, sur le plateau – soi-disant dans les conditions du direct – ne pouvez pas le faire, et ma demande officielle de disparaître de ce débat, au nom de mon droit à l'image et du fait que j'ai été trompé sur l'objet du débat, n'a pas été respectée. Deux poids, deux mesures.

Beaucoup plus grave que cette anecdote.

Le reportage que j'ai vu le samedi 10 avril n'est pas identique à celui que j'ai vu, ainsi que les téléspectateurs, hier au soir : une séquence en a été supprimée.
Je me souviens parfaitement bien de la sortie détestable, supposée enregistrée dans les locaux de l'école Saint-Projet, d'un gamin, supposé être élève de cette école, en caméra et micro cachés. Le gamin disait en substance : « Première Guerre mondiale : zéro mort ; Deuxième Guerre mondiale : 6 millions de morts ; Troisième Guerre mondiale : 28 millions de morts ; comme ça il n'y aura plus de Juifs ». Je cite de mémoire et en substance. Cette séquence allait pourtant tout à fait dans le sens du reportage visant à faire avaler aux téléspectateurs de France 2, l'idée d'une école Saint-Projet couveuse d'antisémites, un « nid de fascistes » selon l'expression même du journaliste commentant le reportage
Outre le fait que l'on peut s'interroger sur la déontologie journalistique qui fait débattre des invités sur un reportage qu'ils viennent de voir mais qui n'est pas le même que celui qui sera diffusé sur l'antenne, on est tout à fait fondé à se poser des questions sur la disparition de cette séquence. Aurait-elle donc disparu après que de nombreux parents d'élèves de l'école Saint-Projet eurent déposé plainte auprès du procureur de la République de Bordeaux, pour sollicitation à la commission d'un délit ? Les fameux « rushes" de l'enregistrement en continu par l'infiltré, prouveraient-ils cette « sollicitation » alléguée par les parents et leurs avocats, et cette séquence aurait-elle donc été gommée sciemment pour ne pas donner lieu à l'analyse des "rushes" la précédant, à l'occasion du procès qui s'annonce à Bordeaux ? Je n'en sais évidemment rien, et ce n'est là qu'une conjecture. Mais une chose est certaine : une séquence que j'ai vue et entendue le samedi 10 avril, n'a pas été reprise dans la télédiffusion du 27 avril au soir. Pourquoi ? Nous attendons la réponse des « Infiltrés »…

Daniel Hamiche



Les milieux attaqués réagissent donc vigoureusement et ont décidé de porter l'affaire en justice.

Selon http://www.riposte-catholique.fr/ ,  Dies Irae a donc adressé à France 2 une mise en demeure afin de ne pas apparaître dans ce montage présenté comme un  "documentaire".

Des parents d'élèves ont aussi porté plainte contre France 2 et Capa, producteur du documentaire.

Internet  relaie de nombreuses réactions. Exemple.

#4 written by Gentiloup
28 avril 2010 - 15 h 20 min

J'ai visionné ce montage journalistique et ensuite écouté les commentaires.

Je pensais que le débat était en direct. Je ne me rappelle pas que sa diffusion en différé ait été annoncée à l'antenne, ce qui est une grave tromperie pour les téléspectateurs. Je m'y suis fait prendre. Une tromperie de plus!

De ce fait je comprends le décalage entre vos commentaires, tout au début du débat, sur l'honnêteté du reportage, et par ailleurs votre sollicitation pour voir vos interventions supprimées. En effet j'ai été fort surprise de voir l'abbé Aulagnier et vous-même y participer.

Mais tout s'explique…. Lorsqu'on sait!

Ce montage est immonde. Face à autant de mauvaise fois et pris dans un piège répugnant vous avez su néanmoins réagir.

Bien cordialement


 
« A la droite du père » s'intéressait donc à un groupuscule bordelais, Dies Irae, fondé par Fabrice Sorlin, qui s'inspire d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin et tient aux « racines chrétiennes de la France et de l'Europe ».

Il se méfie des abus de la démocratie moderne.

Avec l'aide d'un militaire, ils aurait installé un parcours du combattant sur un terrain agricole proche de Bordeaux. On n'en voit vraiment qu'une maquette.

Il dit aussi son attachement à l'église traditionnelle, celle d'avant Vatican II qui serait  « un piège monté par des francs-maçons ».

Une école catholique traditionnelle hors contrat de Bordeaux qui relève de l'Institut du Bon Pasteur (dont le supérieur général est l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de Saint-Nicolas du Chardonnet) est aussi sur le grill.

Un professeur d'histoire présente Pétain comme le sauveur de la France et de Gaulle comme un « déserteur » qui a quitté la France au plus mauvais moment, pour se réfugier en Grande Bretagne.

Les parents d'élèves de l'école mise en cause se sont constitués en association et ont porté plainte contre David Pujadas, France 2 et Capa.

(d'après Europe 1)



Les victimes crient à la caricature et à l'amalgame haineux.

Ils soulignent "la haine que les Grands Médias nourrissent à l'égard des Chrétiens, du Pape, de la Tradition (…)"



Voici une étape de plus vers la violence qui va exploser.

On assiste à une manipulation pour fédérer toutes les haines possibles contre un milieu pourtant très minoritaire.

D'autant plus que TF1 fait presque la même chose chez les "musulmans. Le groupuscule filmé par TF1 serait en réalité dans la mouvance Tabligh, sorte de Témoins de Jéhovah version islamique qui rassemble moins de 200 fidèles à Marseille…

On met la loupe sur des groupuscules et on les antagonise pour provoquer le choc.

Ils vont même payer des provocateurs pour pouvoir venir filmer et vendre leur horrible camelote.

Ils veulent liquider le maximum de personnes.

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/05/bilderberg-au-cap-sounion.html

Ne tombons pas dans leur piège...

http://desiebenthal.blogspot.com/2010/03/une-troisieme-guerre-mondiale.html

Autres commentaires:

Les Infiltrés : un reportage excessif à tendance complotiste

L'abbé de Tanoüarn analyse le reportage Les Infiltrés que France 2  a osé montrer hier, sous la houlette de David Pujadas, le Bobard d'or de la télévision 2010 :

"Reste le problème de faire parler des enfants pour condamner des parents et des institutions. Là clairement il y a abus mental sur ces jeunes et désinformation consciente vis à vis du télespectateur. Bref il y a un problème de droit. Que David Pujadas prête son image de grand Impartial du 20 H à un tel reportage, cela a vraiment quelque chose d'inquiétant pour la santé du débat public.

Le débat, après le reportage, dans l'ensemble était faible, comme si les participants abasourdis par ce qu'ils avaient entendu ne trouvaient rien à dire - qu'une dénégation clairement affichée d'ailleurs par Daniel Hamiche et par l'abbé Aulagnier. Caroline Fourest tirant de "J'aime la chrétienté" un "Je déteste la République" était semblable à elle-même, laïcarde jusqu'à l'os, idéologue. Mais elle n'a pas forcé son jeu. Elle ne pouvait pas mettre sur le dos des deux traditionalistes du plateau la grossièreté énorme des propos tenus : "Tout ce qui est excessif est insignifiant". L'abbé de La Morandais n'avait rien à dire et le montrait.

Frédéric Lenoir, après avoir excusé quelques grenouilles de bénitier de préférer encore la messe en latin, est venu dire, en revanche, que les traditionalistes en général (qu'il appelait les intégristes) avaient toujours un double discours. C'est du reste très clairement le message fort du reportage faisant parler de le gérant de l'École : inutile de juger les gens sur leur dire, il faut les juger sur les intentions qu'on leur prête... De tels tics mentaux (je n'ose pas dire : intellectuels) font froid dans le dos. Comme disait Fouquier Tinville : "Donnez moi une phrase de n'importe qui et je le fais monter à la guillotine", parce qu'à partir des mots je vais lui prêter des intentions et en tirer un complot etc.

Complot et complotisme, c'était le deuxième aspect très sombre du reportage, qui tentait de faire croire que les pieds nickelés que filmait l'Infiltré était un simple maillon d'une chaîne qui étendrait son emprise sur la France entière etc. On sait que c'est le complotisme révolutionnaire qui a entraîné la Terreur et le populicide vendéen. Cela m'inquiète toujours quand des Républicains autoproclamés reviennent aux vieux démons de la Première République, qui a été terroriste. La tendance complotiste du Reportage est indigne du Service public et faite, comme tous les complotismes pour susciter la haine envers les présumés comploteurs.

Personnellement je crois qu'une telle émission doit susciter d'abord la clarté, et de la part de ceux qui attaquent, parce que leur attaque pue la haine personnelle, et de la part de ceux qui sont attaqués et qui, vue la violence de l'attaque, n'auront pas grand mal à se défendre : je parle ici des catholiques attachés à la Tradition de l'Église et qui, en tant que catholiques ne peuvent cautionner aucune forme d'antisémitisme."

Michel Janva

Liens:

http://soutien.dies-irae.fr/


 

mardi 27 avril 2010

"Opus Dei" & Goldmann Sachs, opus diaboli...

Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs, disait avec orgueil qu'il faisait l'opus dei.

Henry Paulson, 64 ans, connaissait Wall Street sur le bout des doigts. 32 ans chez Goldman Sachs, devenu la banque d'affaires la plus prestigieuse et la plus puissante du monde ?

Quand, en juin 2006, George Bush lui propose de devenir son secrétaire au Trésor, il accepte le poste.

Il osait affirmer...

« Je ne pense pas que le contribuable américain sera mis à contribution. Il y a tellement peu de chances que nous ayons besoin d'un plan de sauvetage. »

Henry Paulson, le 27 février 2008.


Puis Paulson se mettra à genoux devant Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des Représentants, pour que son plan, sérieusement amendé, soit adopté, avec des clauses pour contrôler les bonus des banquiers assistés.

Paulson n'y avait pas songé un seul instant, lui qui, pour son départ de chez Goldman, a touché 60 millions de dollars et vendu, net d'impôt, pour 500 millions de $ d'actions.

L'affaire Goldman Sachs montre notamment comment la banque d'affaires a, au moment de la crise des «subprime», placé son propre intérêt avant celui de ses clients.

Le sénateur Levin demande ce mardi à son président Lloyd Blankfein des explications.

Il ne serait pas le premier à avoir flirté avec le diable :

Sidney Weinberg, ex de Goldman,jouait les éminences grises pour Roosevelt et Truman, ils n'ont imposer leur vision cupide du monde, de la Maison-Blanche à la Banque mondiale en passant par la Réserve fédérale et, bien sûr, le Trésor, où, avant Paulson, deux membres de la « firme » se sont déjà servi largement aux frais des contribuables...

Cette banque engageait notamment des jésuites et autres clercs défroqués...pour faire son culte de l'amour de l'argent, la racine de tous les péchés...

« Paulson est clairement dans une situation de conflit d'intérêts tant par les liens qui l'unissent à ses anciens associés que par sa fortune, sans doute investie via un fonds "aveugle" ( "trust" discret qu'il ne contrôle pas apparemment mais en sous-main ) en actions Goldman et autres », souligne Robert Shapiro, ancien sous-secrétaire au Commerce de Bill Clinton.

Notre analyse:

Croissance des intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5 ( sic ) de 1946 à 1990, sur le dos des pauvres...

Êtes-vous bien assis ?

Quid prodest scelus, is fecit...Le criminel, c'est celui à qui le crime profite...





Ils trahissent les contribuables en les volant légalement en trichant allégrement.

 
Les contribuables meurent sous les charges.

http://versdemain.org/images/Mort_aux_Taxes.gif



Les gouvernements empruntent ces milliards $ à un taux actuariel réel de 1'043 % ( plus de mille quarante trois pour-cent. sic... ), voir ci-dessous...alors qu'ils pourraient les créer sans aucun intérêt à payer à personne. 
http://versdemain.org/images/Fouet2.gif
A qui les paie-t-on ? C'est là la question...dont on a pas le droit de parler. On peut remettre en question toutes les mafias de tous les pays, sauf celle-ci !





En France, 1'400 milliards de dette, plus 1'000 milliards pour les retraites, plus les dettes privées...plus des bonus honteux, plus des actions gratuites (sic)...

http://ferraye.blogspot.com/2010/02/france-corruption-cie.html

http://versdemain.org/images/Gros_Banquier.gif

Entre 1946 et 1990, aux Etats-Unis, les revenus d'intérêts sont passés de 3,6 à 14,7% du revenu des particuliers; le PNB réel s'est accru dans une proportion de 1 à 3,8 alors que le PNB monétaire a augmenté selon un rapport de 1 à 25,7, si bien que l'indice de déflation du PNB a grimpé dans une proportion de 1 à 6,8; les salaires se sont élevés dans une proportion de 1 à 27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmenté selon un rapport de 1 à 33,9 et les intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5 (sic).

http://versdemain.org/images/Gouvernements-Vautour.gif

à qui profite le crime ? Toujours les mêmes...la cupidité tue les plus faibles...

Si de nombreux économistes ont écrit au sujet de la « poussée des salaires », la « poussée des intérêts et des impôts » n'est jamais mentionnée dans les manuels d'économie...

http://versdemain.org/images/Famille_Dehors.gif

Le repentir d'un agent d'influence en film.


Autre film à venir sur l'affaire Clearstream Ferrayé: 

http://versdemain.org/images/Compte-Goutte.gif

Les taux d'intérêt [le crédit] sont la cause et la conséquence de l'explosion de la disparité des revenus/ des richesses et, par conséquent, de l'instabilité inhérente de cette "économie" gaspilleuse devenue folle:

Le sinistre piège de liquidité de Keynes était à l' origine du chaotique Jeudi Noir le 29 Octobre 1929. Nous allons vivre une situation encore pire...

 La solution évidente est de supprimer la création monétaire du néant par le seul jeu des crédits à intérêts. L'argent ne vient au monde que par des crédits à intérêts.

Notre solution à court terme, celle de feu J-F Kennedy.

Nous sommes tous des victimes du dollar. Le pétrole par exemple nous coûte à tous de plus en plus et la BCV travaille aussi avec des dollars US. Par simplification, je vais donc parler de cette monnaie qui domine le monde entier. Voici un graphique qui montre que pour maintenir
100 $ en circulation avec le système actuel de création monétaire, il nous en coûte à tous chaque jour de plus en plus cher.



Voici un exemple d'un pays, le Canada, sic,  qui ne met plus aucune limite à ces créations monétaires.


Crise provoquée inexorablement simplement pour maintenir à flot la masse monétaire du pays concerné...empirée chaque année exponentiellement et aggravée car à chaque remboursement de crédit, le montant correspondant est détruit automatiquement par le système fractionnaire...

dette du Canada
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l'abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c'est à dire de la fausse monnaie,
selon Maurice Allais, Prix Nobel d'économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd'hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
.
Pollution www.m-c-s.ch
L'EFF utilise le ruban bleu pour symboliser leur défense de la liberté d'expression


Tout coûte plus cher, mais l'essentiel du budget va aux banquiers qui gagnent des sommes folles en regardant leur montre, jour et nuit, y compris les jours fériés.

Le capital prêté a bien été créé à partir de rien, puisqu'aucune monnaie n'a circulé. Il ne s'agit pas de l'argent de Pierre, Paul et Jacques qu'on a prêté à Robert puisque les trois compères peuvent toujours vider leur compte à l'aide de leur carte de crédit, de leur chéquier ou d'une évasion de capitaux (ça s'appelle virement quand la destination est connue).

Le capital emprunté par Robert devra être remboursé, le plus souvent il faut le rappeler, par son travail (l'économie réelle qui crée les vrais richesses, palpables), et bien que cet argent ait surgi de la sphère financière. Le-dit capital une fois remboursé, sera annihilé. Il disparaîtra de l'économie. Cela renforce le problème des crises voulues par leur système, à savoir qu'il n'y a jamais eu, et qu'il n'y aura jamais assez de monnaie (sous quelque forme que ce soit) pour rembourser toutes les dettes contractées.

Le scandale selon moi c'est que la seule monnaie véritablement créé, les intérêts, va toujours dans la poche du banquier (qui en reverse quand même une partie à ses épargnants). Il me semble inadmissible que le pouvoir de création monétaire soit détenu par des privés, je trouve cela incroyable dans une société qui se dit démocratique.

Accessoirement, si c'était un établissement public qui créait la monnaie, l'Etat ne pourrait jamais être endetté (il ne se verserait pas à lui-même des intérêts). De braves économistes ont soutenu que l'Etat ne savait pas user sagement du pouvoir de créer la monnaie et qu'il était responsable de la crise de 74. Tout le monde trouva cette réflexion lumineuse et s'empressa de confier le pouvoir monétaire aux privés, nonobstant les avertissements de l'histoire. Je trouve ça complètement fou. La crise du subprime et ces mille milliards de $ écrasent les familles et les citoyens, pour engraisser quelques renards rusés aux salaires honteux.


Kennedy a dénoncé les sociétés secrètes qui profitent de ce système de voleurs.

"Le bureau présidentiel a été utilisé pour mettre sur pied un complot d'anéantissement de la liberté du peuple américain, et avant de quitter ce bureau, je dois informer les citoyens de cet état critique."

John F. Kennedy, (A l'université de Columbia, 12th Nov. 1963 - 10 jours avant son meurtre le 22 Novembre 1963.)

Le chauffeur est mort 3 semaines après d'un étrange cancer foudroyant. Nombreux impliqués dans cette affaire seront victimes d'une mort brutale peu de temps après les faits (accidents de la route notamment).
Il y a donc des complots, not. financiers, voir Ferraye, 9-11, UBS, Or suisse etc...

Le 4 Juin 1963, le President Kennedy a signé un document
présidentiel nommé l'Ordre Exécutif 11110 ( toujours applicable), lequel a modifié l'Ordre Exécutif 10289 de 19 Septembre 1961.

Le Président des États Unis a exercé le droit juridique de produire l'argent, sans intérêts et libre de dettes. Il avait déjà
imprimé les billets des États Unis en ignorant complétement les billets de la Réserve Fédérale des banques privées (le FED est une organisation privée, sic.) Les registres montrent que Kennedy avait imprimé § 4,292,893,825.
Quelques mois après, en Novembre 1963, on l'a assassiné.

Le President Kennedy avait réduit l'Acte de la Fédéral Reserve voté la veille de Noël 1913 et redonné au Congrès des États Unis le droit de créer son propre argent.


"L'ordre exécutif 11110 a été limité par le Président Lyndon Baines Johnson, trente-sixième président des Etats-Unis - de 1963 à 1969 - alors qu'il se trouvait dans l'avion présidentiel AirForce One, entre Dallas et Washington, le jour même de l'assassinat du Président Kennedy " écrivait un chroniqueur ( il serait encore applicable en quelques minutes par le Président Obama) .
Le décret présidentiel n'a jamais été officiellement abrogé, mais son application fut suspendue.
Fut abrogée l'autorisation d'imprimer de nouveaux billets et de frapper de nouvelles pièces, si bien que l'Executive Order n° 11110 demeure officiellement en vigueur ... dans la stratosphère. On a donc retiré de la circulation ou détruit tous les billets des États Unis imprimés par Kennedy, par suite d'un ordre exécutif du nouveau President Lyndon Johnson, le même qui a donné l'ordre de couler le USS Liberty au large d'Israël et par Israël...



Cet assassinat était peut-être un avertissement aux futurs Présidents qui auraient voulu emboîter le pas à Abraham Lincoln et à Jahn Fitzgerald Kennedy et priver les banquiers de leur rente en éliminant le système de la monnaie-dette. Jahn Fitzgerald Kennedy aurait payé de sa vie cette provocation à la puissance de la finance internationale. Mais nous sommes là dans le domaine des innombrables coïncidences troublantes qui ont jalonné la vie de ce Président même si la célérité de la décision du Président Johnson donne du crédit à cette supposition. Eustace Mullins rappelle que le Président Abraham Garfield avait lui aussi été assassiné le 2 juillet 1881 après avoir fait une déclaration sur les problèmes de la monnaie. Que de coïncidences !

Depuis le Président Kennedy, aucun successeur ne s'est avisé d'apporter la moindre réforme au fonctionnement de la FED.

C'est le moment de le faire, yes, we can, yes, you can, notamment en mettant en pratique l'encyclique oubliée de Vix pervenit ( 4 pages A4 ).

Même la "vraie" Opus Dei, prélature "catholique",  l'a oubliée, quel dommage et quel gaspillage. On le paie tous trop cher...

http://www.de-siebenthal.com/Vix%20pervenit.htm

Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal



lundi 26 avril 2010

World Intellectual Property Day - April 26, 2010



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Défendre le Pape et l'Église

Bonjour à tous,
 
Ci-dessous ces deux LIENS pour la défense de l'Église et du Pape. Comme quoi, ici, l'histoire se répète, effectivement.
J'avais déjà entendu dire du bien du sociologue italien Massimo Introvigne. on aimerait bien en France qu'il y ait des  réactions similaires:
 
http://benoit-et-moi.fr/2010-I/0455009cf20864101/0455009d5d07ba601.html
 
http://benoit-et-moi.fr/2010-I/0455009cf20864101/0455009d3aObca311.html

 
AVE MARIA
 
R.  L .

L'histoire se répète

Un nouvel article extraordinaire de Massimo Introvigne, qui nous rappelle qu'en 1937, après la publication de l'encyclique de Pie XI Mit brennender Sorge, Goebbels avait organisé une vaste opération de propagande contre l'Eglise autour de quelques cas d'abus sexuels commis par des prêtres!!! (17/4/2010)

-> Relire: Prêtres pédophiles: un cas de "panique morale"

Les coïncidences sont tellement troublantes que l'hypothèse d'un non-complot est de plus en plus sujette à caution!
Évidemment, les outils d'aujourd'hui sont infiniment plus puissants, et les maîtres es manipulations ont bien perfectionné la technique.
Et puis, ils sont devenus nettement plus difficiles à identifier. Leur force réside dans leur anonymat.

Texte en italien sur L'Avvenire du 16 avril (grâce à Raffaella).
Ma traduction.

Goebbels et l'opération des prêtres pédophiles

En 1937, le ministre de la propagande nazi a organisé une campagne pour discréditer l'Eglise catholique, en réponse à l'encyclique "Mit brennender Sorge". Et le chef du contre-espionnage militaire allemand, Wilhelm Canaris, fit parvenir à Pie XII les documents du plan.

Massimo Introvigne
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"Il y a des cas d'abus sexuels qui sont révélés tous les jours contre un grand nombre de membres du clergé catholique.
On ne peut malheureusement plus parler de cas individuels, mais d'une crise morale collective qui n'a peut-être jamais connu dans l'histoire culturelle de l'humanité une dimension si effrayante et si déconcertante. De nombreux prêtres et religieuses se sont reconnus coupables. Il ne fait aucun doute que les milliers de cas portés à l'attention de la Justice ne représentent qu'une petite fraction du total authentique, puisque de nombreux délinquants ont été couverts et cachés par la hiérarchie".
Un éditorial paru dans un grand journal laïque de 2010? Non: un discours prononcé le 28 mai 1937 par Joseph Goebbels (1897-1945), ministre de la Propagande du IIIe Reich. Ce discours, de grande résonance internationale, est le point culminant d'une campagne lancée par le régime nazi pour discréditer l'Église catholique dans un scandale des prêtres pédophiles.
276 religieuses et 49 prêtres séculiers sont arrêtés en 1937.
Les arrestations se succèdent dans tous les diocèses allemands, de manière à toujours garder les scandales sur la première page des journaux.
Le 10 Mars 1937 avec l'encyclique Mit brennender Sorge, le Pape Pie XI (1857-1939) condamne l'idéologie nazie.
À la fin du mois, le ministère de la Propagande dirigé par Goebbels lance une campagne contre les abus sexuels des prêtres. La planification et la gestion de cette campagne sont connues grâce à des documents dont l'histoire est digne des meilleurs romans d'espionnage.
En 1937, le chef du contre-espionnage militaire allemand est l'amiral Canaris Wilhelm (1887-1945). Il est devenu graduellement anti-nazi, et a mûri les convictions qui l'amèneront à organiser l'attentat manqué contre Hitler en 1944, à la suite de quoi il sera pendu en 1945. Canaris désapprouve les manœuvres de Goebbels contre l'Église catholique et charge l'avocat Josef Müller (1878-1979) de porter à Rome une série de documents secrets sur le sujet.
À diverses reprise, Müller - avant d'être arrêté et interné dans le camp de concentration de Dachau, dont il survivra, devenant après la guerre ministre de la Justice de Bavière - apporte des documents secrets à Pie XII (1876-1958), qui demande à la Compagnie de Jésus de les étudier.
Avec l'approbation de la Secrétairerie d'État, les enquêtes sur la conspiration nazie contre l'Église sont confiées au jésuite Allemand Walter Mariaux (1894-1963), qui, après avoir animé l'organisation allemande anti-nazie Pauluskreis a été prudemment envoyé comme missionnaire au Brésil et en Argentine. Là, comme directeur de la Congrégation Mariale, il exerce son influence sur toute une génération de laïcs catholiques, y compris le célèbre penseur catholique brésilien Plinio Corrêa de Oliveira (1908-1995), qui fréquente l'un de ses groupes de Sao Paulo. Mariaux publie en 1940 à Londres en anglais, et en 1941 à Buenos Aires en espagnol, sous le pseudonyme de «Testis Fidelis», deux livres sur la persécution anti-catholique du Troisième Reich: plus de sept cents pages de documents commentés qui suscitent une grande émotion dans le monde entier.


L'expression «panique morale» n'a été forgé par les sociologues que dans les années 1970, pour identifier une alarme sociale conçue tout exprès en amplifiant les faits réels et en exagérant leur nombre à travers des statistiques folkloriques, tout en "découvrant" et présentant comme "nouveaux" des événements en réalité déjà connus et éloignés dans le temps. A la base il y a des événements réels, mais leur nombre est systématiquement déformé. Même sans disposer des outils de la sociologie moderne, Goebbels répond à l'encyclique Mit brennender Sorge de 1937 avec une opération digne d'un manuel pour créer une panique morale.
Comme toujours, dans les paniques morales, les faits ne sont pas entièrement fictifs.
Avant l'encyclique, il y avait eu en Allemagne quelques cas d'abus sur des mineurs. Mariaux lui-même reconnaissait coupable un religieux d'une école de Bad Reichenhall, un enseignant laïc, un jardinier et un concierge, condamnés en 1936, tout en notant que la peine imposée par le ministère de l'Éducation de Bavière - la révocation de l'autorisation de gérer des écoles à quatre ordres religieux - était totalement disproportionnée et se reliait à la volonté du régime d'écraser les écoles catholiques. Egalement sur le cas de plusieurs franciscains de Waldbreitbach en Rhénanie, Mariaux est ouvert à l'idée d'une culpabilité des accusés, bien que plus tard les historiens n'aient pas exclu l'hypothèse d'un montage nazi.
Les cas - très peu nombreux, mais réels - avaient conduit à une réaction très ferme de l'épiscopat.

Le 2 Juin 1936, l'évêque de Münster, le Bienheureux Clemens August von Galen (1878-1946) - l'âme de la résistance catholique au nazisme, béatifié en 2005 par Benoît XVI - fait lire une déclaration à la messe dominicale, où il exprime "la douleur et la tristesse" pour "les crimes abominables" qui "couvrent de honte notre sainte Église. "
Le 20 août 1936 après les événements de Waldbreitbach, l'épiscopat allemand publie une lettre pastorale collective dans laquelle ils "condamnent fermement" les dirigeants de l'Église et mettent l'accent sur la collaboration avec les tribunaux de l'État.
À la fin de 1936, les mesures strictes sont prises - devant quelques rares cas, parmi lesquels certains douteux - les évêques allemands semblent avoir résolu les problèmes réels.
D'une voix étouffée, les Évêques font aussi remarquer que parmi les enseignants des écoles publiques et dans l'organisation de jeunesse du régime elle-même, la Hitlerjugend, les cas de condamnations pour violences sexuelles sont beaucoup plus élevés que dans le clergé catholique.
C'est l'encyclique de Pie XI contre le nazisme qui détermine la grande campagne de 1937. Mariaux le prouve en publiant les instructions très détaillées envoyées par Goebbels, quelques jours après la publication de Mit brennender Sorge à la Gestapo, la police politique du Troisième Reich, et en particulier aux journalistes, invités à «découvrir» les affaires jugées en 1936, et même les épisodes plus anciens, les représentant en permanence au public.
Goebbels ordonne à la Gestapo de trouver des témoins pour accuser plusieurs prêtres, les menaçant d'arrestation immédiate s'ils ne coopèrent pas, même lorsqu'il s'agit d'enfants.
L'expression proverbiale "il y a un juge à Berlin", qui dans la tradition allemande indique une confiance dans l'indépendance de la magistrature face aux puissances en place, vaut aussi - dans certaines limites - pour le Troisième Reich. Sur les 325 prêtres et religieux qui ont été arrêtés après l'encyclique, seuls 21 sont condamnés. Il est presque certain que parmi eux il y a les innocents calomniés. Presque tous finissent dans les camps d'extermination, où beaucoup meurent.
La tentative de discréditer l'Église catholique à l'échelle internationale grâce à des accusations d'immoralité et de prêtres pédophiles va toutefois échouer.

© Copyright Avvenire, le 16 avril 2010

N'oublions pas que le rabbin de Rome s'est converti catholique et a pris comme prénom celui du pape qui avait aidé les juifs.

Aboutissement d'une longue recherche spirituelle personnelle, la conversion au catholicisme du Grand Rabbin de Rome, Israël Zolli, six mois après la libération de la capitale en 1945, fut vécue comme un drame par beaucoup de Juifs d'Italie.

Benjamin d'une famille juive de cinq enfants, Israël Zoller est né le 17 septembre 1881, à Brody, au sud-est de la Pologne alors autrichienne. Le père, propriétaire aisé d'une soierie à Lodz, en territoire russe se retrouve en difficulté financièrement lorsque en 1888 le Tsar décide de nationaliser toute entreprise dont les propriétaires seraient étrangers; l'usine de M. Zoller est confisquée sans compensation financière. Les fils aînés doivent chercher du travail ailleurs.
À sept ans, Israël suit l'école primaire hébraïque. Mais le goût de la connaissance religieuse lui vient principalement de son père.
En 1904, Israël quitte sa famille qu'il ne reverra en fait jamais. Tout en donnant des cours pour subvenir aux besoins des siens, il étudie la philosophie à l'université de Vienne, puis à celle de Florence où il achève un doctorat. Parallèlement, selon le souhait de sa mère, il poursuit ses études rabbiniques. Il est nommé en 1913 vice-Rabbin de Trieste alors port autrichien où les Juifs sont nombreux. Au cours de la première guerre mondiale, Israël est poursuivi par la police autrichienne comme partisan de l'Italie, car y ayant étudié. À la fin du conflit, Trieste est rattachée à l'Italie et Israël Zoller est nommé Grand Rabbin de la ville.
De 1918 à 1938, résidant toujours à Trieste, Zoller enseigne l'hébreu et les langues sémitiques anciennes à l'université de Padoue. Il maîtrise aussi bien la Bible que l'Evengile qui l'interpelle de plus en plus.
En 1938, il écrit un livre consacré à Jésus de Nazareth intitulé «Le Nazaréen».
Zoller est intellectuellement convaincu que «le Christ est le Messie ; le Messie est Dieu ; donc le Christ est Dieu», mais il n'a pas encore la foi ; celle-ci viendra sept ans plus tard.
Le rapprochement de Mussolini et de l'Allemagne hitlérienne entraîne, à la fin des années 30, des campagnes antisémites en Italie, surtout à proximité des frontières du troisième Reich.
Suite aux lois discriminatoires édictées contre les Juifs, Israël Zoller «italianise» son nom en devenant Zolli ; bientôt cependant, il est privé de sa nationalité italienne. En 1940, la communauté juive de Rome lui offre la place vacante de Grand Rabbin de la capitale, poste qu'il accepte.
En septembre 1943, après la chute de Mussolini et l'armistice signé par le roi d'Italie Victor-Emmanuel III avec les Anglo-américains, Hitler envoie des divisions allemandes occuper le nord et le centre de l'Italie. Himmler, chef suprême des S.S., juge le moment venu d'appliquer en Italie la politique d'extermination des Juifs. Il ordonne au chef des S.S. à Rome, le lieutenant-colonel Kappler, de rassembler tous les Juifs, hommes et femmes, enfants et vieillards, pour les déporter en Allemagne. Kappler profite de l'ordre de déportation pour exercer un chantage. Il convoque les deux Présidents de la communauté juive de Rome et les somme de lui remettre dans les vingt-quatre heures 50 kilos d'or, sous peine de déportation immédiate de trois cents otages juifs, dont Zolli. Le lendemain, la communauté juive n'ayant pu rassembler que 35 kilos d'or, elle demande au Grand Rabbin d'aller au Vatican pour essayer d'emprunter ce qui manque. Il parvient à entrer au Vatican, dont toutes les issues sont contrôlées par la Gestapo, par une porte dérobée à l'arrière de la Cité, et expose au Secrétaire d'État de Pie XII, sa demande d'un prêt de 15 kilos d'or, donnant comme garantie sa propre personne. En peu de temps, Zolli apprend que la quantité d'or exigée a déjà pu être recueillie, grâce à la contribution de prêtres et de nombreuses organisations catholiques.
Cependant, le Grand Rabbin s'efforce de convaincre les Juifs de Rome de se disperser pour éviter la déportation. Bientôt l'ambassadeur allemand auprès du Saint-Siège, von Weizsäcker, secrètement hostile à la politique nazie, avertit le Pape qu'Himmler a ordonné la déportation de tous les Juifs d'Italie. Pie XII permet au clergé romain d'ouvrir les sanctuaires afin de recevoir les Juifs qui viendraient s'y cacher. Zolli, dont la tête est mise à prix, vit les neuf mois suivants dans la clandestinité et parvient ainsi à échapper à la Gestapo. Mais malgré les précautions prises, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1943, un millier de Juifs romains (sur environ 8000) sont arrêtés et déportés ; la plupart ne reviendront jamais.
Le 4 juin 1944, la ville de Rome est libérée par les forces américaines. Par décret ministériel du 21 septembre 1944, Zolli, démis de sa charge sept mois auparavant, redevient Grand Rabbin de Rome. Quelques jours après avoir officié pour la fête de Kippour, en octobre 1944, le Grand Rabbin renonce à sa charge et va trouver un prêtre afin de compléter son étude de la foi chrétienne. Le 13 février 1945, Israël Zolli et sa femme reçoivent le sacrement du Baptême. Le rabbin choisit pour prénom chrétien celui d'Eugenio, en hommage à l'action du Pape Pie XII pour son action en faveur des Juifs de Rome pendant la guerre. Un an plus tard, c'est au tour de leur fille de se convertir. Eugenio Zolli explique son geste comme l'aboutissement d'une longue évolution spirituelle, d'un appel, d'une révélation. La nouvelle du baptême du Grand Rabbin de Rome déclenche une onde de choc au sein de la communauté juive.
Jusqu'alors ayant toujours vécu de ses honoraires de Rabbin et de professeur, à soixante-cinq ans, Zolli se trouve brutalement confronté à de graves problèmes de subsistance.
Sur l'intervention du Saint-Père, Eugenio Zolli est nommé professeur à l'Institut Biblique Pontifical. En octobre 1946, il entre dans le Tiers-Ordre de Saint-François dont la caractéristique est la pauvreté évangélique.
Pendant les dernières années de sa vie à Rome, Zolli travaille à améliorer les rapports entre l'Eglise catholique et la Synagogue. Il se partage entre sa charge de professeur et son travail d'écrivain.
Mais en janvier 1956, il est atteint d'une broncho-pneumonie. Le matin du vendredi 2 mars, tombé dans le coma, Eugenio Zolli reçoit la Sainte Communion et meurt.
''Je n'ai point renié. Je n'ai que la claire et sûre conscience d'avoir affirmé moi-même sans rien renier".


Noémie Grynberg 2006

http://noemiegrynberg.e-monsite.com/rubrique,le-rabbin-israel-zoller,293185.html


La mort d' Alexander, alias Skander Vogt, sur RTL


Prison de Bochuz:

Un jeune, S. Vogt,  condamné pour quelques mois,  y reste plus de dix ans et y meurt.

Au mitard glacé,  il allume soi-disant son matelas "ignifugé" pour se réchauffer ( comment a-t-il eu les allumettes ? ) et pour se plaindre de la confiscation de sa radio, il meurt intoxiqué dans la fumée...

L'air "conditionné" venait d'être "réparé"...

Le CICR a refusé de visiter et de protéger plusieurs détenus en Suisse...

D'autres risquent la même chose...dont M. Gérard Ulrich pourtant innocent...

La polémique n'est pas terminée
...

Pourquoi M. Skander Vogt est-il mort dans sa cellule de haute sécurité du pénitencier de Bochuz (VD) à 3h04 du matin, après avoir mis le feu à son matelas, jeudi 11 mars à 1 heure du matin, soit 2 heures plus tard  ?

La "Une" du Matin ... Le quotidien s'est procuré les enregistrements des conversations entre les différents intervenants le soir où un détenu de la prison de Bochuz (VD) est mort dans sa cellule après avoir mis le feu au matelas pour se réchauffer.

Ce décès avait secoué l'opinion publique, avec cette question centrale: pourquoi a-t-il fallu attendre 1h30 pour que le détenu soit "secouru" ?

Dans Le Matin du jour, on apprend que les enregistrements ont commencé avec le coup de fil que la prison a donné pour alerter les secours à 1h39 du matin et se sont terminés avec l'annonce du décès à 3h04.

Le Matin les a retranscrits sur deux pages.

La lecture des dialogues entre les différents services impliqués est édifiante.

Le journal la résume ainsi: les policiers et les gardiens de prison sont dépassés par la situation, ils hésitent sur la procédure Papillon à suivre, personne ne semble vraiment savoir ce qu'il doit faire ni prendre conscience du drame qui est en train de se jouer.

Certains échanges téléphoniques font état de tout le mépris des interlocuteurs pour la personne en train de mourir.

En résumé, nous dit Le Matin, ces bandes-son dévoilent les graves dysfonctionnements des services de l'État.

Ces documents sont désormais entre les mains de la justice.

C'est à elle désormais de faire toute la lumière sur cette histoire.

Une lumière obscure comme d'habitude ?

http://veritasincaritate.blogspot.com/2010/04/verite-et-justice-nous-pourrions-nous.html

Signalons que le CICR a refusé de visiter et de protéger notamment ces détenus politiques détenus par des forces armées illégales ( Polices fédérales Tiago et Tigris notamment, refusées plusieurs fois en votation) exerçant sur le territoire suisse...détenus pendant plusieurs jours et nuits dans des mitards glacés, sans soins...certains parlent de Guantanamo suisse. Il y a des morts et des "suicides"...

Les affaires des fonds gigantesques Bin Laden ou Ben Laden à Genève,  Ferraye Koweït-Gate, Gasthikah Iran-Gate, Clearstream Europe-Gate & Greek-Gate, des frégates de Taïwan, de pétrole contre nourriture Irak-Gate, du trafic des armes, des super bonus et primes, des dessous de tables Lybian-Gate etc... etc... permettent beaucoup de corruptions et achat de consciences...


Un court historique:

Il est incarcéré sans jugement
pour une durée illimitée, sans soins psychiatriques....



En juillet 2008 Skander Vogt est transféré en urgence dans le quartier de haute sécurité (QHS) de la prison de Lenzburg, dans le canton d'Argovie. Son crime ? Incarcéré précédemment à Bochuz, déjà dans un quartier de haute sécurité, ce solide gaillard de 1,83 mètre et de près de 100 kilos échappe à l'attention des gardiens et grimpe un matin sur le toit de la prison. Il y reste trente heures, menaçant de se jeter dans le vide si les autorités ne lui permettent pas de parler aux médias. Par solidarité, une centaine de détenus refusent de regagner leurs cellules, et s'éternisent dans la cour de l'établissement.

Skander Vogt n'est pas un prisonnier comme les autres. Il aurait dû quitter sa cellule en juin 2001, après 20 mois de détention pour des faits graves, mais pas criminels. En janvier 2001, cet adolescent, né en 1980 d'un père ingénieur originaire du canton de Bâle, en Suisse alémanique, et d'une mère cadre supérieur tunisienne, est condamné par le tribunal correctionnel de Lausanne pour « voie de fait, dommages à la propriété, injures, menaces, vol, lésions corporelles simples, violences ». Il a déjà effectué 14 mois en détention préventive. Il est presque au bout de sa peine.

Une vie en prison

Seulement voilà, l'article 43 du code pénal suisse permet de priver le condamné du droit à la liberté à l'expiration de la peine prononcée, et ce, pour une durée illimitée, si « en raison de son état mental, le délinquant compromet gravement la sécurité publique ». Sept ans plus tard, Skander Vogt est toujours derrière les barreaux. La justice estime que cette mesure est plus que jamais « nécessaire pour prévenir la mise en danger de la vie d'autrui ».

Skander Vogt, en revanche, ne se considère ni dangereux, ni fou. Il refuse donc de suivre le moindre traitement psychiatrique. Et risque donc - du moins en théorie - de passer le reste de sa vie en prison… « Je ne peux nier avoir commis certaines choses méprisables dans ma jeunesse… mais je ne peux ni ne veux regretter d'avoir remis à leurs places des membres du personnel carcéral, pénitencier, qui, par ivresse de pouvoir… tentent de m'écraser et de se servir de ma dignité comme paillasson », dénonce Skander Vogt dans un courrier qu'il nous a adressé le 6 décembre 2008.

Un régime inhumain

Pour Isabelle Coutant Peyre, son avocate parisienne, « Cet homme n'est absolument pas fou. Il n'a commis ni assassinat, ni meurtre, ni lésion corporelle grave. Il ne souffre d'aucun trouble mental grave chronique. Malgré cela, la Suisse lui fait subir depuis des années un régime totalement inhumain », s'indigne-t-elle. En Suisse, l'avocat Nicolas Mattenberger, de Vevey, tente également de débloquer cette situation invraisemblable.

En effet, jamais un petit délinquant ne reste incarcéré autant d'années. Et si Skander Vogt est véritablement fou à lier, sa place n'est-elle pas davantage dans un asile psychiatrique plutôt que dans un quartier de haute sécurité ? « On veut le faire passer pour l'ennemi public numéro 1, ce qu'il n'est absolument pas. J'espère obtenir une expertise médicale démontrant que Skander Vogt n'est pas dangereux », déclare Me Nicolas Mattenberger.

« Vive Hitler »

Depuis une année, Skander Vogt nous adresse très régulièrement de longs textes, atteignant parfois une soixantaine de pages. Il hurle son désespoir, raconte dans un style très particulier ses petites misères quotidiennes, les injustices qu'il dit subir. Ainsi, il affirme que certains gardiens crachent dans son verre d'eau, d'autres hurlent « Vive Hitler », en s'adressant à lui. « J'ai une énorme envie de dénoncer le racisme et la xénophobie que j'ai rencontré ici », écrit-il. Alors que Skander est suisse par son père, il affirme avoir été expulsé vers la Tunisie, la patrie de sa mère, à l'âge de 16 ans. Parfois, le détenu parvient à nous téléphoner.

Il est toujours très poli. D'une voix enjouée, Skander raconte la vie quotidienne de la prison. « Je regarde la télé. Deux jours par semaine, on m'autorise à travailler. Ce n'est pas un boulot très excitant, mais il faut bien s'occuper. Et puis à Lenzburg, les gardiens sont plutôt sympas », assure-t-il.

Trouble de la personnalité

En clair, l'homme n'a l'air ni bien fou ni bien dangereux. Il formule même des appréciations apparemment très sensées sur son comportement : « Ma personnalité particulière n'a pas dû aider, je dois bien l'admettre. Au fil du temps, l'agressivité s'accentue », écrit-il, reconnaissant, par exemple, qu'il a déjà mis le feu à son matelas dans sa cellule en mai 2005. La justice, en revanche, ne porte pas les mêmes appréciations sur l'état mental de Skander Vogt. Le 19 décembre 2007, le Tribunal correctionnel de Lausanne a confirmé son internement. On peut lire que ce dernier « souffre d'un grave trouble de la personnalité (…) l'expression de ce trouble se traduit par une forme d'agressivité particulièrement dangereuse, à savoir l'agression physique de personnes ».

Refaire sa vie

« Je refuse d'utiliser mon enfance comme excuse … je ne veux pas susciter la pitié », écrit aussi Skander. Pourtant, la chance l'a abandonné très tôt. Il n'a que deux ans et demi lorsque sa mère tunisienne meurt. Lui et sa sœur aînée vivent en Tunisie. Ils sont recueillis par une tante. Pour une raison inconnue, leur père, originaire de Bâle, n'entre plus en contact avec ses deux enfants. L'homme est décédé en 2003 sans les avoir revus. « Cette tante a décidé un jour de ne plus s'occuper de nous.

Elle nous a expédié en Suisse en 1993, où nous avons été recueillis dans la région de Lausanne par des familles d'accueil », raconte la sœur aînée de Skander, âgée de 32 ans, que nous avons rencontré à Lausanne. C'est sa seule famille. Elle va le voir le plus souvent possible. Deux heures et demie de trains et de taxi dans un sens, puis dans l'autre. « Skander est tombé dans la petite délinquance quand il était mineur. Il s'est drogué. Mais il a payé, chèrement. Il faut lui donner aujourd'hui une chance de refaire sa vie », supplie-t-elle.

Ian Hamel

Ian Hamel, journaliste, publie "L'énigme Oussama Ben Laden" aux Editions Payot le 5 novembre 2008, auteur également du livre « La vérité sur Tariq Ramadan, sa famille, ses réseaux, sa stratégie » aux éditions Favre, préface de Vincent Geisser

Publié  sur Oumma.com

Il est donc incarcéré sans jugement vraiment motivé par des faits sérieux pour une durée illimitée et surtout sans soins psychiatriques....

dimanche 25 avril 2010

Panique. Nouveaux dollars, contrôles sur les citoyens.

Le coût de la guerre

http://versdemain.org/images/Compte-Goutte.gif

La surveillance des citoyens vient encore d'être resserrée au Etats-Unis, sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Nous sommes en possession d'un document de la grande banque américaine Citigroup qui précise les nouvelles dimensions de la surveillance. «A partir du mois d'avril, les retraits en liquide ne seront plus possibles sans demande écrite préalable. Le délai est de 7 jours.
Citigroup veut apparemment empêcher ainsi, sur ordre de la Federal Deposit Insurance Corporation (fonds d'assurance des dépôts américains), que lors d'une éventuelle nouvelle crise financière, les gens se ruent sur les banques. On pré­sente cette mesure à la clien­tèle comme une mesure d'ordre «tech­nique». Citygroup avoue également sans am­bages qu'elle a été la première à informer ses clients parce qu'elle veut em­pêcher que ne se renouvellent les retraits en liquide incontrôlés qui ont failli provoquer l'effondrement du système financier et de nombreuses banques à l'automne 2008. Au cours du premier trimestre de cette année déjà, 40 (!) nouvelles banques américaines ont fait faillite. Il est intéressant de constater que Citigroup fait également savoir à sa clien­tèle que cette me­sure con­cerne aussi bien les petits montants que les montants élevés. On n'obtient plus d'argent liquide que si l'on remplit à temps un «formulaire de retrait».
A Washington, on envisage à huis clos la possibilité – comme toujours «purement théorique» – d'une faillite de l'Etat et d'une réforme monétaire. Il semblerait que le plan B d'une telle situation d'urgence soit déjà dans les tiroirs du Trésor. D'après les dernières informations de Bloomberg et de Shadowstats, les Etats-Unis se trouvent déjà confrontés à une faillite d'Etat théorique. Voici la situation, certes catastrophique mais réaliste: La population s'appauvrit de plus en plus. Maintenant déjà, un Américain sur cinq ne mange pas à sa faim. Les aides de l'Etat à l'alimentation ont augmenté l'année dernière de 45%.
Le taux de chômage réel, selon les spécialistes, est de 22%. Au cours des 12 prochains mois, le gouvernement devra rembourser pour 3,5 billions de dollars de crédits à court terme. Cela représente le taux incroyable de 30% du PIB. Les Etats-Unis ont besoin de la totalité du budget annuel uniquement pour leurs dépenses militaires et l'amortissement des dettes. L'annonce faite par le Président Obama il y a quelques semaines selon laquelle il fallait, dans le nouveau budget, faire de nouveaux emprunts pour 1,8 billions de dollars «seulement» est déjà dépassée! Les guerres en Irak et en Afghanistan continuent de faire grimper les dettes à des hauteurs astronomiques. Au sein du gouvernement, des voix se sont déjà élevées pour demander l'instauration d'un droit de la guerre.

Source: Vertraulicher Schweizer Brief, no 1246 du 1/4/10

http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=2138

La seule solution pour s'en sortir, une robotisation massive et le dividende universel pour tous qui seul permettra de distribuer la productivité incroyable des robots.

Prudence avec les terroristes financiers qui produisent tous les autres terrorismes. L'amour de l' argent est la source de tous les maux...

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/10/le-dividende-universel-la-nouvelle.html

http://pavie.ch/