mardi 14 octobre 2008

Le cynisme absolu des voleurs de la "haute" finance couverts par les "journalistes". Les irresponsables au pouvoir, les innocents en prison.

Joseph Ferraye et 24 heures.

Dans le fond, on ne devrait pas trop rire de Joseph Ferraye, ce Corse et Autrichien né au Liban, résident en France, ami de Genève, apparu avant-hier en étrange sauveur potentiel de Servette. Il ne mérite pas cela. Peut-être bien qu'un jour, cet homme gagnera son procès, et son milliard de dollars. Peut-être que justice lui sera rendue, et qu' il touchera beaucoup d'argent parce qu' il a inventé un système d'extinction des puits de pétrole qui a drôlement rendu service au Koweït. Après tout, pourquoi ne serait-il pas un personnage tel qu' on en voit dans ces films qui racontent parfois la réalité: un personnage qui s' est fait avoir ? Il y a tellement de gens qui se font avoir, et tellement de gens qui veulent avoir les autres, aujourd'hui ...Mais quand même, que fait-il là, Joseph Ferraye, aux côtés de Marc Roger, de Marc-E tienne Burdet, et pas très loin de Jean-François Kurz, d'un inconnu moyen-oriental, de Lorenzo Sanz le Madrilène et ses ténébreux acolytes ? Oui, qu' est-ce qui peut le pousser soudain à enrouler autour de son cou une écharpe servettienne et à poser à Genève pour les photographes, en promettant que, bientôt, il sauvera Servette. Mieux: il le maintiendra en vie, puis il le fera grandir. C'est ce qu' ils disent, Marc Roger et lui. Mais pourquoi M. Ferraye débarque-t-il à Genève, petite ville footballistique de Suisse, petit pays proche de l'E urope où le football respire modestement ? Pourquoi n'irait-il pas proposer ses monceaux de dollars à un grand club qui va bien pour qu' il aille mieux encore ?Et les autres, que font-ils là ? Pourquoi Jean-François Kurz, qui laissa s' éteindre Lausanne-Sports sans broncher, alors qu' il en fut le dirigeant numéro un, oui pourquoi JFK apparaît-il soudain pour sauver ce Servette dont on ne savait pas qu' il l'aimait tant, de tout son joli petit c½ur si prompt à battre pour les grandes causes presque perdues ? Et pourquoi Marc Roger s' accroche-t-il ainsi, après avoir pris baffe sur baffe de la part des notables et des médias qui avaient pourtant su le flatter quand il ne restait plus que lui pour mettre sa bouche sur le nez du Servette et pratiquer la respiration artificielle ? Et pourquoi Sanz, le richissime Espagnol, a-t-il dit qu' il viendrait, alors qu' il ne vient vraiment pas du tout ? Et Marc Etienne Burdet, gestionnaire des (futurs) sous de Ferraye, probable candidat aux élections cantonales vaudoises en 2007 dans « l'équipe » du Défi Vaudois, quel défi se lance-t-il sur terres genevoises ?

Bien sûr, dans les cafés et dans les stades, on soupçonne ces gens qui parlent d'argent de vouloir en gagner plus encore grâce à de mystérieux mécanismes propres (c'est le cas de le dire) à la Suisse. Il me semble surtout que ces acteurs médiocres d'un théâtre insensé profitent surtout et au maximum de la lumière que la passion du public pour le football offre à leur petite histoire, à leur petite ambition personnelle. Pour devenir un homme politique connu et reconnu, il faut bosser, avoir des idées, imaginer et concrétiser des projets. Enfin, en principe. Pour devenir un homme connu, il suffit de se greffer sur un club de football, de préférence en danger, et de lui promettre des sous, beaucoup de sous. Alors on passe à la télé, dans les journaux, on règne, ou on rêve de régner, sur un univers champagne paillettes. On peut même songer à faire de bonnes affaires. A placer un peu d'argent là. A transférer un joueur là-bas. A entrer dans des milieux potentiellement juteux.Et au bout du compte, on n'a même pas besoin de tenir ses promesses. Car demain, après-demain, et même tout à l'heure, si on ne les a pas tenues, on ne sera pas inquiété, et d'autres insectes bizarres, attirés par la même lumière, viendront faire bruisser leurs ailes pour faire parler d'eux, et se voir à la télé. C'est comme ça, les insectes qui tournent aujourd'hui autour du grand pot de mélasse qu' est le football.

http://archives.24heures.ch/VQ/LAUSANNE/-/article-2005-01-3301/ractu-8C3actu-889flexiondans-le-fond--on-ne-devrait-pas-trop-rire-de-joseph-ferraye
--ce-corse-et-autrichien-nactu-8C3actu-8A9-au-liban--ractu-8C3actu-8A9sident-en-france--ami-de-genactu-8C3actu-8A8ve--apparu-avant-hier-en-actu-
8C3actu-8A9trange-sauveur-potentiel-de-servette


--
Pour nous soutenir, mieux résister aux manipulations, rester unis et recevoir des nouvelles différentes et vraies, un abonnement nous encourage.  Pour la Suisse, 5 numéros par année de 16 pages par parution: le prix modique de l'abonnement est de 16 Sfr.- par année (envois prioritaires)
Adressez vos chèques à:

Mme Thérèse Tardif C.C.P. 17-7243-7
Centre de traitement, 1631-Bulle, Suisse

Avec mes meilleures salutations.

François de Siebenthal
Krach ? Solutions...
http://monetary.org/2008schedule.html
http://iousathemovie.com/ http://michaeljournal.org
http://desiebenthal.blogspot.com/
http://ferraye.blogspot.com/
skype siebenthal
00 41 21 652 54 83
021 652 55 03 FAX: 652 54 11
CCP 10-35366-2

Présent :
La femme est, comme toujours, l'avenir de l'homme, et réciproquement.
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv
Qui fera la pareille avec des visages masculins ?
http://non-tridel-dioxines.com/
http://m-c-s.ch et  www.pavie.ch
http://ktotv.com/

Aucun commentaire: