vendredi 21 mars 2008

GDF/SUEZ et l'affaire Ferraye: la face cachée.

Il est important que nous ayons tous les noms des 60 personnalités selon l'article, sachant que ce complot est en relation évidente avec le complot contre nos droits, par le fait que Suez est impliquée dans le blanchiment...

Joseph.

http://www.gaucherepublicaine.org/2,article,1991,,,,,_GDF-SUEZ-la-face-cachee-de-la-fusion.htm

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GDF/SUEZ : la face cachée
1. Les principaux évènements ayant permis la fusion GDF-SUEZ
1995 – Nicolas SARKOZY, mis à l'écart après l'élection de Jacques CHIRAC à la
Présidence de la République, trouve un véritable appui auprès de Paul DESMARAIS. Ce
dernier bâtit une stratégie pour mener Nicolas SARKOZY à l'Elysée.
1996 – GBL filiale de CNP (société faîtière du Groupe FRERE) investit par l'intermédiaire
d'ELECTRAFINA dans SUEZ 13 milliards de francs belges (un peu plus de 322 millions
d'euros).
1997 – GBL toujours par l'intermédiaire d'ELECTRAFINA renforce sa position dans SUEZ
par un investissement complémentaire de 33 milliards de francs belges (près de 818 millions
d'euros).
1998 – GBL toujours par l'intermédiaire d'ELECTRAFINA injecte 10 milliards de francs
belges (un peu plus de 248 millions d'euros) dans SUEZ et procède à un échange d'actions en
apportant à SUEZ les titres détenus par ELECTRAFINA dans la SOCIETE GENERALE DE
BELGIQUE.
1999 – GBL toujours par l'intermédiaire d'ELECTRAFINA acquiert en bourse 145 millions
d'euros d'actions SUEZ afin de ne pas voir diluer sa participation suite à l'augmentation de
capital de SUEZ, au 31 décembre 99, ELECTRAFINA détient près de 8,4% du capital de
SUEZ.
2000 – ELECTRAFINA pour des besoins de liquidités cède 1% de sa participation dans
SUEZ ce qui lui permet de réaliser une plus-value de plus de 500 millions d'euros.
2000 – ELECTRAFINA crée 418 millions d'euros d'obligations échangeables à échéance de
août 2004 contre 2 millions d'actions SUEZ. Cette opération montre un évident manque de
liquidités ainsi que la pré-programmation du renforcement dans SUEZ, en vue de la future
fusion GDF/SUEZ.
2000 – GBL absorbe ELECTRAFINA par fusion.
2004 – Nicolas SARKOZY, ministre de l'Economie et des Finances, décide contre toute
attente d'ouvrir le capital de GDF et prend l'engagement de faire en sorte que l'Etat ne
descende jamais en dessous de 70% de sa participation dans GDF.
2004 – Nicolas SARKOZY doit quitter le Gouvernement sur ordre du Président CHIRAC.
Le Groupe FRERE annonce mettre fin aux négociations avec de mystérieux investisseurs
présentés comme de purs financiers qui s'intéressent à sa filiale QUICK RESTAURANTS
SA. S'agissait-il déjà de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) qui, en 2006,
procédera à ladite acquisition ?
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2005 – SUEZ lance une offre d'achat et d'échange sur ELECTRABEL qu'elle ne détenait pas
encore, GBL soutient cette offre, achète des actions SUEZ et déclare vouloir participer pour
200 millions d'euros à l'augmentation de capital lancée par SUEZ de 2.5 milliards d'euros
pour financer ELECTRABEL. Comme on peut le constater, pendant 5 années consécutives, le
Groupe FRERE-DESMARAIS n'a pas poursuivi son investissement dans SUEZ. Il faut
attendre 2005 pour que l'investissement de GBL dans SUEZ soit repris et il est très curieux
que cette reprise corresponde avec l'ouverture du capital de GDF décidée en 2004 par Nicolas
SARKOZY.
2006 – En mars, la CDC (Caisse de Dépôts et de Consignations) et la CNP prennent chacune
une participation significative dans EIFFAGE.
2006 – Nicolas SARKOZY, en habile stratège, ne soutient pas le projet de fusion
GDF/SUEZ et laisse Dominique de VILLEPIN faire front seul contre l'opposition qui
déposera plus de 130 000 amendements au Parlement.
2006 – Le 20 avril, la CNP acquiert GROUPO BANCA LEONARDO.
2006 – Le 3 juillet, GROUPO BANCA LEONARDO annonce l'acquisition de la banque
d'affaires TOULOUSE & ASSOCIES. Cette acquisition sera capitale dans le dispositif de
fusion GDF/SUEZ, car TOULOUSE & ASSOCIES est la banque-conseil de SUEZ et de
GDF. Conflit d'intérêts : Jean PEYRELEVADE est administrateur « indépendant de
SUEZ », associé de TOULOUSE & ASSOCIES et se retrouve ensuite PDG de LEONARDO
France qui a entretemps absorbé TOULOUSE & ASSOCIES.
2006 – Nicolas SARKOZY est n° 2 du Gouvernement, Président de l'UMP et candidat
déclaré à la Présidence de la République.
Il porte plainte dans l'affaire CLEARSTREAM.
Son influence va croissante et il apparaît comme le favori de l'élection présidentielle.
La stratégie bâtie en 1995 par Paul DESMARAIS est en train de réussir.
C'est le moment que choisissent Messieurs Albert FRERE et Paul DESMARAIS pour réaliser
des opérations « troublantes » avec l'Etat français, opérations qui nécessitent d'évidents
soutiens politiques et qui verront la CDC débourser 1,25 milliard d'euros au profit du
Groupe DESMARAIS-FRERE.
2006 – Le 3 octobre la fusion SUEZ-GDF est votée, grâce au revirement spectaculaire de
Nicolas SARKOZY.
2006 – Le 26 octobre le Groupe DESMARAIS-FRERE accepte l'offre de la CDC d'acquérir
QUICK RESTAURANTS SA au prix de 37,80 euros l'action.
La cession de QUICK devait déjà intervenir en 2004 et les acquéreurs étaient présentés
comme de purs financiers. S'agissait-il déjà de la CDC et serait-ce le départ de Nicolas
SARKOZY du Ministère de l'Economie et des Finances imposé par le Président CHIRAC qui
serait à l'origine du report de cette cession ? Les conditions offertes par la CDC sont tellement
attrayantes que le Groupe DESMARAIS-FRERE donne son accord en quelques heures.
Les résultats de la société QUICK sont depuis des années décevants et les chiffres d'affaires
générés ne sont pas suffisants pour justifier le prix de cession convenu soit 850 millions
d'euros.
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Il est à noter que l'action QUICK est passée de 5 euros en 2002 à 30 euros en 2006 sans
éléments notoires autres que d'habiles effets d'annonce.
A cette hausse de 500% en à peine 4 années la CDC ajoute encore une prime de 23% sur le
dernier cours de bourse !
Le prix de cession représente finalement 300% du chiffre d'affaires réel !
Aussi, Messieurs FRERE et DESMARAIS, pressés de conclure à des conditions si
favorables, vont mettre en place la stratégie suivante afin de ne pas éveiller de soupçons :
a) ING Belgique partenaire habituel du Groupe FRERE devient le conseiller financier de
la CDC pour l'occasion (sans que ce conflit d'intérêts ne soit jamais soulevé et en
accord total avec la CDC).
b) Freshfields Bruckhaus Deringer partenaire habituel du Groupe FRERE-DESMARAIS
devient quant à lui et pour l'occasion conseiller juridique de la CDC et là encore toutes
les parties y consentent. De plus, Freshfields Bruckhaus Deringer est l'avocat de GDF
et à ce titre a d'ailleurs assigné les syndicats de GDF le 18 décembre 2007.
c) Ces deux entités (ING Belgique et Freshfields Bruckhaus Deringer) se dégagent de
toute responsabilité dans le Prospectus de l'OPA du 15 décembre 2006.
d) DELOITTE, réviseur attitré du Groupe FRERE se dégage également de toute
responsabilité en précisant clairement que ces opérations relèvent de la responsabilité
totale et entière des conseils désignés et également du Conseil d'Administration de la
CNP.
e) Nonobstant les précautions prises par la désignation des conseils aux ordres du Groupe
FRERE-DESMARAIS et mandatés par la CDC, une manipulation supplémentaire a
été nécessaire pour valoriser fictivement QUICK afin d'en tirer les 850 Millions
d'euros initialement convenus. Cette précaution a consisté, ni plus ni moins, à
retravailler les bilans de manière rétroactive.
f) Le prix de cession de QUICK sera « vendu » aux autorités et au marché comme égal à
100% du total des ventes à l'enseigne, ce qui veut dire tous chiffres d'affaires
additionnés (franchiseur et franchisés).
Il est incontestable que le chiffre d'affaires de QUICK a été retravaillé dans le rapport annuel
de 2005. Il passe ainsi, rétroactivement, pour l'année 2003 de 263,8 à 483,4 millions d'euros
(+83%), pour l'année 2004 de 286,7 à 468,3 millions d'euros (+63%) et affiche directement
455,5 millions d'euros pour l'année 2005.
Le Groupe Albert FRERE, publiant le bilan de cette cession, affiche un Taux de Rendement
Interne supérieur à 60% en taux annuel composé. Cette présentation est évidemment faite à
dessein pour mieux dissimuler la marge qui est de 85%.
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Extrait des rapports annuels de CNP et communication relative aux informations sectorielles
sur les résultats de QUICK :
QUICK Chiffres clés consolidés (EUR Millions) au 31/12/2003 (page 45)
Libellés 2003 2002 2001
Fonds propres 154.6 75.1 84.4
Ventes et produits de franchises 263.8 256.7 261.9
Résultat net part du Groupe 12.9 (9.2) (45.2)
QUICK Chiffres clés consolidés (EUR Millions) au 31/12/2004 (page 57)
Libellés 2004 2003 2002
Fonds propres 182.9 154.6 75.1
Ventes et produits de franchises 286.7 263.8 256.7
Résultat net part du Groupe 30.2 12.9 (9.2)
QUICK Chiffres clés consolidés (EUR Millions) au 31/12/2005 (page 60)
Libellés 2005 2004 2003
Fonds propres 190.2 172 168.3
Ventes et produits de franchises 455.5 468.3 483.4
Résultat net part du Groupe 27.3 15 11.9
2006 – En décembre, la CDC rachète pour 398 millions d'euros la participation de CNP
dans EIFFAGE, acquise seulement 9 mois plus tôt. Pourquoi la CDC n'a-t-elle pas acheté des
actions EIFFAGE en bourse ? La plus-value serait allée chez les petits porteurs.
Il est donc clair que cette opération est conclue pour apporter des fonds au Groupe Albert
FRERE ainsi qu'une plus-value de 91 millions d'euros.
2007 – En janvier, ayant réussi à faire débourser à l'Etat par le biais de la CDC 1,25 milliard
d'euros au travers des opérations EIFFAGE et QUICK, le Groupe FRERE-DESMARAIS se
renforce dans SUEZ en investissant 798 millions d'euros. Sa position devient
incontournable avec 9.6% du capital assortis de 13,4% de droits de vote.
2007 – En mai, dès l'arrivée de Nicolas SARKOZY à l'Elysée, l'équipe FREREDESMARAIS
s'empresse de verrouiller la fusion GDF-SUEZ en obtenant du Président de la
République qu'il nomme Patrick OUART (ancien secrétaire général de SUEZ et intime
d'Albert FRERE) à l'Elysée et Antoine GOSSET-GRAINVILLE (ancien chef du bureau de
Bruxelles du cabinet d'avocat GIDE, conseil habituel d'Albert FRERE) à Matignon.
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2007 – En août, Albert FRERE se rend à l'Elysée pour obtenir un arbitrage en faveur du
Groupe FRERE-DESMARAIS dans la fusion SUEZ-GDF qui s'enlise.
Les conditions sont arrêtées et présentées comme ne favorisant aucun des grands actionnaires
de SUEZ. En vérité, les conditions sont encore plus favorables pour le Groupe FREREDESMARAIS
qu'initialement car on apprendra plus tard que SUEZ Environnement lui a été
promis pour le deuxième semestre 2008.
2007 – En septembre, l'Etat choisit le cabinet GIDE comme conseil pour la fusion (GIDE est
pourtant le conseil habituel d'Albert FRERE) et Jean-François COPE (ancien Ministre du
Budget exerçant sa tutelle sur la CDC) devient pour l'occasion avocat-associé de GIDE.
2007 – En décembre, le Ministère de l'Economie et des Finances incite Jean-Marie KUHN à
déposer plainte contre le Groupe Albert FRERE, X et autres suite à deux enquêtes internes
confiées respectivement à sa direction juridique et financière.
Cette plainte est grave et importante puisqu'elle vise un très probable pacte de corruption
concernant SUEZ, GDF, EIFFAGE, QUICK et la Caisse des Dépôts et Consignations.
Un projet de la plainte a été transmis à l'Elysée, à Matignon, à la Chancellerie et au Ministère
de l'Economie et des Finances. Bien qu'étant ainsi parfaitement informé des doutes qui pèsent
sur la légalité de ces opérations, l'Etat publie les deux décrets qui vont autoriser la fusion
SUEZ-GDF.
2008 – En janvier, la plainte de Jean-Marie KUHN est classée par la Justice comme
« insuffisamment caractérisée », sans même avoir entendu le plaignant.
2008 – En février, Nicolas SARKOZY remet à Paul DESMARAIS la Grand'Croix de la
Légion d'Honneur lors d'une réception à l'Elysée. A cette occasion, il avoue devoir son
élection pour partie à la stratégie bâtie en 1995 par Paul DESMARAIS.
Quelques jours plus tard, il remet également la Grand'Croix de la Légion d'Honneur à
Albert FRERE en petit comité mais en présence du Premier Ministre François FILLON et du
Garde des Sceaux Rachida DATI.
2. Situation du dossier
Jean-Marie KUHN, dans le cadre d'un important préjudice que lui a fait subir le Groupe
FRERE-DESMARAIS au travers de l'une de ses Sociétés, a découvert l'ensemble de ces
faits. Alertés à plusieurs reprises, dûment informés les divers conseillers, ministres et intimes
de Nicolas SARKOZY ont décidé de pratiquer la politique de l'autruche.
Seul le Ministère de l'Economie et des Finances a diligenté une enquête juridique et une
enquête financière, puis a fortement recommandé qu'une plainte soit déposée par Jean Marie
KUHN. Cette recommandation a été suivie d'effet le 24 décembre 2007 et la plainte a été très
vite classée (le 11 janvier 2008) un record sachant que la reprise judiciaire a eu lieu le 7
janvier 2008.
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3. Opportunités judiciaires offertes à Jean-Marie KUHN
Afin d'obtenir réparation de son préjudice, Jean-Marie KUHN a intérêt et qualité pour
déposer de nouvelles plaintes avec constitution de partie civile en France et/ou en Belgique.
Dans ce cadre seront, bien entendu, soulevés les agissements entre le Groupe FREREDESMARAIS
et la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que l'inévitable responsabilité
politique qui a permis, autorisé ou ordonné ces opérations.
L'Etat français, par le biais de son bras financier la CDC, se serait en effet rendu complice du
Groupe FRERE-DESMARAIS en lui permettant de renforcer sa position dans SUEZ, par le
rachat d'une filiale (QUICK RESTAURANTS SA – société de droit belge) de la société GIB
(société de droit belge) elle-même filiale de CNP (société de droit belge) holding faîtière du
Groupe FRERE.
L'offre publique d'achat volontaire sur l'intégralité du capital de la SA QUICK par la CDC
s'est faite sur la base de bilans « retravaillés » pour l'occasion, pour un prix de 850 millions
d'euros représentant 181% du chiffre d'affaires moyen des 3 derniers exercices et
représentant 300% du chiffre d'affaires réel tel qu'il apparaît dans le rapport annuel de la
CNP de 2003 et 2004.
La norme en la matière étant comprise entre 50 et 70 % du chiffre d'affaire moyen -et c'est
sur cette base que le Groupe FRERE-DESMARAIS achète lui-même des sociétés de
restauration-, la valeur vénale de QUICK serait proche de 200 millions d'euros.
Compte-tenu des résultats actuels de la société QUICK RESTAURANTS SA, il faut compter
au minimum 20 ans avant que la CDC ait un retour sur investissement.
De plus, de l'aveu même de ses dirigeants (audition du 24 janvier 2007 devant la commission
des finances de l'Assemblée Nationale), QUICK n'entre pas dans les critères
d'investissement de la CDC CI (filiale de la CDC dans laquelle a été logée QUICK).
Sitôt la CDC CI devenue propriétaire de QUICK RESTAURANTS SA, par l'intermédiaire
d'une société ad-hoc, ses dirigeants ont pris respectivement la présidence et la vice-présidence
du conseil d'administration de QUICK RESTAURANTS SA.
Cette opération QUICK, inhabituelle pour la CDC, succédait à celle réalisée avec la CNP sur
les titres EIFFAGE, le tout représentant 1,25 milliard d'euros déboursés par la CDC au profit
du Groupe FRERE-DESMARAIS.
Messieurs Albert FRERE et Paul DESMARAIS, dont on connaît aujourd'hui la proximité
avec Nicolas SARKOZY qui est devenu Président grâce à la stratégie mise en place par eux,
ont aujourd'hui une participation incontournable dans SUEZ, et des perspectives mirobolantes
avec la fusion SUEZ-GDF. Sans compter le pôle ENVIRONNEMENT qui doit revenir au
Groupe DESMARAIS-FRERE au second semestre 2008.
Le Cabinet d'avocats GIDE, pourtant Conseil habituel d'Albert FRERE, a été nommé par
Madame Christine LAGARDE en qualité de Conseil de l'Etat pour la fusion GDF/SUEZ.
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Toutes les règles de transparence et d'indépendance sont allègrement bafouées.
Le fait que le Ministère de l'Economie et des Finances ait incité Jean-Marie KUHN à déposer
plainte n'a pas empêché le Premier Ministre de signer les décrets autorisant la fusion en
décembre 2007. De plus, aucune autorité n'est choquée par ce manque de transparence et
d'indépendance, mieux encore, personne n'a osé signaler ces manquements au Parquet
comme pourtant l'article 40 du Code Pénal les y oblige.
Madame Christine LAGARDE a cependant pris la mesure de la gravité de ce dossier, au
point de faire recevoir Jean-Marie KUHN le 05 décembre 2007, par Madame Nicole
PLANCHON, Directrice du Droit Privé au MINEFI. Madame PLANCHON, Magistrate de
formation, a incité vivement Monsieur Jean-Marie KUHN à déposer plainte sans tarder, le
niveau hiérarchique des personnalités impliquées étant, selon elle, un facteur particulièrement
aggravant. La position de Madame PLANCHON a ensuite été confirmée à Monsieur Jean-
Marie KUHN par Monsieur Philippe LOGAK, Conseiller de Christine LAGARDE, qui a eu
la charge de ce dossier et qui était pendant 4 mois l'interlocuteur de Monsieur Jean-Marie
KUHN.
Monsieur Thierry BRETON, prédécesseur de Madame LAGARDE, informé des graves
irrégularités relevées dans cette affaire QUICK a pris soin de se dédouaner en déclarant, lors
de son intervention du 06/10/2007 au Sénat dans le cadre de l'affaire EADS, avoir appris la
cession de QUICK par la presse et non par la CDC dont il était pourtant le Ministre de
tutelle…
Deux Ministres de l'Economie et des Finances concernés jugent ces affaires graves et n'y
adhèrent pas, au point pour l'un de s'en dédouaner en public et pour l'autre d'inciter
Monsieur Jean-Marie KUHN à les porter en Justice en lieu et place du MINEFI.
A quel niveau hiérarchique les autorisations ou ordres ont-ils été donnés à la CDC ?
Le silence de Monsieur Nicolas SARKOZY et de ses collaborateurs qui ont été informés à de
nombreuses reprises tant par Monsieur Jean-Marie KUHN que par la voie hiérarchique
notamment la Chancellerie et le Ministère de l'Economie et des Finances apparaît bien
étrange.
En tout état de cause, il appartient à la Justice de qualifier pénalement ces faits qui pourraient
relever d'un véritable pacte de corruption. A ce propos, le Ministère de l'Economie et des
Finances n'a pas apporté de modification à la plainte de Jean-Marie KUHN, déposée sur son
incitation après une enquête approfondie diligentée par Madame LAGARDE auprès de la
direction juridique et financière du Ministère de l'Economie et des Finances.
Si l'information judiciaire confirmait l'existence d'un pacte de corruption ou l'existence
d'infractions pénales, les conséquences seraient multiples car les fonds issus de ces opérations
pourraient être saisis ainsi que les investissements réalisés grâce à ses fonds. On imagine la
gravité de ces mesures qui pourraient aller jusqu'à poursuivre pour recel d'éventuels associés
de sociétés dans laquelle ont été acquises des actions avec les fonds suspects.
Enfin, l'enquête déterminera les contreparties des uns et des autres car il est impensable que
tous ces éléments troublants aient échappé à un investisseur aussi avisé que la CDC, de même
qu'il est difficile de croire que le pouvoir politique n'a pas, à un moment ou à un autre, donné
son aval à ces transactions.

fin du PDF.


Nous cherchons aussi la transcription de l'enregistrement audio du dialogue de Basano avec son interlocuteur (avec le nom de celui-ci, ainsi que le nom et l'adresse de son site), avec le texte comportant les accusations reportées (par ce duo complices), contre Sarkozy.
 
Je vous souhaite à tous, un très bon Vendredi Saint et une Joyeuse Fête de Pâques, qui nous rappelle la Gloire de la résurrection de notre Seigneur Jésus, qui par Sa Sainte Mort sur la Croix a élevé la création vers son Sauveur Puissant, Glorieux et Miraculeux, ce qui nous glorifie à nous aussi...
 
Joseph

Présent :
La femme est, comme toujours, l'avenir de l'homme...:-)
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv


www.pavie.ch/mobile
www.pavie.ch

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